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La tentative de Marine Le Pen de séduire les électeurs juifs est-elle un stratagème cynique ou une tentative de recadrer le parti d’extrême droite controversé dans la politique moderne ?
Marine Le Pen a appelé tous les électeurs du Rassemblement National (RN – anciennement Front National) à se joindre à une prochaine marche contre l’antisémitisme.
La manifestation devrait avoir lieu dimanche. Elle est organisée par les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat pour protester contre la multiplication des actes antisémites en France depuis l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre.
« J’appelle tous nos membres et électeurs à venir se joindre à cette marche », a déclaré Le Pen, ancienne candidate d’extrême droite à la présidentielle, sur la radio RTL.
« Il est temps que les Français (…) expriment leur rejet absolu et total de la multiplication spectaculaire des actes visibles, voire de l’antisémitisme », a-t-elle déclaré.
« Cela fait très longtemps que nos compatriotes de confession juive n’ont pas été confrontés à des actes de ce type », a ajouté Le Pen, affirmant également que « des quartiers entiers ont été vidés en raison de l’avancée d’une idéologie que j’ai toujours combattue ». avec beaucoup d’énergie – idéologie islamiste. »
Ce soutien à la communauté juive est considéré comme un revirement stupéfiant par les commentateurs politiques.
Fondé par Jean-Marie, le père de Le Pen, le RN, dans ses deux versions, a longtemps été associé à l’antisémitisme.
Jean-Marie a été condamné pour cette pratique à plusieurs reprises au fil des ans mais, cette semaine encore, le président du RN Jordan Bardella a réaffirmé que l’ancien chef du parti n’était pas antisémite.
Il est peu probable qu’il soit présent à la marche de dimanche, mais Marine insiste sur le fait qu’elle le sera.
Les experts affirment qu’elle se positionne politiquement pour faire appel à la communauté juive craintive de France à l’approche des prochaines élections.
L’extrême gauche du pays a refusé de qualifier le Hamas d’organisation terroriste, ce qui a horrifié les Juifs français.
La communauté a également constaté une augmentation des délits antisémites, allant des graffitis sur des magasins juifs aux menaces de mort.
Ce comportement ouvre une nouvelle voie à Le Pen, qui semble s’appuyer sur un agenda anti-islamiste.
D’autres estiment que cette décision n’est pas seulement une tentative flagrante pour attirer les votes de la troisième plus grande communauté juive du monde, mais aussi une mesure prise par Le Pen pour tenter de normaliser le parti et rompre avec sa mauvaise réputation et son passé controversé. Jean-Marie Le Pen était connu pour ses « blagues » antisémites et pour avoir qualifié l’Holocauste de « détail » de l’histoire.
La France reste une nation politiquement divisée.
Le parti d’extrême gauche France Insoumise n’a cessé de qualifier le Hamas de « mouvement de résistance » et a souvent laissé entendre qu’Israël était responsable des attaques – ce que Le Pen utilisera probablement à son avantage pour attirer les électeurs.