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PARIS ― La leader d’extrême droite Marine Le Pen a revendiqué « une victoire idéologique » alors que le gouvernement d’Emmanuel Macron est parvenu à un compromis avec les conservateurs radicaux sur un projet de loi sur l’immigration en difficulté.
La coalition centriste du président français s’est orientée mardi vers l’introduction d’un projet de loi sur l’immigration beaucoup plus sévère que prévu initialement, le gouvernement acceptant de durcir l’accès aux prestations de l’État pour les immigrés récemment arrivés. Ces propositions font écho à certaines obsessions de longue date de l’extrême droite, notamment les idées de Jean-Marie Le Pen, fondateur du parti Rassemblement national, qui a fait campagne en faveur d’une « préférence nationale », ce qui signifiait exclure les étrangers des allocations publiques et logements sociaux.
Même si les propositions avancées par le parti Renaissance de Macron ne vont pas aussi loin, le Rassemblement national se réjouit de la décision du gouvernement de faire ce qu’il considère comme un pas dans sa direction.
« Sous la pression des électeurs du Rassemblement national, ce projet de loi va durcir les conditions d’immigration », a déclaré Le Pen aux journalistes à l’Assemblée nationale. « Nous pouvons saluer un progrès idéologique, une victoire idéologique du Rassemblement national, car il sera désormais inscrit dans la législation qu’il existe une priorité nationale », a-t-elle déclaré, ajoutant que ses députés voteraient pour la législation de compromis.
Après la défaite retentissante du projet de loi phare de Macron sur l’immigration la semaine dernière, lorsqu’il a été rejeté par l’Assemblée nationale sans débat, le gouvernement a chargé une commission mixte de sénateurs et de députés de trouver un compromis. Mais le gouvernement a besoin du soutien du parti conservateur Les Républicains, devenu très intransigeant sur l’immigration, pour faire adopter son projet de loi au Parlement.
Mardi, la commission mixte est parvenue à un compromis sur un projet beaucoup plus dur que celui initialement déposé par le gouvernement. Il prévoit une attente obligatoire de cinq ans pour les immigrants non européens qui n’ont pas d’emploi avant de pouvoir prétendre aux allocations de logement et aux allocations familiales.
La Première ministre française Elisabeth Borne a cependant défendu le contenu du projet de loi, arguant qu’il contenait certaines mesures progressistes, notamment l’interdiction de placer les migrants illégaux mineurs dans des centres de détention et des procédures plus faciles pour les travailleurs sans papiers pour obtenir leurs papiers.
« Arrêtez de faire des slogans, des postures et de laisser entendre qu’il y a une similitude entre notre projet de loi et les positions de l’extrême droite », a-t-elle déclaré. « L’extrême droite défend la préférence nationale. Nous croyons en l’intégration [foreigners] par le travail. »
Temps de calcul
Le gouvernement français fait face à un test majeur sur son projet de loi sur l’immigration alors qu’il cherche à réprimer la résurgence d’une extrême droite et à répondre à une opinion publique durcie sur les questions de migration et de contrôle des frontières. Mais des doutes ont surgi quant à la capacité de Macron à gouverner la France après qu’une défaite aux élections législatives de l’année dernière lui ait coûté sa majorité à l’Assemblée nationale.
Si certaines de ces mesures ont été introduites dans plusieurs autres pays, dont le Royaume-Uni, elles sont considérées par la gauche comme une rupture avec les principes universalistes sacrés de la France car elles introduisent une discrimination sur la base de la nationalité.
Les socialistes et le parti d’extrême gauche France Insoumise ont critiqué le gouvernement pour avoir cédé aux conservateurs et à l’extrême droite pour parvenir à un accord sur l’immigration.
Le camp de Macron « devient comme Le Pen » et « le Rassemblement national se réjouit que les articles les uns après les autres [centrists] « Nous appliquons les mesures de Marine Le Pen », a déclaré la députée d’extrême gauche Danièle Obono. » a déclaré LCP.
Ils « ont franchi toutes leurs lignes rouges et maintenant ils franchissent les lignes ‘bleu marine' », a ironisé Boris Vallaud, président du groupe parlementaire socialiste, en référence au prénom du leader du Rassemblement national.
Les députés de Renaissance ont fait valoir que le gouvernement et les forces de l’opposition devaient parvenir à un accord sur un sujet cher aux électeurs. La migration est devenue un sujet de préoccupation en France dans les récents sondages.
Mais un projet de loi de compromis durci risque de diviser la coalition de Macron, les centristes de gauche menaçant de ne pas voter pour un projet de loi beaucoup plus dur.
Mardi soir, des hommes politiques appartenant à la coalition centriste de Macron devaient assister à une réunion d’urgence avec le président français à l’Elysée, quelques heures avant le vote.
L’Assemblée nationale devrait voter peu après.
Cette histoire a été mise à jour.