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© Reuter. PHOTO DE DOSSIER : Le logo du cabinet de conseil McKinsey and Company est visible lors du rassemblement de startups et de leaders de haute technologie de haut niveau, Viva Tech, à Paris, France, le 16 mai 2019. REUTERS/Charles Platiau
Par Nate Raymond
(Reuters) – Le cabinet de conseil McKinsey & Co a accepté de payer 78 millions de dollars pour résoudre les réclamations des assureurs-maladie et des régimes d’assurance maladie américains selon lesquels il aurait alimenté une épidémie de dépendance aux opioïdes grâce à son travail pour des sociétés pharmaceutiques, dont le fabricant d’OxyContin Purdue Pharma.
Le règlement a été divulgué dans des documents déposés vendredi devant le tribunal fédéral de San Francisco. Il s’agit du dernier d’une série d’accords conclus par McKinsey pour résoudre les poursuites judiciaires liées à l’épidémie d’opioïdes aux États-Unis.
Les plaignants ont accusé McKinsey, l’un des principaux cabinets de conseil mondiaux, de contribuer à la crise meurtrière des médicaments en aidant les fabricants de médicaments, dont Purdue Pharma, à concevoir des plans marketing trompeurs et à augmenter les ventes d’analgésiques.
McKinsey avait auparavant versé 641,5 millions de dollars pour résoudre les réclamations des procureurs généraux des États et 230 millions de dollars supplémentaires pour résoudre les réclamations des gouvernements locaux. Il a également réglé des cas de tribus amérindiennes.
Le règlement du recours collectif de vendredi, qui nécessite l’approbation d’un juge, résout les réclamations des soi-disant tiers payants, comme les assureurs qui fournissent des prestations de santé et de bien-être.
Paul Geller, l’avocat des plaignants, a déclaré dans un communiqué que la crise de la drogue était causée par une offre excédentaire de drogues dangereuses et addictives, et que l’affaire visait à « récupérer une partie de l’argent dépensé pour les pilules sur-prescrites ».
McKinsey n’a pas admis avoir commis d’actes répréhensibles. Dans un communiqué, la société a déclaré qu’elle continuait de croire que ses travaux antérieurs étaient licites. Il a également indiqué qu’il s’était engagé en 2019 à ne plus conseiller ses clients sur aucune activité liée aux opioïdes.
Des milliers de poursuites ont été intentées par des États, des gouvernements locaux et des tribus amérindiennes, accusant les sociétés pharmaceutiques de minimiser les risques liés aux analgésiques opioïdes, et les distributeurs et les pharmacies d’ignorer les signaux d’alarme indiquant qu’ils faisaient l’objet d’un trafic illégal.
Le litige a abouti à plus de 50 milliards de dollars de règlements avec des fabricants de médicaments, des distributeurs et des chaînes de pharmacies.
Près de 645 000 personnes sont mortes aux États-Unis d’overdoses d’opioïdes, sur ordonnance ou illicites, entre 1999 et 2021, selon les Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis.
La Cour suprême des États-Unis a entendu plus tôt ce mois-ci une contestation déposée par l’administration du président Joe Biden contre le règlement de faillite de plusieurs milliards de dollars de Purdue Pharma, résolvant les réclamations connexes contre le fabricant de médicaments.