Customize this title in frenchMaduro se dit prêt à rencontrer le leader guyanais sur le différend frontalier

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Caracas (AFP) – Le président vénézuélien Nicolas Maduro a appelé lundi à des négociations directes avec son homologue guyanais pour résoudre les tensions croissantes entre les deux voisins sud-américains au sujet d’une région frontalière contestée et riche en pétrole.

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« Il n’y a qu’une seule solution ici et c’est de reprendre le dialogue, face à face, directement », a déclaré Maduro lors de son émission hebdomadaire à la télévision publique.

Dans des remarques adressées au président guyanais Irfaan Ali, Maduro a déclaré : « Je suis prêt à vous rencontrer très rapidement, à l’endroit de notre choix dans les Caraïbes… pour reprendre les négociations de paix et mettre un terme à ces menaces ».

Les deux pays sont engagés dans un duel diplomatique depuis que la Guyane a commencé à vendre aux enchères des blocs pétroliers dans la région d’Essequibo, que Caracas revendique comme faisant partie de son territoire.

Le Venezuela soutient depuis longtemps que la région de 160 000 kilomètres carrés (62 000 milles carrés), administrée par la Guyane, devrait relever de ses frontières.

Ancienne colonie néerlandaise et britannique, la Guyane affirme que sa frontière avec le Venezuela a été fixée par un tribunal d’arbitrage en 1899.

Mais le Venezuela affirme que le fleuve Essequibo, à l’est de la région, forme une frontière naturelle entre les deux pays, reconnue comme frontière en 1777.

Les tensions se sont intensifiées après que le géant pétrolier américain ExxonMobil a découvert des gisements de pétrole brut au large des côtes de la région en 2015.

Samedi, Maduro a accusé Ali de « transformer la Guyane en une succursale d’ExxonMobil ».

Les actions du Guyana, a déclaré Maduro, « violent le droit international et mettent en danger la paix dans la région ».

Le bloc des Caraïbes de la CARICOM a publié vendredi une déclaration exprimant sa « grave préoccupation » face à cette dispute.

« La CARICOM considère l’intention déclarée du Venezuela d' »appliquer toutes les mesures nécessaires » pour empêcher les opérations autorisées par le Guyana dans ses eaux, comme une menace de recours à la force contraire au droit international », a-t-il déclaré.

La semaine dernière, le parlement vénézuélien a proposé d’organiser un référendum sur la région, incitant la Guyane à convoquer l’ambassadeur du Venezuela.

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