Customize this title in frenchL’UE va poursuivre sa mission en mer Rouge pour dissuader les Houthis

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Les États membres de l’UE ont donné mardi 16 janvier leur premier soutien à la création d’une mission navale destinée à protéger les navires contre les attaques des terroristes houthis soutenus par l’Iran dans la mer Rouge, selon plusieurs diplomates européens.

Cette décision intervient alors que les ambassadeurs de l’UE au Comité politique et de sécurité du bloc, chargé de la politique étrangère et de défense, ont apporté leur premier soutien à une proposition du service diplomatique de l’UE (SEAE), dirigé par le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.

La proposition de l’UE, rapportée par Euractiv la semaine dernière, suggérait de créer « une nouvelle opération de l’UE » qui « agirait dans une zone d’opération plus large, de la mer Rouge au Golfe ».

Les prochaines étapes consisteront pour les ministres des Affaires étrangères de l’UE à discuter de la nouvelle mission le 22 janvier, afin de la mettre en place au plus tard le 19 février, afin qu’elle puisse devenir opérationnelle peu de temps après, ont indiqué les diplomates.

Plusieurs diplomates de l’UE ont souligné la nécessité d’accélérer le processus, compte tenu des tensions dans la région.

« Le consensus est que nous devons agir rapidement et de manière pragmatique », a déclaré l’un des diplomates européens.

La nouvelle mission devrait s’appuyer sur Agenor, une opération conjointe de surveillance dirigée par la France couvrant l’ensemble du Golfe, le détroit d’Ormuz et une partie de la mer d’Oman, menée dans le cadre d’un programme mission baptisée European Maritime Awareness in the Strait of Ormuz (EMASoH), située entre le golfe Persique et le golfe d’Oman.

La Belgique, le Danemark, la France, l’Allemagne, la Grèce, l’Italie, les Pays-Bas, la Norvège et le Portugal participent actuellement à l’EMASoH.

La mission travaillerait en coordination avec d’autres partenaires partageant les mêmes idées dans la région dans le cadre des efforts visant à mettre fin aux perturbations de la principale route commerciale, ont déclaré des diplomates de l’UE.

L’année dernière, l’UE a initialement exploré la possibilité d’utiliser sa mission anti-piraterie Atalanta, qui opère dans l’océan Indien et protège les navires au large de la Somalie.

L’Espagne s’est toutefois opposée à cette idée et a refusé tout rôle dans une mission en mer Rouge, se tenant à l’écart du conflit pour des raisons de politique intérieure, tout en se disant ouverte à une nouvelle mission.

Lors du débat de mardi, l’Espagne a pratiqué une « abstention constructive » et n’est pas intervenue dans le débat pour ne pas faire obstacle à l’initiative, ont confirmé deux diplomates de l’UE.

Les ministres de la Défense français et italien ont convenu mardi lors d’un appel téléphonique de la nécessité d’une coopération franco-italienne accrue pour faire face aux problèmes actuels en mer Rouge, soulignant notamment leur soutien à « une mission européenne qui pourrait également être rejointe par des pays non membres de l’UE qui partager la priorité de la navigation libre ».

Les États-Unis ont annoncé le mois dernier qu’ils patrouilleraient avec d’autres pays dans la mer Rouge dans le cadre d’une nouvelle mission, baptisée Opération Prosperity Guardian, pour tenter d’apaiser les craintes selon lesquelles la perturbation de l’une des principales artères commerciales du monde pourrait nuire à l’économie mondiale.

Mais certains États membres de l’UE ont émis des réserves quant à l’idée de faire partie d’une mission sous commandement américain.

Les forces américaines et britanniques ont lancé des frappes de précision contre les dépôts d’armes et les sites de lancement de drones des Houthis vendredi 12 janvier.

Le mouvement Houthi, soutenu par l’Iran, s’est engagé à poursuivre ses attaques sur les voies maritimes très fréquentées. Bien que les Houthis affirment que ces attaques sont une réponse directe à la guerre entre Israël et le Hamas, des dizaines de navires sans lien avec Israël ont été ciblés.

Répercussions économiques

De nombreux transporteurs commerciaux ont détourné leurs navires vers d’autres routes à la suite des attaques menées dans la mer Rouge par les militants Houthis, qui contrôlent une grande partie du Yémen et affirment agir en solidarité avec les Palestiniens alors qu’Israël et le Hamas mènent la guerre à Gaza.

Les risques croissants pour le transport maritime en mer Rouge ont été soulignés mardi lorsqu’un cargo grec a été touché par un missile au large des côtes yéménites, selon les données du suivi international des transports maritimes.

Les perturbations du transport maritime sur la mer Rouge causées par les attaques des Houthis vont faire grimper les prix des biens de consommation, a déclaré mardi un responsable de l’opérateur portuaire et de fret DP World, alors qu’un missile a frappé un autre navire dans la région.

« Le coût des marchandises entrant en Europe en provenance d’Asie sera nettement plus élevé », a déclaré Yuvraj Narayan, directeur financier de DP World. Reuters lors de la réunion annuelle du Forum économique mondial à Davos, en Suisse.

« Les consommateurs européens ressentiront la douleur (…) Cela frappera davantage les économies développées que les économies en développement », a ajouté le directeur financier de l’entreprise de logistique basée à Dubaï.

[Edited by Zoran Radosavljevic]

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