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Comme beaucoup de leurs homologues européens, les agriculteurs grecs exigent que leur gouvernement fasse davantage pour améliorer leurs conditions de travail.
Des dizaines de tracteurs aux couleurs vives étaient garés mardi devant le Parlement grec, klaxonnant, alors que des milliers d’agriculteurs en colère contre les coûts de production élevés présentaient leurs revendications à Athènes.
« Sans nous, vous ne mangez pas », disait une banderole. Certains agriculteurs portaient de faux cercueils et des guirlandes funéraires comme symboles de leur sort.
Les agriculteurs, dont les revendications sont similaires à celles manifestées ailleurs en Europe, ont passé des semaines à organiser des blocages sporadiques le long des autoroutes et dans les villes rurales.
Parallèlement à la pression globale sur les coûts, nombre d’agriculteurs du centre de la Grèce sont encore sous le choc des inondations majeures de l’année dernière.
Le gouvernement de centre-droit a exprimé sa sympathie envers les agriculteurs, mais a déclaré que les contraintes budgétaires l’empêchent de répondre à toutes leurs demandes, au-delà de réductions substantielles des coûts de l’électricité.
Les manifestants estiment que cela ne suffit pas. Ils veulent une détaxe sur le carburant, une remise de dette, des mesures contre la concurrence étrangère et une indemnisation plus rapide des dommages causés par les catastrophes naturelles.
Les agriculteurs sont également frustrés par la majoration substantielle des prix en rayon par rapport à ce que les grossistes leur paient pour leurs produits.
Manolis Liakis, un agriculteur de l’île méridionale de Crète, a pointé du doigt les coûts du carburant. Il a déclaré que les agriculteurs paient l’essence plus de trois fois plus cher que les compagnies maritimes en raison des disparités fiscales.
« Nous ne pouvons pas produire et (vendre) nos produits à des prix ridiculement bas alors que le consommateur les achète à des prix extrêmement élevés », a-t-il déclaré.
Le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis a déclaré lundi dans une interview télévisée qu’il ne pouvait pas soutenir des allégements fiscaux et des concessions supplémentaires, mais qu’il souhaitait poursuivre les discussions avec les manifestants.
En signe de solidarité, des centaines d’étudiants ont rejoint les agriculteurs et ont protesté contre les projets du gouvernement visant à mettre fin au monopole de l’État sur l’enseignement universitaire.
Le gouvernement a retiré sa menace précédente de bloquer la manifestation de mardi. La police a été déployée pour aider à détourner le trafic routier, et une grande partie du centre d’Athènes a été bloquée aux automobilistes et aux transports publics.
Le rassemblement s’est terminé dans le calme, mais certains agriculteurs ont prévu de rester devant le Parlement toute la nuit et de repartir avec leurs tracteurs mercredi.