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Mot éditorial : Maintenir la résistance aux antimicrobiens en tête de l’ordre du jour
Par Amalie Holmgaard Mersh
« Des efforts accrus pour réduire la consommation inutile d’antibiotiques sont impératifs pour lutter contre la menace de santé publique que représente la RAM. [antimicrobial resistance]», a déclaré la semaine dernière Andrea Ammon, directrice du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC).
Les nouvelles concernant la RAM, qui entraîne chaque année plus de 35 000 décès dans l’UE/EEE, sont rarement encourageantes.
Cependant, un rapport publié la semaine dernière par l’ECDC, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) et l’Agence européenne des médicaments (EMA), a souligné une évolution plus positive en concluant que les pays qui ont « diminué leur consommation d’antibiotiques chez les animaux et les humains ont constaté une réduction des bactéries résistantes aux antibiotiques ».
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’utilisation abusive et excessive d’antimicrobiens chez les humains, les animaux et les plantes est le principal moteur de la RAM.
Action contre la RAM au niveau de l’UE au-delà des élections
Au cours des dernières années, un certain nombre de mesures ont été prises au niveau européen, notamment en faisant de la RAM l’une des trois principales menaces pour la santé.
Néanmoins, en novembre 2023, les chiffres de l’ECDC ont montré que la consommation d’antibiotiques chez l’homme dans l’UE/EEE a de nouveau augmenté en 2022 après une baisse entre 2019 et 2022. Cela a été qualifié de « préoccupant, montrant qu’une action urgente et ambitieuse est nécessaire » par le ministère de la Santé de l’UE. Commissaire Stella Kyriakides.
La présidence belge a annoncé qu’elle aborderait la question de la RAM et a prévu une conférence sur ce sujet du 6 au 8 mai.
Selon le ministre belge de la Santé, Frank Vandenbroucke, un autre élément important est le projet 2024 de l’Autorité européenne de réponse aux urgences et aux urgences sanitaires (HERA) visant à soutenir davantage les contre-mesures médicales contre la RAM.
Leurs actions comportent une série d’éléments, notamment ceux visant à encourager la recherche et le développement de nouveaux antibiotiques.
Il s’agit d’un élément particulièrement épineux de la révision de la législation pharmaceutique européenne, qui fait actuellement l’objet de négociations au Conseil et au Parlement européen.
Au Parlement, les partis politiques restent profondément divisés sur la meilleure façon de créer de nouvelles incitations pour que les sociétés pharmaceutiques développent des antibiotiques dont ils ont désespérément besoin. Les prochaines étapes seront le vote prévu sur le dossier en commission de la santé le 11 mars et le vote en plénière actuellement prévu le 10 avril.
Les travaux sur la révision du secteur pharmaceutique devraient se poursuivre après les élections européennes de juin, tout comme d’autres éléments visant à lutter contre la RAM afin d’atteindre l’objectif de l’UE consistant à réduire la consommation d’antimicrobiens chez l’homme de 20 % en 2030.
En attendant, bien que la RAM soit une pandémie lente, il est crucial de maintenir ce sujet en tête de l’ordre du jour.
Actualités de l’UE
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- La situation des réfugiés ukrainiens doit rester « en tête » de l’agenda politique, prévient l’OMS
- L’Allemagne adopte une loi controversée pour légaliser le cannabis
- L’accord de l’UE sur l’amélioration de la qualité de l’air ne s’aligne pas sur les normes de l’OMS
- Gabriella Fesus nouvelle directrice de la DG SANTE
- La situation des réfugiés ukrainiens doit rester « en tête » de l’agenda politique, prévient l’OMS. Alors que l’Ukraine entre dans sa troisième année de guerre, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a souligné l’importance de continuer à fournir un soutien médical et social aux réfugiés et a appelé à un engagement politique fort de la part de l’UE. « Il est très important de maintenir le débat sur les réfugiés en tête de l’agenda politique, compte tenu du déclin du soutien et de la réduction du volontariat », a prévenu le Dr Nino Berdzuli, représentant de l’OMS en Pologne et envoyé spécial pour les pays d’accueil de réfugiés, dans un entretien avec le bureau d’Euractiv. Clara Bauer-Babef.
