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Athènes (AFP) – L’ancien Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis, qui espère décrocher la majorité absolue aux élections générales de la semaine prochaine, est crédité d’avoir ramené son pays criblé de dettes sur la voie de la croissance.
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Il est sur la bonne voie pour remporter le vote malgré un scandale d’écoutes téléphoniques et un accident de train dévastateur en février, qui ont porté un coup à son profil de réformateur libéral.
Mitsotakis, descendant d’une dynastie conservatrice importante dans la politique grecque depuis des décennies, brigue un deuxième mandat consécutif de quatre ans en tant que Premier ministre.
Son parti conservateur Nouvelle Démocratie est arrivé premier lors des élections générales du mois dernier, mais avec des voix insuffisantes pour une majorité parlementaire viable.
Dans le but d’obtenir une victoire encore plus large et de gouverner seul, Mitsotakis a refusé un mandat pour former un gouvernement après le vote du 21 mai, et une deuxième élection a été déclenchée.
Le diplômé de Harvard, âgé de 55 ans, qui travaillait pour le cabinet de conseil financier américain McKinsey, a offert à son pays un rare répit face à l’instabilité économique face aux bouleversements mondiaux dont le Covid et la guerre en Ukraine.
La remarquable reprise économique de la Grèce après la pandémie est l’un des principaux sujets de discussion de Mitsotakis, en plus des lourdes dépenses de défense.
– Record économique –
Bien que la Grèce ait perdu des revenus touristiques vitaux pendant Covid, elle a enregistré une croissance de 8,3 % en 2021 et de 5,9 % en 2022.
Les questions économiques restent néanmoins au cœur des préoccupations des électeurs. L’ancien premier ministre de gauche Alexis Tsipras a déclaré que les chiffres encourageants démentent la pauvreté croissante et les salaires qui ne parviennent pas à suivre le rythme de la hausse des prix.
Les conservateurs de Mitsotakis affirment avoir augmenté la production nationale de 29 milliards d’euros (31,4 milliards de dollars) au cours de leurs quatre années au pouvoir.
Ils affirment également avoir supervisé la plus grande mise à niveau des infrastructures depuis 1975, y compris les autoroutes, les aéroports, les ports et les marinas.
Lorsqu’une collision frontale dévastatrice a tué 57 personnes en février, l’administration Mitsotakis a d’abord imputé la tragédie à une erreur humaine, avant de reconnaître l’état lamentable du réseau ferroviaire.
Il dit que son gouvernement a réduit 50 impôts, augmenté le salaire minimum et soutenu les entreprises et les particuliers par le biais des fermetures et de l’inflation avec des programmes de soutien d’une valeur de plus de 57 milliards d’euros.
Il a promis de ne prélever aucun nouvel impôt et s’est engagé à embaucher 10 000 médecins et infirmières pour le système de santé publique en sous-effectif.
Faire la cour aux jeunes électeurs
Élu pour la première fois au parlement en 2004, Mitsotakis est devenu le chef de la Nouvelle Démocratie en 2016 et a pris la tête de la Grèce en 2019, battant Tsipras, qui avait été premier ministre pendant certaines des années économiques les plus difficiles de la Grèce.
Né à Athènes en 1968, Mitsotakis est issu d’une dynastie politique.
Son père Konstantinos Mitsotakis a été Premier ministre de 1990 à 1993.
Sa sœur Dora Bakoyannis était maire d’Athènes et ministre du gouvernement. Son fils est l’actuel maire de la capitale.
Grand, mince et tendu, Mitsotakis a cessé de porter des cravates pendant la campagne électorale et a courtisé les selfies avec des adolescents dans le but de paraître sympathique.
Mais il est maladroit dans les foules et a du mal à se débarrasser de son image élitiste.
Écoutes téléphoniques, masques et migrants
Au début de la pandémie, Mitsotakis a été applaudi pour avoir gardé un couvercle sur les décès par virus.
Mais il a provoqué l’indignation au plus fort d’un verrouillage strict lorsque des photos de lui et de sa femme sont apparues lors d’un voyage à vélo sur le mont Parnitha, à 45 kilomètres (30 miles) d’Athènes.
Mitsotakis a été photographié debout parmi un groupe de pilotes de motocross, sans masque et en violation des règles de distanciation sociale.
Puis l’année dernière, un scandale d’écoutes téléphoniques illégales visant des journalistes et des personnalités politiques, dont le chef de l’opposition socialiste Nikos Androulakis, a porté un nouveau coup à son bilan.
Mitsotakis a cherché à courtiser la base conservatrice avec une ligne dure sur la migration.
La Grèce est un point d’atterrissage pour des dizaines de milliers de personnes traversant la mer Méditerranée vers l’Europe, dont beaucoup fuient les conflits ou la pauvreté.
Le mois dernier, son gouvernement s’est mérité l’opprobre international pour des images montrant des migrants refoulés de force vers la mer et mis à la dérive.
Et cette semaine, après une tragédie migratoire au large de la Grèce au cours de laquelle au moins 78 personnes sont mortes et des centaines sont portées disparues, les Nations Unies ont souligné : « Le devoir de secourir sans délai les personnes en détresse en mer est une règle fondamentale du droit maritime international.
© 2023 AFP