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Le PNUE a dévoilé une feuille de route de 17 ans pour réduire la pollution.
La pollution plastique pourrait être réduite de 80 % d’ici 2040, selon un nouveau rapport du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE).
Cet objectif ambitieux repose sur des changements politiques majeurs et le déploiement des technologies existantes dans la façon dont nous produisons, utilisons et éliminons les plastiques.
Que faudrait-il donc changer dans notre quotidien pour y parvenir ?
Plus de magasins de recharge et de systèmes de consigne
Pour réduire l’ampleur du problème, le rapport suggère « d’éliminer les problèmes et les plastiques‘.
La promotion des bouteilles rechargeables, des distributeurs en vrac, des systèmes de consigne et de reprise des emballages pourrait contribuer à réduire pollution plastique de 30 %, selon le PNUE.
Il encourage les gouvernements à rendre ces approches plus attrayantes pour les entreprises. Cela pourrait faire en sorte que l’approche du magasin de recharge devienne plus courante.
De nombreux pays européens courent déjà systèmes de consignationqui permettent aux consommateurs d’échanger de l’argent lorsqu’ils retournent des articles tels que des bouteilles en plastique pour les recycler.
Le Royaume-Uni a récemment annoncé qu’il en introduirait un en 2025.
Le recyclage pourrait devenir plus facile et plus efficace
Le PNUE affirme également que le recyclage doit devenir plus stable et rentable. Il propose de supprimer combustibles fossiles des subventions et l’application de directives de conception pour rendre les produits plus recyclables.
Cela pourrait faciliter recycler les emballages plastiques quotidiens à la maison et entraînent une réduction de 20 à 50 % de la pollution plastique.
Mieux encore, les emballages en plastique devraient être remplacés par des matériaux alternatifs comme le papier. Cela pourrait entraîner une baisse supplémentaire de 17 % pollution plastique.
La réduction des déchets plastiques pourrait-elle faire économiser de l’argent ?
Passer à un économie circulaire dans le plastique entraînerait des économies de près de 1,8 billion d’euros, compte tenu des coûts et des revenus du recyclage, selon le PNUE.
Les retombées bénéfiques pour la santé, le climat, la pollution de l’airles écosystèmes marins et les coûts liés aux poursuites seraient encore plus élevés à plus de 3 billions d’euros, affirme-t-il.
Le changement pourrait également créer 700 000 emplois d’ici 2040, selon le PNUE.
Les coûts de mise en œuvre des systèmes circulaires pourraient être mis à la charge des producteurs par le biais de prélèvements, réorientant les investissements destinés à la production de plastique et les obligeant à financer la collecte, recyclage et l’élimination responsable des plastiques.
Le rapport du PNUE précède les pourparlers à Paris du 29 mai au 2 juin, lorsque les pays négocieront un traité mondial visant à lutter contre les déchets plastiques.
Le rapport avertit qu’un retard de cinq ans dans une action concrète pourrait entraîner une augmentation de 80 millions de tonnes métriques de pollution plastique d’ici 2040.
Qu’adviendra-t-il des déchets plastiques restants ?
Même si ces réductions sont réalisées, il nous resterait encore 100 millions de tonnes de déchets plastiques à usage unique par an, selon le PNUE.
Il suggère de définir et de mettre en œuvre des normes de conception et de sécurité pour l’élimination des déchets non recyclables. Plastique déchets. Les fabricants devraient également être tenus responsables des produits libérant des microplastiques toxiques, entre autres réglementations.
Cependant, certains militants écologistes ont critiqué le PNUE pour avoir encouragé la pratique polluante de brûlant déchets plastiques, rapporte l’agence de presse Reuters.