Customize this title in frenchMacron à la COP28 : « L’énergie nucléaire est de retour »

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La France et une vingtaine d’autres pays ont signé samedi un engagement visant à « tripler la capacité énergétique nucléaire de 2020 d’ici 2050 » lors de la réunion internationale COP28 à Dubaï.

Cette déclaration, qui n’est pas juridiquement contraignante, reconnaît « le rôle clé de l’énergie nucléaire dans la réalisation de zéro émission nette de gaz à effet de serre et d’une neutralité carbone d’ici ou vers le milieu du siècle », conformément à l’Accord de Paris.

Au total, 22 pays ont signé cet engagement, dont les États-Unis, le Royaume-Uni, la Corée du Sud, la Hongrie et les Pays-Bas.

L’Accord international de Paris, adopté en 2015, engage les 196 pays signataires à maintenir la hausse des températures en dessous de 2 degrés Celsius d’ici 2100 et à faire tout leur possible pour la maintenir en dessous de 1,5 degré.

« [A]analyse du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat [IPCC] montre que l’énergie nucléaire triplera environ sa capacité électrique installée mondiale entre 2020 et 2050 dans le scénario moyen de 1,5°C », indique la déclaration.

Cette déclaration a été signée parallèlement à un autre appel visant à tripler la capacité d’énergie renouvelable d’ici 2030, soutenu par 120 pays. Les participants à la COP28 ont également « réaffirmé la nécessité d’accélérer les efforts visant à éliminer progressivement le charbon du mix énergétique mondial ».

Une demande croissante pour le nucléaire

« L’énergie nucléaire est de retour », a déclaré le président Emmanuel Macron, qui a célébré à Dubaï quelques heures après que l’engagement ait été rendu public. Tripler les capacités de production « envoie un message puissant au monde », a-t-il déclaré.

Macron a en outre affirmé que « nous avons besoin de la Banque mondiale, des institutions financières internationales ». [and] les banques multilatérales de développement doivent inclure l’énergie nucléaire dans leurs politiques de prêt énergétique ».

C’est la seule manière de soutenir la croissance des infrastructures nucléaires dans les pays émergents. « De nombreux pays en développement souhaitent investir […] dans les SMR [Small Modular Reactors]qui constituent des alternatives sûres et fiables aux combustibles fossiles, et un bon investissement pour l’autonomie stratégique », a souligné Macron.

Il y a à peine une semaine, le commissaire européen au Marché unique, Thierry Breton, dévoilait la création d’une nouvelle Alliance européenne sur les SMR, qui devrait voir le jour début 2024 (plus de détails ici).

La déclaration de la COP28 indique également clairement son intention de travailler avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) pour garantir que le développement des infrastructures nucléaires « adhère aux normes les plus élevées de sûreté, de sécurité et de garanties ».

Le nucléaire est une « fausse solution »

Mais les critiques contre l’engagement pro-nucléaire se multiplient.

« Malgré les dangers spécifiques de l’énergie nucléaire, l’idée [of an international declaration] c’est ridicule […] et digne de quelqu’un plus soucieux de l’avenir de l’industrie nucléaire que de sauver l’humanité», a déclaré samedi Jean-Luc Mélenchon, fondateur du parti d’extrême gauche La France Insoumise.

Parier tous sur l’énergie nucléaire « est une fausse solution », a déclaré l’eurodéputée verte et présidente de la commission des transports du Parlement européen, Karima Delli. Europe 1: cela irait « à l’encontre de notre Histoire, comme le dit clairement même l’Agence Internationale de l’Energie : il faut compter sur […] énergie renouvelable ».

Dans un communiqué, Greenpeace a également critiqué « l’obsession pro-nucléaire » de Macron. [which] masque son manque de sérieux en matière d’action climatique ».

La réunion internationale COP28, un événement annuel, doit se clôturer le 12 décembre.

(Théo Bourgery-Gonse | Euractiv.fr)

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