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PARIS — Lors d’une cérémonie d’État organisée vendredi autour du cercueil de Jacques Delors, le président français Emmanuel Macron a rendu hommage à « un honnête homme européen » et a évoqué des aspects plus personnels de la vie de l’homme d’État de l’UE, notamment sa foi chrétienne et son amour du football et « Jazz fort. »
Se plaçant résolument dans le moule de l’ex-président de la Commission européenne, Macron a salué un homme politique qui a « réconcilié la France avec l’Europe » et « l’Europe avec son avenir » dans un hommage mêlant le faste martial de la France au jazz doux de Coleman Hawkins. « Corps et âme. »
En tant que président de la Commission, « il était partout, effectuant 180 déplacements par an, et il écoutait, parlait, négociait, armait et inventait des compromis », œuvrant sans relâche pour « une Europe plus souveraine, plus unie et plus forte », a déclaré Macron.
Certains des dirigeants les plus éminents de l’UE se sont réunis dans la cour majestueuse des Invalides au dôme doré à Paris, où le cercueil de Delors a été déposé sous un drapeau tricolore, tandis que Macron prononçait son éloge funèbre sous le soleil de janvier.
« Jacques Delors ne se lasse pas d’explorer, comme notre éclaireur, pour réconcilier, trouver des alternatives, construire des ponts », a déclaré Macron devant quelques centaines d’invités. Delors est décédé la semaine dernière à Paris à l’âge de 98 ans.
Des chefs d’État et d’institutions européens, dont le président du Conseil européen Charles Michel, la présidente de la Commission Ursula von der Leyen, la présidente du Parlement européen Roberta Metsola et la présidente de la Banque centrale européenne Christine Lagarde étaient présents, tout comme le Premier ministre néerlandais Mark Rutte, le Belge Alexander De Croo et Delors. ‘ fille et actuelle maire de Lille Martine Aubry.
Le Hongrois Viktor Orbán, eurosceptique et sympathisant de la Russie, était une exception parmi la foule majoritairement pro-européenne.
Au cours de son mandat à la Commission de 1985 à 1995, Delors a contribué à forger l’Union européenne actuelle, supervisant des changements clés tels que la création du marché unique de l’UE, l’élargissement de 10 à 15 membres et le programme étudiant Erasmus, sans parler de sa volonté de une monnaie unique.
Mais Delors ne s’intéressait pas à la politique dans sa jeunesse, préférant « les pronostics du Tour de France, les matchs de basket, le jazz bruyant, le LOSC ». [a Lille football club] et Dieu » comme ses « premières passions », a déclaré Macron.
En quittant Bruxelles, Delors a emporté quelques-uns de ses biens les plus précieux, a raconté Macron, notamment des exemplaires du quotidien sportif français L’Équipe, une affiche de Citizen Kane et un portrait du père fondateur de l’UE, Jean Monnet. Ce qu’il a laissé derrière lui, a ajouté le président, c’est « quelque chose de grand, d’intangible… une marque française et européenne ».
Alors que le président français n’a fait aucune référence ouverte aux luttes actuelles de l’Europe contre la résurgence de l’extrême droite et des mouvements populistes à l’approche des élections européennes de juin, la foule europhile a sans aucun doute lu entre les lignes les allusions de Macron sur « le chemin difficile qui évite les raccourcis et les faux-semblants ». » entre « la nation et l’Europe ».
La présence du Hongrois Orbán a fait sourciller compte tenu de ses dernières luttes avec l’UE sur son budget, son soutien à l’Ukraine et l’État de droit, alors que Bruxelles se prépare à une nouvelle confrontation lors d’un sommet extraordinaire du Conseil européen le mois prochain.
Orbán fronça les sourcils lors de sa brève poignée de main avec le président français et n’échangea que des salutations superficielles avec von der Leyen. Mais le Premier ministre hongrois s’est entretenu longuement – et apparemment avec affabilité – avec son homologue néerlandais sortant Rutte, ainsi qu’avec la présidente de la BCE, Lagarde.
Macron a également rendu hommage à l’impact de Delors sur la vie politique française. Le socialiste modéré a été ministre de l’Économie sous le président François Mitterrand dans les années 1980 et a contribué à réconcilier le socialisme français avec l’économie de marché.
Les chefs d’État et de gouvernement se sont réunis pour un déjeuner à l’Élysée après la messe.
Les obsèques auront lieu samedi près de la ville de Sens.