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© Reuter. PHOTO DE DOSSIER : La Première ministre italienne Giorgia Meloni fait des gestes lors d’une déclaration commune avec le Premier ministre slovène Robert Golob (non représenté), au Palazzo Chigi, à Rome, en Italie, le 14 novembre 2023. REUTERS/Remo Casilli/File Photo
(Reuters) – Moody’s (NYSE:) a laissé vendredi la note de la dette souveraine italienne à Baa3, un cran au-dessus de la note spéculative, mais a relevé la perspective de négative à stable, ce qui constitue un coup de pouce inattendu pour le gouvernement du Premier ministre Giorgia Meloni.
La plupart des analystes s’attendaient à ce que l’agence laisse inchangées la note et les perspectives de l’Italie.
Moody’s avait placé la troisième économie de la zone euro sous perspective négative en août de l’année dernière, à la suite de l’effondrement du gouvernement et en pleine crise énergétique.
« La décision de faire passer la perspective de négative à stable reflète une stabilisation des perspectives concernant la force économique du pays, la santé de son secteur bancaire et la dynamique de la dette publique », a déclaré Moody’s.
Moody’s est la quatrième agence à examiner l’Italie le mois dernier. S&P Global, DBRS et Fitch ont tous laissé leurs notations et perspectives inchangées.
Le ministre de l’Économie, Giancarlo Giorgetti, a salué cette annonce.
« C’est une confirmation qu’en dépit de nombreuses difficultés, nous travaillons bien pour l’avenir de l’Italie », a-t-il déclaré dans un communiqué.
« A la lumière du jugement exprimé par Moody’s et les autres agences de notation, nous espérons que les politiques budgétaires prudentes, responsables et sérieuses du gouvernement… seront confirmées par le Parlement », a-t-il ajouté.
Le budget du gouvernement pour 2024 est actuellement soumis au Parlement italien.
L’économie italienne a stagné au troisième trimestre par rapport aux trois mois précédents, selon les données préliminaires publiées le mois dernier, après s’être contractée de 0,4% entre avril et juin. Les analystes prévoient que l’activité restera faible au cours des prochains trimestres.
La Commission européenne prévoit mercredi que la dette italienne, proportionnellement la deuxième plus élevée de la zone euro, augmenterait légèrement, passant de 140 % de la production nationale prévue cette année à 141 % en 2025.
L’écart entre les rendements des obligations italiennes à 10 ans et leurs équivalents allemands est nettement plus large que celui de tout autre pays de la zone euro par rapport à l’Allemagne. Il s’est toutefois rétréci à moins de 1,75 point de pourcentage (175 points de base) après un récent sommet de 209 points de base le 9 octobre.