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Les 27 pays membres de l’UE ont donné leur approbation finale mardi 25 avril à une réforme radicale du marché du carbone du bloc pour accélérer la réduction des gaz à effet de serre, y compris une nouvelle taxe carbone aux frontières sur les importations.
Depuis 2005, le premier grand système mondial d’échange de carbone oblige les centrales électriques et les usines à acheter des permis lorsqu’elles émettent du CO2, et a réduit les émissions de ces secteurs de 43 %.
La signature, lors d’une réunion à Luxembourg des ministres de l’agriculture de l’UE, approuve un vote du Parlement européen la semaine dernière sur divers textes législatifs de la réforme, qui entreront en vigueur une fois publiés.
Le système actuel d’échange de quotas d’émission de l’UE sera désormais élargi pour inclure le transport maritime et aérien.
Les émissions de carbone des véhicules et des maisons des particuliers seront également comptabilisées, mais à un niveau plafonné jusqu’en 2030.
Et un fonds social climatique spécial de 88 milliards d’euros sera créé en 2026 pour compenser le coût de la transition verte de l’Europe.
Les législateurs ont approuvé aujourd’hui un accord conclu l’année dernière par les négociateurs des pays de l’UE et le Parlement, pour réformer le marché du carbone afin de réduire les émissions de 62 % par rapport aux niveaux de 2005 d’ici 2030, qui est conçu pour atteindre les objectifs de réduction des émissions de l’UE.
Après près de deux ans de négociations avec l’UE, l’approbation des États membres signifie que la politique va maintenant devenir loi. Le Parlement européen a approuvé l’accord la semaine dernière.
Sur les 27 pays de l’UE, 24 ont voté pour la réforme. La Pologne et la Hongrie s’y sont opposées, tandis que la Belgique et la Bulgarie se sont abstenues.
La Pologne, qui a précédemment appelé à la suspension du marché du carbone ou à son prix plafonné pour alléger le fardeau de l’industrie, a déclaré que les politiques climatiques de l’UE fixaient des objectifs irréalistes.
La nouvelle législation soutient l’objectif de l’UE de réduire de 55 % les émissions de gaz à effet de serre dans le bloc d’ici 2030, par rapport aux niveaux enregistrés en 1990.
La réforme devrait augmenter le coût de la pollution pour des secteurs tels que la fabrication du ciment, l’aviation et le transport maritime, tout en levant des milliards d’euros grâce à la vente de permis de CO2, pour que les gouvernements nationaux investissent dans des mesures vertes.
Les industries lourdes perdront les permis de CO2 gratuits qu’elles reçoivent actuellement d’ici 2034, tandis que les compagnies aériennes perdront les leurs à partir de 2026, les exposant à des coûts de CO2 plus élevés. Les émissions des navires seront ajoutées au programme à partir de 2024.
Une mesure qui sera perçue par les entreprises qui importent dans l’UE sera une taxe carbone sur les importations, introduite progressivement à partir de 2026 et prélevée pour garantir que les industries de l’UE ne soient pas sapées par des entreprises qui ne sont pas confrontées aux mêmes coûts supplémentaires.
Il couvrira dans un premier temps les secteurs les plus polluants – producteurs d’acier, d’aluminium, de ciment, d’engrais et d’électricité – et pourra être élargi à l’avenir à la chimie organique et aux polymères.
La taxe – officiellement appelée mécanisme d’ajustement carbone aux frontières – devrait rapporter jusqu’à 14 milliards d’euros par an au budget de l’UE.
Le prix des permis carbone de l’UE s’est envolé ces dernières années, dopé par l’anticipation des réformes. Les permis de carbone de l’UE se négociaient mardi à environ 88 euros la tonne, leur valeur ayant plus que triplé depuis le début de 2020.