Customize this title in frenchL’UE est invitée à mettre tout son poids économique en faveur de la conservation de l’Arctique

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 wordsMême si l’UE n’a pas vraiment son mot à dire sur la protection des pôles et des glaciers, ses défenseurs ont fait valoir lors du sommet One Planet – Polar, organisé à Paris du mercredi au vendredi (8-10 novembre), que sa puissance économique peut encore avoir une influence. Lisez l’article original en français ici. L’élévation du niveau de la mer et les inondations côtières sont directement liées au réchauffement de l’Arctique. Selon une étude publiée en août 2022, la région se réchauffe quatre fois plus vite que le reste du monde. D’ici la fin du siècle, peu de pays pourront y échapper – même en Europe. La France, particulièrement exposée avec ses trois côtes et ses 11 millions de km2 d’espace maritime répartis sur ses territoires aux quatre coins du globe, a accueilli le One Planet -Polar Summit à Paris du mercredi au vendredi (8-10 novembre). Ce premier sommet mondial consacré à la protection de la cryosphère a été l’occasion de réaffirmer l’importance de protéger les zones polaires et glaciaires en réduisant drastiquement, voire en interdisant l’exploitation de leurs ressources. Mais même si la France est à l’avant-garde des efforts visant à protéger la région, elle ne peut agir seule. Macron s’oppose à l’exploitation minière en haute mer face à un intérêt croissant Le président français Emmanuel Macron a exprimé son opposition aux permis d’exploitation minière en haute mer, mais a confirmé son soutien à l’exploration lors du récent sommet COP27 en Égypte, réglant ainsi une fois pour toutes la question de la position de la France. Objectifs de l’UE C’est ici qu’intervient l’Union européenne. La politique arctique de l’UE, mise à jour pour la dernière fois le 13 octobre 2021, déclare que la protection de l’Arctique est essentielle pour atteindre les objectifs climatiques du bloc, ajoutant : « L’engagement total de l’UE dans les questions arctiques est une nécessité géopolitique ». . Cela implique principalement une utilisation plus durable des ressources halieutiques de la région et d’éventuelles restrictions sur l’exploitation des ressources fossiles et minières. L’UE dispose d’une compétence exclusive dans la gestion des ressources halieutiques et, à ce titre, peut réglementer les activités de la Suède et de la Finlande, deux États membres possédant de vastes territoires arctiques. Mais lorsqu’il s’agit d’exploiter les ressources fossiles et minérales, la capacité de l’UE est limitée. En outre, d’autres pays voisins ont de forts intérêts dans l’Arctique, notamment l’Islande et la Norvège, qui sont membres de l’Espace économique européen. Il en va de même pour la Chine, la Russie, les États-Unis, le Canada, le Japon et la Corée du Sud. Alors, comment l’UE peut-elle influencer les politiques environnementales de ces pays alors que « géopolitiquement elle est encore loin d’être un acteur majeur dans la région » ? C’est la question que pose Geneviève Pons, directrice générale de l’Institut Europe Jacques Delors et ancienne directrice du WWF Europe. Selon elle, l’UE dispose d’un avantage considérable : sa puissance économique en tant que première place commerciale mondiale. Influence de l’UE Cette position lui confère une influence dans la mesure où les exigences de durabilité qu’elle impose aux produits entrant sur son marché peuvent influencer les politiques de ses partenaires. L’UE en est bien consciente et, au cours des dernières années, a introduit une législation après l’autre : la directive sur l’écoconception pour les produits entrant sur le marché de l’UE est en cours de mise à jour, les négociations sur le devoir de diligence des entreprises sont en cours, la législation interdisant la déforestation Les produits dérivés devraient être adoptés en décembre 2022 et une taxe carbone aux frontières a été instaurée. Soulignant les craintes suscitées par ces règles, la secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, a déclaré en août que son ministère était « préoccupé par la portée extraterritoriale de la directive sur le devoir de diligence » et qu’il « le ferait savoir clairement à l’UE ». Dans le même ordre d’idées, la Chine « essaie de comprendre quelles sont les exigences environnementales de l’UE pour maintenir son activité sur le marché communautaire », explique Pons. L’UE s’est notamment intéressée à la traçabilité environnementale et sociale des batteries pour véhicules électriques, l’un des produits phares du commerce sino-européen. L’entrée des batteries chinoises sur le marché européen pourrait donc être entravée s’il s’avérait que leur production nécessite l’exploitation des terres et des mers arctiques ou d’autres zones que l’UE souhaite protéger. Pons constate déjà un changement d’avis du côté chinois, affirmant que Pékin souhaite protéger une vaste zone de l’Antarctique du Sud. Et la Russie ? Cet optimisme n’est cependant pas partagé par toutes les parties prenantes. Si l’Europe peut influencer la position de pays comme la Norvège sur des questions telles que l’exploitation des hydrocarbures dans les zones arctiques, la situation est très différente pour la Russie. Moscou s’est imposée comme un acteur régional clé sur les plans géographique, environnemental et militaire. Mais l’invasion de l’Ukraine a rendu les négociations impossibles, même si la Russie quitte la présidence du Conseil de l’Arctique, un forum clé pour la coopération dans la région. L’enjeu est donc éminemment géopolitique. Pour le ministre français de la Transition écologique Christophe Béchu, la gestion de l’Arctique est « non seulement un enjeu environnemental mais à la croisée de tout ce qui fait naître la nécessité de préserver et de protéger l’humanité », soulignant que les tensions internationales et nationales sont appelées à s’accroître. à mesure que la cryosphère se réchauffe. Selon lui, le One Planet – Polar Summit devrait servir de « caisse de résonance pour la COP28 » car « la meilleure façon d’être ambitieux en matière de fonte des glaces est d’être ambitieux en ce qui concerne la COP28 ». Toutefois, amener la Russie à s’engager positivement à la COP28 ne sera pas une tâche facile compte tenu du conflit ukrainien. « Nous pouvons voir à quel point cela sera difficile avec tous les défis géopolitiques auxquels le monde est confronté », a averti le chef du climat de l’UE, Wopke Hoekstra, lors de l’événement européen sur le bilan climatique le mois dernier. [Edited by Frédéric Simon/Nathalie Weatherald] En savoir plus avec EURACTIV !function(f,b,e,v,n,t,s) if(f.fbq)return;n=f.fbq=function()n.callMethod? n.callMethod.apply(n,arguments):n.queue.push(arguments); if(!f._fbq)f._fbq=n;n.push=n;n.loaded=!0;n.version=’2.0′; n.queue=[];t=b.createElement(e);t.async=!0; t.src=v;s=b.getElementsByTagName(e)[0]; s.parentNode.insertBefore(t,s)(window, document,’script’, ‘https://connect.facebook.net/en_US/fbevents.js’); fbq(‘init’, ‘307743630704587’); fbq(‘track’, ‘PageView’);

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