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BULBOACA, Moldavie – Le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz ont appelé jeudi à de nouvelles élections dans plusieurs districts contestés du Kosovo au milieu des tensions avec la population serbe de la région.
Le président serbe Aleksandar Vučić et la Kosovare Vjosa Osmani ont rencontré Scholz et Macron en marge d’un sommet de la Communauté politique européenne en Moldavie.
Le Kosovo a été secoué par un regain de violence après que les autorités kosovares ont cherché à installer des maires de souche albanaise dans les bureaux des districts du nord. Ces maires avaient été élus avec un taux de participation inférieur à 4 % des suffrages, après que les Serbes eurent boycotté les élections.
« Il y a eu dans le nord du Kosovo des tensions dues à la tenue regrettable d’élections alors même que les conditions n’étaient pas remplies pour garantir un processus approprié… cela a conduit à une escalade de la violence », a déclaré Macron aux journalistes.
Selon le président français, Osmani et Vučić ont convenu d’examiner un plan présenté par la France et l’Allemagne pour apaiser les tensions au Kosovo. Le plan implique un engagement du Kosovo à organiser de nouvelles élections dans les zones contestées et un engagement de la Serbie à encourager la participation aux élections.
Les deux dirigeants devraient tenir des consultations et répondre à la proposition la semaine prochaine, a ajouté Macron.
Scholz a quant à lui appelé les deux parties à faire preuve de responsabilité. « C’est une situation très grave en effet… Nous avons eu un débat intense… sur les défis sur le terrain. Cela demande du courage. Toutes les parties prenantes doivent faire preuve de courage. Tout le monde doit apporter sa contribution, en tant que dirigeants politiques responsables », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.
Plus tôt dans la journée, les deux dirigeants semblaient loin de rechercher une réconciliation, Osmani appelant la Serbie à cesser de « déstabiliser » le Kosovo et Vučić demandant au Kosovo de retirer « les maires illégaux ».
Les deux parties subissent une pression intense pour résoudre la dernière d’une série de crises entre le gouvernement du Kosovo dominé par les Albanais de souche et les Serbes de souche qui sont majoritaires dans le nord.