Customize this title in frenchL’UE envisage des sanctions contre l’Iran suite à la guerre entre Israël et le Hamas

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L’UE envisage de renforcer les sanctions contre l’Iran en raison de son soutien au Hamas – mais les diplomates européens sont largement divisés sur la question de savoir si c’est une bonne idée.

Pendant ce temps, les trois grands États membres de l’UE – l’Allemagne, la France et l’Italie – ont également élaboré des plans, vus par POLITICO, sur la manière de sanctionner davantage le Hamas.

Téhéran est depuis longtemps un soutien clé du Hamas, qui a mené des attaques le 7 octobre au cours desquelles quelque 1 400 citoyens israéliens ont été tués et plus de 240 personnes kidnappées. Malgré ce soutien historique de Téhéran, certains responsables américains et israéliens ont minimisé la mesure dans laquelle l’Iran était directement impliqué, ou même au courant, des plans du Hamas pour le 7 octobre.

Pourtant, certains au sein de l’UE souhaitent préparer des sanctions supplémentaires contre l’Iran, notamment une interdiction de l’exportation de composants utilisés dans la production de missiles.

L’UE a classé le Hamas parmi les organisations terroristes il y a des années et un certain nombre de sanctions sont déjà en place. Quant à l’Iran, l’UE a décidé le mois dernier de maintenir ses sanctions liées à l’accord sur le nucléaire iranien, connues sous le nom de Plan d’action global commun. Et depuis juillet, Bruxelles a un nouveau régime de sanctions qui interdit l’exportation de composants utilisés dans les drones après des accusations selon lesquelles l’Iran fournissait à la Russie des drones utilisés pour bombarder l’Ukraine.

L’élargissement de ces mesures fait désormais sensation à Bruxelles, selon trois diplomates de l’UE informés des discussions et qui ont bénéficié de l’anonymat pour s’exprimer librement en raison de la nature sensible des pourparlers.

La proposition a été discutée la semaine dernière au sein d’un groupe de travail composé de diplomates spécialisés dans le Moyen-Orient au sein du Conseil, l’organe législatif où siègent les États membres.

Lors de cette réunion, plusieurs pays de l’UE ont sonné l’alarme quant au calendrier de la proposition, arguant qu’elle pourrait se retourner contre lui et aggraver le conflit au Moyen-Orient. L’escalade du conflit est « exactement ce que l’UE veut éviter », a déclaré l’un des diplomates.

À l’opposé, certains pays de l’UE ont déclaré qu’il serait logique de préparer des mesures s’il existe des preuves que l’Iran est impliqué dans l’attaque du 7 octobre ou si Téhéran aggrave la situation dans la région.

Nouvelles sanctions contre le Hamas

L’UE a subi des pressions de la part des États-Unis et d’Israël pour imposer de nouvelles sanctions contre le Hamas. Et les trois plus grands pays du bloc – l’Allemagne, la France et l’Italie – ont proposé de nouvelles sanctions contre le Hamas et ses soutiens internationaux dans un soi-disant non-papier (un document non officiel de l’UE) consulté par POLITICO.

Dans le document de trois pages, daté du 9 novembre, ils écrivent qu’« il est important d’intensifier l’engagement pour isoler le Hamas au niveau international et délégitimer le faux récit du Hamas en tant que « défenseur de la (juste) cause palestinienne ».

Le document ajoute qu’« une fois que les conditions politiques seront réunies », ces nouvelles mesures devraient idéalement être mises en œuvre par une large coalition d’États, avec une forte présence de pays arabes.

L’objectif est de priver le Hamas de ressources (telles que des finances et des armes), ainsi que de cibler ses infrastructures en dehors de Gaza et sa position politique et publique.

Une proposition consiste à étendre le régime de sanctions actuel – qui classe le Hamas parmi les organisations terroristes depuis 2003 – pour inclure davantage de membres de l’organisation. Le document suggère également d’étendre les sanctions en vigueur contre l’Iran en raison de son soutien à la Russie « pour cibler le soutien au Hamas » lié à la fourniture d’armes telles que des missiles.

Le SEAE a refusé de commenter, précisant un porte-parole, ces réunions sont « internes, confidentielles… [and do] n’appartiennent pas aux médias.

La présidence espagnole du Conseil a refusé de commenter.

Le déni iranien

Soutien de longue date du Hamas et du Hezbollah, l’Iran a nié toute implication dans l’incursion surprise du Hamas en Israël.

Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a fait l’éloge du Hamas, mais a également souligné que « ceux qui disent que la récente saga est l’œuvre de non-Palestiniens » ont tort, selon l’agence de presse officielle iranienne IRNA.

La peur de ses ambitions demeure cependant, et le président américain Joe Biden a mis en garde l’Iran et d’autres pays qui pourraient envisager d’attaquer Israël : « Ne le faites pas. Ne le faites pas. Ne le faites pas. » Les inquiétudes ont tendance à se concentrer sur l’ouverture par le Hezbollah au Liban d’un deuxième front complet contre Israël depuis le nord, et sur les rebelles Houthis soutenus par l’Iran au Yémen tirant des missiles sur la mer Rouge.

Le président français Emmanuel Macron, quant à lui, a laissé entendre que Téhéran soutenait le Hamas sous la forme d’une « aide » et d’une « coopération », mais a précisé qu’il n’avait « aucun commentaire à faire sur l’implication directe de l’Iran » dans les atrocités.

En outre, certains diplomates affirment que de nouvelles mesures pourraient également avoir un effet sur l’accord sur le nucléaire iranien de 2015, même si cet accord est politiquement mort depuis un certain temps.

Selon le deuxième diplomate, le service d’action extérieure de l’UE (SEAE), le corps diplomatique du bloc, a été invité par les États membres à faire un compte rendu au groupe de travail sur les implications possibles d’une telle proposition de sanctions contre l’Iran.

Le troisième diplomate a déclaré qu’il s’agissait de discussions très préliminaires, principalement destinées à permettre aux pays membres de poser des questions juridiques et politiques sans avoir à adopter une position ferme, ajoutant que la proposition pourrait bien ne pas obtenir le soutien nécessaire pour aller de l’avant.

Gregorio Sorgi a contribué au reportage



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