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Moscou se prépare à confisquer les avoirs des pays « hostiles » de l’UE en représailles si le bloc poursuivait sa proposition visant à saisir les bénéfices des avoirs russes gelés, a déclaré dimanche un haut responsable russe.
L’avertissement de Viatcheslav Volodine, président de la chambre basse du Parlement russe, intervient après que la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré vendredi que l’exécutif européen étudiait les actifs de l’État russe sanctionnés comme un moyen d’aider l’Ukraine déchirée à se reconstruire. Cette décision, a-t-elle souligné, s’aligne sur une décision politique antérieure de tenir Moscou pour responsable de la reconstruction de l’Ukraine après l’invasion totale du pays par le président russe Vladimir Poutine.
Volodine, un allié de Poutine, a clairement indiqué que si l’UE allait de l’avant avec cette proposition, la réaction de Moscou lui infligerait davantage de souffrances économiques que l’inverse.
« Un certain nombre de responsables politiques européens, menés par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, ont une fois de plus commencé à parler du vol des fonds gelés de notre pays afin de poursuivre la militarisation de Kiev », a déclaré Volodine dans un communiqué sur Telegram.
« Une telle décision nécessiterait une réponse symétrique de la part de la Fédération de Russie. Dans ce cas, bien plus d’actifs appartenant à des pays hostiles seront confisqués que nos fonds gelés en Europe », a-t-il déclaré.
Selon von der Leyen, une « véritable proposition » devrait être présentée début décembre. Les ministres des Finances de l’UE examinent les principes qui sous-tendront un tel mécanisme.
« Nous présenterons une proposition visant à trouver un moyen d’utiliser le produit de ces actifs qui profitent actuellement à un nombre limité d’institutions financières dans l’Union européenne », a-t-elle déclaré. La plupart des actifs sanctionnés sont situés en Belgique, avec pas moins de 180 milliards d’euros détenus chez Euroclear, le dépositaire de titres.
Mais l’idée se heurte à des défis techniques, la Banque centrale européenne avertissant que l’exploitation de ces bénéfices pourrait encourager d’autres banques centrales à abandonner leurs actifs libellés en euros, affaiblissant à terme l’euro lui-même, a rapporté le Financial Times.
Le Royaume-Uni et les États-Unis, qui constituent le groupe des plus grandes économies du G7, ont tous exprimé leur soutien à l’idée de l’UE.