Customize this title in frenchMacron appelle le monde à « œuvrer en faveur d’un cessez-le-feu » à Gaza

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PARIS — Le président français Emmanuel Macron a appelé jeudi le monde à œuvrer pour obtenir un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, à l’ouverture d’une conférence sur la crise humanitaire dans le territoire palestinien.

Dans des remarques soigneusement calibrées, Macron est allé plus loin qu’auparavant en appelant à l’arrêt des opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza. « Nous devons redoubler d’efforts pour protéger les civils. Nous avons besoin d’une pause humanitaire très rapide et nous devons œuvrer en faveur d’un cessez-le-feu », a-t-il déclaré aux délégués présents à la conférence à l’Elysée.

Les dirigeants du monde, les ministres et les diplomates étrangers se sont réunis à Paris pour un sommet présenté comme l’occasion de discuter d’actions concrètes pour acheminer l’aide à Gaza et de s’engager à financer les opérations d’aide. Seule une aide au compte-goutte parvient aux populations déplacées dans la bande de Gaza alors qu’Israël poursuit ses opérations militaires de représailles et sa campagne de bombardements contre le groupe militant du Hamas.

Beaucoup autour de la table ont appelé à une action urgente et ont fait part de leur inquiétude face au sort des habitants de Gaza, quelques jours après que les autorités sanitaires contrôlées par le Hamas ont déclaré que les opérations militaires israéliennes avaient tué plus de 10 000 Palestiniens. Mais il y avait des nuances lorsqu’il s’agissait d’appeler à un cessez-le-feu, qui est devenu un mot qui divise, car certains estiment qu’il nie à Israël le droit de se défendre contre une agression tandis que d’autres estiment que ne pas l’exiger signifie un mépris pour la vie des Palestiniens.

Le Premier ministre irlandais Leo Varadkar a déclaré que « la priorité absolue est un cessez-le-feu qui serait observé par toutes les parties » dans un discours aux délégués. S’exprimant après la conférence, le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, s’est toutefois déclaré favorable à des pauses humanitaires plutôt qu’à un cessez-le-feu.

« Il ne peut pas y avoir de cessez-le-feu lorsque le Hamas continue de lancer des missiles sur Israël, car nous ne pouvons pas ignorer les civils israéliens », a déclaré Tajani en réponse à une question de POLITICO.

Même si aucune solution concrète pour acheminer l’aide et l’assistance à Gaza n’a émergé de la conférence, celle-ci a été l’occasion pour plusieurs pays de faire de nouvelles promesses de soutien. La France s’est engagée à donner 100 millions d’euros aux agences humanitaires et aux ONG travaillant dans le territoire palestinien.

Giorgio Leali a contribué au reportage.



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