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C’est une sorte de contre-sommet. La faction de l’Union a invité des administrateurs de district et des maires de toute l’Allemagne à un « sommet municipal » sur la politique des réfugiés. Plus de 200 ont donné leur accord, dont la moitié n’appartient ni à la CDU ni à la CSU. La réunion doit avoir lieu jeudi soir dans le hall d’un bâtiment du Bundestag. C’est aussi une réaction au sommet sur les réfugiés organisé par la ministre de l’Intérieur Nancy Faeser (SPD) à la mi-février.
La réunion de Faeser s’était terminée sans aucun résultat significatif. Les représentants des municipalités ont été déçus – également parce qu’Olaf Scholz ne s’est pas senti obligé de participer à la réunion malgré l’explosivité. Aujourd’hui, le chef de la CDU, Friedrich Merz, veut montrer qu’il prend les besoins des municipalités plus au sérieux que le chancelier.
Le groupe parlementaire de l’Union a lancé « Nous écoutons » comme devise de son sommet. Il y aura non seulement une table ronde avec des politiciens locaux, mais aussi un point « micro ouvert » à l’ordre du jour, où les invités pourront exprimer leurs souhaits et leurs besoins.
20 députés de l’Union l’ont vu différemment
Lorsqu’il s’agit d’accueillir des réfugiés, les villes et les communautés « atteignent de plus en plus leurs limites », dit Merz, « les appels à l’aide au gouvernement fédéral sont largement ignorés ». Les lettres des maires et des administrateurs de district au chancelier fédéral « sont tout simplement restées sans réponse ». Un coup d’œil aux chiffres devrait suffire « pour faire comprendre au gouvernement allemand l’ampleur du problème : en moyenne, environ 30 000 demandeurs d’asile par mois arrivent actuellement en Allemagne », déclare Merz. Mais le feu se dispute sur la façon d’y réagir.
Cependant, la CDU et la CSU se disputent depuis longtemps beaucoup plus violemment sur les questions de migration et d’intégration que ne le fait actuellement la coalition des feux de circulation. Parfois, la continuation de la communauté des factions faisait même l’objet d’un débat. Il y avait aussi des différences importantes au sein de la CDU. Pour le dire poliment, Merz n’était pas enthousiasmé par la politique d’Angela Merkel en matière d’asile en 2015/2016.
En décembre dernier, on pouvait encore vivre une retombée de ces vieux débats au Bundestag. Lors du vote sur la loi sur le séjour, 20 députés de l’Union se sont abstenus au lieu de rejeter la loi – comme la majorité du groupe parlementaire. Parmi ceux qui se sont abstenus figuraient de nombreux chrétiens-démocrates bien connus comme Armin Laschet, Hermann Gröhe, Helge Braun, Norbert Röttgen, Monika Grütters et Annette Widmann-Mauz. Certains les ont appelés « les Merkeliens » après le vote.
L’Union veut surtout réduire le nombre de réfugiés
Mais Merz a depuis tenté de resserrer les rangs. Il y a eu deux soi-disant réunions ouvertes aux factions. Dans le premier, les députés ont débattu de la politique d’asile, dans le second, de la loi sur la nationalité. Entre-temps, le groupe parlementaire s’est mis d’accord sur des points de vue communs au-delà des anciennes frontières. Ils sont exposés dans un « document de position » de onze pages intitulé « Pour l’humanité et l’ordre dans la politique d’asile et de réfugiés ». Le chef du groupe régional de la CSU, Alexander Dobrindt, veut le présenter jeudi aux politiciens locaux.
Dans le document, la faction de l’Union reconnaît expressément le droit fondamental à l’asile et la Convention de Genève sur les réfugiés. « Notre image chrétienne de l’humanité exige un soutien pour les personnes dans le besoin », dit-il dès la première page. Mais alors, l’essentiel est de réduire le nombre de réfugiés entrants. « Pour que l’Allemagne puisse assumer sa responsabilité humanitaire, la migration irrégulière doit être limitée et sensiblement réduite grâce à des mesures efficaces », indique-t-il.
Entre autres choses, l’Union veut « élargir l’agence européenne de protection des frontières Frontex en une véritable police des frontières et garde-côtes aux pouvoirs souverains » et mettre en place « des centres de décision gérés par l’Europe aux frontières extérieures de l’UE » « dans lesquels il devrait vérifier s’il existe ou non un droit d’asile ». Cependant, ceux qui ont le droit de rester en Allemagne devraient se voir offrir « toutes les options pour une intégration réussie ».
La faction Union prône également la création d’une agence « travail et séjour ». Dans cette nouvelle agence fédérale pour l’immigration, les spécialistes devraient recevoir « un service d’une source unique » allant du placement, en vérifiant les conditions d’entrée, au visa nécessaire et au permis de séjour après l’arrivée en Allemagne, selon le document de position. Pour que cela réussisse, cette agence devrait prendre en charge toutes les procédures d’immigration qui sont actuellement menées par les missions diplomatiques allemandes, les États fédéraux et les municipalités et qui ne sont pas des procédures d’asile.
« Nous voulons discuter de nos propositions avec les représentants des villes et des districts », explique Merz. Après Pâques, la faction de l’Union « apportera ensuite les conclusions de nos réunions sous la forme d’une motion au Bundestag allemand ». La faction Union – depuis qu’elle est dans l’opposition – ne peut pas faire plus.