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L’engagement d’Emmanuel Macron intervient alors que des centaines de chefs d’entreprise ont assisté à l’événement Choose France lundi.
Construire des usines pour booster la création d’emplois et rendre la France plus indépendante, c’est l’ambition du président Emmanuel Macron pour l’économie française.
C’est un défi de taille, la France étant sous le choc des protestations prolongées contre les réformes controversées des retraites et la hausse des prix des denrées alimentaires et de l’énergie au milieu de la guerre en Ukraine.
Plus de 200 chefs d’entreprise internationaux se sont réunis lundi lors de l’événement Choose France organisé au château de Versailles pour promouvoir les investissements étrangers.
D’éminents chefs d’entreprise y ont participé, allant de Robert Iger de la Walt Disney Company à Lakshmi Mittal d’Arcelor Mittal, un fabricant d’acier.
Elon Musk était un visiteur surprise de l’événement de lundi, rencontrant d’abord Macron pour discuter des « progrès significatifs dans les secteurs du véhicule électrique et de l’énergie », ainsi que de la réglementation numérique, le président a tweeté.
La France a tenté de vanter son attractivité auprès des entreprises et compte le prouver avec l’annonce de 13 milliards d’euros d’investissements via 28 initiatives, dont plusieurs annoncées récemment.
Cela fait suite à une série d’incitations annoncées par Macron la semaine dernière pour soutenir les industries innovantes et la transition vers des technologies plus vertes. Ils comprennent des crédits d’impôt dans des domaines comme la production de batteries, les voitures électriques, l’hydrogène et l’énergie éolienne, ainsi que l’accélération des autorisations pour les projets industriels.
« La France change, s’adapte au cours du monde et je crois que nous suivons la bonne voie, qui est de réindustrialiser le pays, d’être plus souverain et plus respectueux du climat et de la biodiversité », a déclaré Emmanuel Macron. Vendredi lors d’une visite à Dunkerque, dans le nord de la France.
La décision de Macron intervient après des mois de protestations contre sa décision de relever l’âge de la retraite de 62 à 64 ans. L’impopularité de la réforme a affaibli son gouvernement au parlement et entravé sa stratégie économique.
Les syndicats ont appelé à une nouvelle série de manifestations nationales le 6 juin. Pendant ce temps, les opposants continuent d’organiser de petites manifestations, les gens frappant bruyamment des casseroles et des poêles dans les endroits où Macron et les membres du gouvernement doivent se rendre.
L’agence de notation Fitch a abaissé le mois dernier la note de crédit souverain de la France, citant le mouvement de protestation. « L’impasse politique et les mouvements sociaux (parfois violents) constituent un risque pour le programme de réforme de Macron », a écrit l’agence.
Vendredi à Dunkerque, Macron a pris le temps de prendre des selfies avec des ouvriers de plusieurs usines locales qui ont assisté à son discours à Aluminium Dunkerque, l’un des plus grands sites de production d’aluminium d’Europe.
Personne ne lui a posé de questions sur l’âge de la retraite, mais contrairement aux visites précédentes dans les régions françaises, il n’a pas parcouru les rues de la ville pour rencontrer la foule.
Une forte présence policière a été déployée pour éloigner les manifestants potentiels.
Macron a annoncé deux investissements majeurs, tous deux dans le secteur des batteries : l’un d’une valeur de 5,2 milliards d’euros (5,7 milliards de dollars) par le groupe taïwanais Prologium, l’autre via une coentreprise du chinois XTC avec le géant français de l’énergie Orano d’une valeur de 1,5 milliard d’euros (1,6 milliard de dollars).
Ils devraient créer respectivement 3 000 et 1 700 emplois dans la région d’ici 2030.
Il a saisi l’occasion pour présenter la réforme des retraites comme faisant partie d’un « paquet » qui a déjà produit des « résultats ». « Si nous voulons être plus compétitifs, nous devons travailler un peu plus longtemps », a-t-il déclaré.
Depuis son entrée en fonction en 2017, Macron a réduit les taxes professionnelles. Il a rendu plus facile l’embauche et le licenciement de travailleurs et plus difficile pour les chômeurs de réclamer des prestations, parmi d’autres politiques favorables aux entreprises.
Macron a déclaré que 300 nouvelles usines avaient été créées depuis 2017 – les deux tiers au cours des deux dernières années – tandis que 600 avaient été fermées au cours de la décennie précédente. La crise du COVID-19 et la guerre en Ukraine ont montré que la production industrielle nationale est nécessaire pour renforcer la souveraineté du pays, a-t-il souligné.
Pour une quatrième année consécutive, la France a été le pays européen qui a attiré le plus grand nombre d’investissements étrangers, a déclaré Macron, citant une enquête d’EY la semaine dernière.
L’Organisation de coopération et de développement économiques, basée à Paris, a déclaré vendredi que ses statistiques montraient que le taux de chômage en France avait atteint en mars son plus bas niveau depuis 2001, à 6,9%, contre environ 10% lorsque Macron a été élu.
Pourtant, la proportion de chômeurs en France est supérieure à la moyenne de l’Union européenne, stable à 6 %.