Customize this title in frenchMacron ouvre la voie à la France pour qu’elle devienne la première à inscrire l’avortement dans la Constitution

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La Constitution française contiendra le droit à l’avortement à partir de l’année prochaine, a annoncé dimanche le président Emmanuel Macron, faisant de la France le premier pays à disposer d’un tel droit garanti par la constitution.

À l’occasion de la Journée internationale des femmes, le 8 mars, Macron s’est engagé à inscrire le droit à l’avortement dans la Constitution « parce que les droits des femmes sont toujours une réalisation précaire », a-t-il déclaré, citant la célèbre avocate tuniso-française et militante féministe Gisèle Halimi.

Dimanche, Macron a réitéré ses projets et a même donné un calendrier, écrivant sur X qu’« en 2024, la liberté des femmes de choisir l’avortement sera irréversible ».

Alors que le débat sur l’avortement a réapparu en France en juin 2022, lorsque la Cour suprême américaine a donné aux États le pouvoir d’interdire ou d’autoriser l’avortement, le même mois, 81 % des Français étaient d’accord sur le fait que « le droit d’une femme de choisir l’avortement est désormais inscrit dans la loi ». à la Constitution française », avec 48% « très favorables », selon un sondage IFOP réalisé à l’époque.

Si la France incluait le droit d’avorter dans sa constitution, elle serait le premier pays au monde à le faire, a déclaré à Euractiv un responsable du plaidoyer du Planning Familial en janvier.

En novembre 2022, la chef de file de la gauche radicale à l’Assemblée Mathilde Panot a poussé ses collègues à se mettre d’accord sur un projet de loi constitutionnelle qui disait : « Nul ne peut porter atteinte au droit à l’interruption volontaire de grossesse et à la contraception ».

Pourtant, en février 2023, le Sénat a proposé son amendement constitutionnel comme suit : « La loi détermine les conditions dans lesquelles s’exerce la liberté de la femme d’interrompre sa grossesse », supprimant ainsi le mot « droit ».

D’après nos informations, c’est la version du Sénat qui sera présentée la semaine prochaine. Panot a décrit l’annonce sur X comme « une victoire pour les associations, collectifs et militants qui se battent pour garantir enfin le droit des femmes à disposer de leur corps ».

Dans l’UE, entre-temps, tous les États membres, à l’exception de la Pologne et de Malte, autorisent l’avortement sur demande, selon l’aperçu comparatif du Centre pour les droits reproductifs mis à jour en septembre.

La Pologne n’autorise l’avortement qu’en cas de menace pour la vie de la femme enceinte ou de grossesse en raison de violences sexuelles, car elle a décidé de supprimer la malformation du fœtus comme motif de demande d’avortement.

Quant à Malte, son parlement a adopté à l’unanimité en juin un projet de loi autorisant l’avortement dans les cas où la vie de la femme enceinte est en danger important.

Selon le Center for Reproductive Rights, 41 pays européens sur 47 ont légalisé l’avortement sur demande, et le Royaume-Uni l’autorise pour de larges raisons sociales.

La Pologne, Malte, le Lichtenstein, Monaco et la juridiction danoise des îles Féroé sont considérés comme « très restrictifs » en termes de droit à l’avortement, tandis qu’Andorre reste le seul pays européen à interdire totalement l’avortement.

Il est temps de réaliser de réels progrès : le droit à l’avortement n’est pas garanti en Europe

Alors que les débats nationaux et européens restent bloqués dans les détails sur les délais de gestation ou les périodes d’attente appropriés, ainsi que sur le bras de fer entre les forces progressistes, centristes et anti-genre, il est grand temps d’adopter une vision et une détermination pour garantir la justice reproductive pour tous, écrit Julia Lux.

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