Customize this title in frenchL’UE se prépare à repousser l’exclusion du secteur privé du traité international sur l’IA

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 wordsLa Commission européenne se prépare à repousser une tentative menée par les États-Unis visant à exempter le secteur privé du premier traité international sur l’intelligence artificielle, tout en insistant pour un alignement aussi large que possible sur la loi européenne sur l’IA. Le Conseil de l’Europe, un organisme international de défense des droits de l’homme comptant 46 pays membres, a créé début 2022 le Comité sur l’intelligence artificielle pour élaborer la Convention-cadre sur l’intelligence artificielle, les droits de l’homme, la démocratie et l’État de droit. Le traité international contraignant, le premier du genre sur l’IA, est confronté à une période critique : il est actuellement prévu de le finaliser d’ici mars, en vue de son adoption au niveau ministériel en mai. Ainsi, de nombreuses questions ouvertes doivent être résolues lors d’une réunion plénière du 23 au 26 janvier. La question en suspens la plus importante concerne la portée de la convention. En juin, Euractiv a révélé que les États-Unis, qui participent en tant que pays observateur, faisaient pression pour que les entreprises soient exemptées par défaut, laissant aux pays signataires le soin de décider s’ils souhaitent ou non adhérer au secteur privé. Exclusion du secteur privé Cette possibilité est toujours sur la table, comme le confirme un projet de traité publié le 18 décembre par le Conseil de l’Europe. Les pays participants devront décider des différentes options par consensus, certaines décisions étant déjà attendues lors d’une réunion informelle la semaine prochaine. « L’Union ne devrait pas accepter la ou les propositions alternatives qui limitent le champ d’application de la convention aux activités liées au cycle de vie des systèmes d’intelligence artificielle par ou au nom d’une partie ou autorisent son application au secteur privé uniquement via un protocole additionnel ou des mesures volontaires. déclarations des parties (opt-in) », lit-on dans une note d’information de la Commission, obtenue par Euractiv. Le document note que ces propositions limiteraient par défaut la portée du traité, « diminuant ainsi sa valeur et envoyant un message politique erroné selon lequel les droits de l’homme dans le domaine privé ne méritent pas la même protection ». L’exécutif européen souligne que cette approche serait contraire au droit international qui exige le respect des droits de l’homme par les entités privées, et qu’elle ne parviendrait pas non plus à répondre aux récents défis sociétaux et aux préoccupations réglementaires soulevés par le développement de systèmes d’IA toujours plus puissants. En conséquence, la Commission souhaite s’opposer à toute formulation qui n’offrirait pas la sécurité juridique nécessaire et laisserait trop de latitude aux signataires sur le champ d’application, car l’intention du traité est précisément d’établir une base de référence en matière de droits de l’homme concernant l’IA. Les États-Unis obtiennent l’exclusion des ONG de la rédaction du traité sur l’IA Les organisations de la société civile ont été exclues du processus de rédaction du premier traité international sur l’intelligence artificielle, suite à la demande des États-Unis d’éviter que les positions des pays ne soient rendues publiques. Sécurité nationale et défense La Commission a pour mandat de négocier le traité international au nom des pays de l’UE dans la mesure où il chevauche la loi sur l’IA, une législation historique destinée à réglementer l’intelligence artificielle en fonction de sa capacité à causer des dommages. Par exemple, l’exécutif européen souhaite que la convention s’applique à l’ensemble du cycle de vie des systèmes d’IA, « à l’exception des activités de recherche et développement concernant les systèmes d’intelligence artificielle, d’une manière cohérente avec l’exception de recherche prévue dans la loi sur l’IA ». Lors des discussions sur la loi sur l’IA, un débat brûlant a porté sur une exemption en matière de sécurité nationale que la France a réclamée dans le contexte de la convention sur l’IA. À cet égard, la Commission milite en faveur d’une exclusion explicite des systèmes d’IA développés exclusivement à des fins de sécurité nationale, militaires et de défense, d’une manière conforme à la législation de l’UE sur l’IA. Copier/coller de la Loi sur l’IA En d’autres termes, Bruxelles ne semble pas vouloir que le traité sur l’IA aille au-delà de la loi sur l’IA, même sur des questions où il n’y a pas nécessairement de conflit, et la convention aurait pu être plus ambitieuse. Un chevauchement complet du traité international avec la réglementation de l’UE n’est pas une évidence puisque le premier est censé protéger les droits de l’homme, tandis que le second vise simplement à harmoniser les règles du marché de l’UE selon un modèle traditionnel de sécurité des produits. Par exemple, à l’instar de la loi AI sur l’application de la loi, la Commission espère que « la convention permettra aux parties de déroger aux dispositions de la convention relatives à la transparence lorsque cela est nécessaire aux fins de la prévention, de la détection et de la poursuite des délits ». De même, puisque la loi sur l’IA interdit des applications spécifiques comme le score social considérées comme présentant un risque inacceptable, la Commission fait pression pour étendre ces interdictions au niveau international via un moratoire ou une interdiction car cela « augmenterait la valeur ajoutée de la convention ». La seule exception significative pour laquelle l’exécutif européen semble vouloir aller au-delà de la loi sur l’IA (tout en restant conforme au droit de l’Union) est le soutien à une disposition qui protège les lanceurs d’alerte dans la mise en œuvre de la convention – une disposition que le Royaume-Uni, le Canada et l’Estonie ont adoptée. se sont opposés. [Edited by Nathalie Weatherald] En savoir plus avec Euractiv !function(f,b,e,v,n,t,s) if(f.fbq)return;n=f.fbq=function()n.callMethod? n.callMethod.apply(n,arguments):n.queue.push(arguments); if(!f._fbq)f._fbq=n;n.push=n;n.loaded=!0;n.version=’2.0′; n.queue=[];t=b.createElement(e);t.async=!0; t.src=v;s=b.getElementsByTagName(e)[0]; s.parentNode.insertBefore(t,s)(window, document,’script’, ‘https://connect.facebook.net/en_US/fbevents.js’); fbq(‘init’, ‘307743630704587’); fbq(‘track’, ‘PageView’);

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