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L’Allemagne adopte une loi controversée pour légaliser le cannabis. Après des mois de retard, la loi controversée visant à légaliser partiellement le cannabis en Allemagne a finalement été adoptée par le Bundestag vendredi 23 février, ouvrant la voie à la légalisation de la possession et de la culture de cette drogue d’ici avril. « Aujourd’hui, nous adoptons une loi très importante, par laquelle nous modifions fondamentalement notre politique de contrôle du cannabis », a déclaré le ministre allemand de la Santé, Karl Lauterbach, au Bundestag. Oliver Noyan en a plus. -
L’accord de l’UE sur l’amélioration de la qualité de l’air ne parvient pas à s’aligner sur les normes de l’OMS. L’accord provisoire sur de nouvelles règles relatives à la qualité de l’air dans l’UE est salué comme un pas en avant, même s’il ne correspond pas aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Les institutions européennes sont parvenues à un accord mardi soir (20 février) sur les règles révisées en matière de qualité de l’air ambiant dans le cadre du plan d’action zéro pollution, visant l’objectif zéro pollution de l’air, de l’eau et du sol d’ici 2050. L’accord a été salué par le principal négociateur du Parlement européen, Javí Lopez, qui l’a qualifié de « étape majeure dans nos efforts continus pour garantir un avenir plus propre et plus sain pour tous les Européens ». Amalie Holmgaard Mersh a rapporté ici. - Gabriella Fesus est la nouvelle directrice de la DG SANTE. Sans mentionner de date d’effet, la Commission européenne a annoncé mardi 27 février avoir nommé Gabriella Fesus comme nouvelle directrice du « Soutien politique et administratif » de la DG SANTE. Fesus est actuellement chef de l’unité « Inclusion et protection sociales, santé et démographie » à la direction générale des partenariats internationaux, mais elle occupe des postes au sein de la Commission depuis 2005. Pour en savoir plus, cliquez ici.
Nouvelles des capitales
VARSOVIE
Pour la cinquième année consécutive, la Pologne nage sur la voie lente, se classant dernière dans la dernière édition de l’Atlas européen des politiques de contraception 2024. En savoir plus.
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La Pologne va promouvoir un nouveau programme d’éducation sanitaire dans les écoles. Les écoles polonaises espèrent introduire un programme d’éducation sanitaire très attendu, visant à répondre aux problèmes de santé publique et à promouvoir des modes de vie sains chez les enfants. En savoir plus.
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BRUXELLES
Le secteur biotechnologique belge est confronté à des défis d’accès au-delà des maladies rares. Malgré la position dominante de la Belgique en tant que deuxième industrie biotechnologique d’Europe et ses réalisations significatives en matière d’innovation médicale, la recherche d’un accès rapide et durable aux thérapies vitales reste problématique, pour la Belgique et l’Europe. En savoir plus.
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ATHÈNES
La Grèce se dote enfin d’un registre national du cancer, améliorant ainsi la surveillance de l’évolution de la maladie. Après des années de retard, le ministère grec de la Santé a mis en place un registre national des patients atteints de maladies néoplasiques. Le pays a été l’un des derniers pays de l’UE à avoir développé un registre du cancer ; Les patients et les médecins ont parlé d’un moment historique pour la Grèce. En savoir plus.
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STOCKHOLM
Mise en service d’une nouvelle stratégie suédoise sur les maladies rares. La Suède prépare une stratégie nationale visant à améliorer les soins de santé pour les personnes atteintes d’une maladie rare. Ce plan, réclamé depuis longtemps, s’attaquera aux inégalités majeures en matière de soins parmi le demi-million de personnes vivant avec une maladie rare en Suède. En savoir plus.
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PRAGUE
Le rapporteur fictif tchèque examine les nouvelles propositions controversées du paquet pharmaceutique. Le Parlement européen (PE) affine sa position sur deux nouvelles propositions dans le cadre des délibérations en cours sur le paquet pharmaceutique de l’UE – une directive contestée et un règlement. L’eurodéputée tchèque Kateřina Konečná, rapporteure fictive du nouveau paquet pharmaceutique, est favorable à la proposition de la Commission européenne relative à une période réglementaire de protection des données, tout en critiquant le passage des notices médicales papier aux notices médicales numériques. En savoir plus.
[Edited by Nathalie Weatherald]