Customize this title in frenchMacron signe la réforme des retraites en France malgré les protestations

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Le Conseil constitutionnel se prononce en faveur de dispositions clés de la réforme, dont le relèvement de l’âge de la retraite à 64 ans.

Le président français Emmanuel Macron a promulgué un projet de loi controversé visant à relever de deux ans l’âge de la retraite dans le pays.

La proclamation de la loi est intervenue après que le Conseil constitutionnel français a approuvé vendredi la principale mesure relative à l’âge de la retraite et fait suite à des mois de protestations contre la réforme, que le gouvernement a imposées au Parlement sans vote final.

La bataille pour mettre en œuvre la loi est devenue le plus grand défi national du deuxième mandat de Macron, alors qu’il faisait face à une opposition populaire généralisée aux changements, mais aussi à une popularité personnelle en baisse.

Le Conseil constitutionnel, composé de neuf membres, s’est prononcé en faveur de dispositions clés de la réforme, notamment le relèvement de l’âge de la retraite à 64 ans et l’allongement des années de travail requises pour une retraite à taux plein, affirmant que la législation était conforme à la législation française.

La police française se tient en position lors d’une manifestation devant l’hôtel de ville de Paris [Stephane Mahe/Reuters]

Six propositions mineures ont été rejetées, notamment l’obligation pour les grandes entreprises de publier le nombre de personnes de plus de 55 ans qu’elles emploient et la création d’un contrat spécial pour les travailleurs âgés.

La parution du texte au Journal officiel de la France – la gazette officielle – signifie qu’il a maintenant été promulgué dans la loi.

« Le code de la sécurité sociale est ainsi modifié. Au premier alinéa, le mot : « soixante-deux ; est remplacé par le mot : ‘soixante-quatre’ », précise le texte en référence à l’âge de la retraite.

« Nous n’en voulons pas »

Des manifestations spontanées ont eu lieu dans toute la France avant la décision du conseil.

Les opposants à la réforme des retraites ont bloqué les points d’entrée dans certaines villes, dont Rouen à l’ouest et Marseille au sud, ralentissant ou arrêtant le trafic.

La Première ministre Elisabeth Borne a été interrompue alors qu’elle visitait un supermarché en région parisienne par un groupe de personnes scandant « Nous n’en voulons pas », faisant référence à la façon dont elle a contourné le vote des législateurs pour faire avancer la réforme des retraites.

La décision du gouvernement de contourner un vote parlementaire en mars en utilisant des pouvoirs constitutionnels spéciaux a accru la fureur des opposants à la mesure, ainsi que leur détermination. Un autre groupe attendait Borne sur le parking.

Les dirigeants syndicaux ont déclaré que les décisions du Conseil constitutionnel seraient respectées, mais se sont engagés à poursuivre les manifestations pour tenter d’amener Macron à retirer la mesure.

La secrétaire générale du syndicat CGT, Sophie Binet, a appelé à un « raz-de-marée populaire et historique » de personnes dans la rue pour s’opposer aux réformes le 1er mai.

La députée d’extrême droite Marine Le Pen a dénoncé la réforme des retraites comme « brutale et injuste ». Dans un communiqué, elle a déclaré qu’une fois la réforme mise en pratique, elle « marquera la rupture définitive entre le peuple français et Emmanuel Macron ».

Les sondages ont toujours montré que la majorité des citoyens français sont opposés à travailler deux ans de plus avant de pouvoir toucher des prestations de retraite.

La législation exige également que les personnes travaillent 43 ans pour recevoir une pension à taux plein, entre autres modifications du système.

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