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© Reuter. Un vendeur de fruits s’occupe d’un client sur un marché extérieur à Beijing, Chine le 12 janvier 2024. REUTERS/Florence Lo
Par Jamie McGeever
(Reuters) – Un aperçu de la journée à venir sur les marchés asiatiques.
Les signes de fatigue à Wall Street et les données mitigées sur l’inflation chinoise donneront le ton aux marchés asiatiques lundi, les attentes croissantes d’un changement de politique historique de la part de la Banque du Japon plus tard ce mois-ci étant également susceptibles de stimuler la monnaie et le yen.
Le calendrier économique de l’Asie est léger, avec seulement la lecture finale du PIB japonais du quatrième trimestre à l’ordre du jour. Un sondage Reuters suggère que l’économie a évité une récession technique grâce à des dépenses des entreprises en usines et équipements plus importantes que prévu.
Les données sur l’inflation en Chine samedi ont montré que l’inflation des prix à la consommation était nettement plus élevée que prévu, mais que la déflation des prix à la production s’est encore accélérée.
L’inflation annuelle à la consommation a atteint 0,7%, le plus haut depuis près d’un an et un signe que l’économie est en train de reflater et que la bataille contre la déflation pourrait tourner en faveur des décideurs politiques.
Mais l’indice des prix à la production a chuté de 2,7% sur un an, plus que prévu et c’est le 17e mois consécutif de baisse des prix sur une base annuelle. Les pressions sur les prix des pipelines restent négatives.
La déflation est l’une des plus grandes préoccupations des investisseurs concernant la Chine. Les tensions commerciales bouillonnantes entre les États-Unis et la Chine en sont une autre, et vendredi Bloomberg a rapporté que Washington envisageait des sanctions contre plusieurs entreprises technologiques chinoises, notamment le fabricant de puces ChangXin Memory Technologies, dans le but de restreindre davantage le développement chinois de semi-conducteurs avancés.
Les capitaux quittent la Chine depuis un certain temps, mais les analystes de l’Institut de la finance internationale estiment que la tendance pourrait s’inverser : la Chine a enregistré en février son premier afflux de capitaux propres en six mois et le plus important depuis plus d’un an.
Les échanges sur le yen japonais, quant à eux, s’intensifient à mesure que la réunion politique de la BoJ des 18 et 19 mars approche et que les spéculations se multiplient selon lesquelles elle mettrait un terme à des années de politique ultra accommodante et de taux d’intérêt négatifs.
Le yen a enregistré la semaine dernière sa meilleure semaine depuis juillet, en hausse de 2% par rapport au dollar. De l’autre côté du taux de change dollar/yen, les traders voient désormais la Fed réduire ses taux en juin.
Le dollar/yen pourrait avoir davantage de marge de baisse si les hedge funds et les spéculateurs continuent de couvrir leur position courte sur le yen, qui était la plus importante depuis six ans fin février. Les données montrent que les fonds ont réduit ce montant d’environ 10 % au cours de la semaine précédant le 5 mars.
Le contexte mondial de l’ouverture asiatique de lundi est mitigé. D’une part, des signes pointent vers une baisse des taux aux États-Unis et dans la zone euro à partir de juin. Mais d’un autre côté, certains signes montrent que le remarquable rallye de Wall Street s’essouffle.
Le Nasdaq et le Nasdaq ont terminé en baisse la semaine dernière. Il ne s’agit peut-être que de la troisième baisse hebdomadaire en 19 pour les deux, mais elle s’est produite malgré une baisse notable des rendements du Trésor et la plus forte perte hebdomadaire du dollar cette année.
Voici les principaux développements qui pourraient donner une meilleure orientation aux marchés lundi :
– PIB du Japon (T4, final)
– Masse monétaire japonaise (février)
– Adjudication d’obligations américaines à 3 ans
(Par Jamie McGeever ; édité par Josie Kao)