Customize this title in frenchObjectifs mondiaux de lutte contre la pauvreté et les inégalités « en péril » selon l’ONU

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words Nations Unies (États-Unis) (AFP) – Les objectifs que le monde s’est fixés pour réduire l’extrême pauvreté, améliorer l’accès à l’eau potable et prendre des mesures en faveur du développement durable pour toute l’humanité sont « en péril », ont déclaré les Nations Unies dans un rapport publié lundi. Publié le: 10/07/2023 – 18:34Modifié: 10/07/2023 – 18:33 « Si nous n’agissons pas maintenant, l’Agenda 2030 pourrait devenir l’épitaphe d’un monde qui aurait pu exister », prévient le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, dans le préambule d’un rapport évaluant les objectifs de développement durable de l’ONU pour 2030.En 2015, les États membres de l’ONU ont adopté 17 objectifs destinés à construire un avenir meilleur et plus durable pour le monde entier d’ici la fin de cette décennie. »Mais à mi-chemin de 2030, cette promesse est en péril », indique le rapport, avec plus de la moitié du monde susceptible d’être laissé pour compte. Les objectifs de développement durable « disparaissent dans le rétroviseur ».Les experts ont évalué 140 domaines cibles établis dans le cadre des objectifs de développement durable, allant de l’accès aux soins de santé et de la lutte contre le changement climatique à la lutte contre les inégalités et à l’égalisation de l’accès à l’énergie, note le rapport.Sur plus de 30 % des objectifs, soit aucun progrès n’a été signalé, soit même une régression a été constatée depuis 2015, et un écart modéré ou sévère par rapport à la trajectoire souhaitée a été observé chez environ la moitié d’entre eux.Par exemple, la pandémie de Covid-19 a mis fin à une tendance à la baisse de l’extrême pauvreté, définie comme le fait de vivre avec moins de 2,15 dollars par jour.Mais au rythme actuel, 575 millions de personnes vivront encore dans de telles conditions en 2030, la plupart en Afrique subsaharienne. C’est une baisse de 30% depuis 2015, mais loin de l’éradication espérée, indique le rapport. »De manière choquante, le monde est de retour à des niveaux de faim jamais vus depuis 2005″, indique le rapport. Un homme cherche de la nourriture dans une poubelle où les fruits et légumes jetés sont déposés au marché central de Buenos Aires — l’insécurité alimentaire reste un problème mondial majeur © Luis ROBAYO / AFP/Dossier Environ une personne sur trois (2,3 milliards) était confrontée à une insécurité alimentaire modérée ou grave en 2021, et la malnutrition infantile reste une « préoccupation mondiale », note-t-il. »Environ 1,1 milliard de personnes vivent actuellement dans des bidonvilles ou des conditions similaires dans les villes, et deux milliards de plus sont attendus dans les 30 prochaines années », indique le rapport.Les progrès en matière d’égalité des sexes sont « trop ​​lents »La pandémie, qui a mis en lumière la fragilité de nombreuses avancées, a eu un impact « dévastateur » sur l’éducation. La pandémie de coronavirus a eu un impact dévastateur sur l’accès mondial à l’éducation, beaucoup étant incapables d’aller à l’école en raison du manque d’accès aux appareils mobiles utilisés pour l’apprentissage à distance, comme l’enseignant philippin Kristhean Navales l’utilise ici en 2021 © Ted ALJIBE / AFP/Dossier Sans nouvelles mesures, seul un pays sur six atteindra l’objectif d’accès universel à l’enseignement secondaire d’ici 2030, et 84 millions d’enfants ne seront pas scolarisés, indique le rapport.En termes d’égalité des sexes, le rapport souligne des progrès « trop ​​lents », notant qu’au rythme actuel, il faudrait 286 ans pour combler le fossé de la protection juridique et abolir les lois discriminatoires, et 300 ans pour mettre fin au mariage des enfants.Et les pays en développement, « enterrés sous une montagne de dettes », sont « les plus durement touchés par notre échec collectif à investir dans les objectifs de développement durable », a déclaré Guterres, qui a appelé à plusieurs reprises à la réforme des institutions financières internationales. « Nous ne pouvons pas persister avec un système financier moralement en faillite et nous attendre à ce que les pays en développement atteignent des objectifs que les pays développés ont atteints avec beaucoup moins de contraintes », ajoute le rapport.Dans ce contexte, l’ONU appelle à un sommet les 18 et 19 septembre pour adopter « un plan de sauvetage » des objectifs.Cela demanderait un nouvel engagement politique fort des États membres, ainsi qu’un soutien à la proposition de Guterres d’un plan de relance de 500 milliards de dollars supplémentaires par an d’ici 2030 pour financer le développement durable.Malgré le sombre tableau dépeint par le rapport, l’ONU signale quelques signes encourageants. Proportion de la population mondiale vivant avec moins de 2,15 dollars par jour, sur la base des données de 2015-2019, et des projections pour 2020-2030 avant la pandémie de Covid-19 et des projections actuelles, selon les Nations Unies © Cléa PÉCULIER, Jan MROZINSKI / AFP La mortalité infantile, par exemple, a baissé de 12 % entre 2015 et 2021, et d’ici 2030, près de 150 pays devraient atteindre leurs objectifs dans ce domaine.L’accès à Internet a considérablement augmenté, avec 5,3 milliards de personnes connectées d’ici 2022, tandis que le nombre de décès liés au sida a chuté de 52 % depuis 2010.Depuis 2015, la proportion de la population ayant accès à l’eau potable ou à l’assainissement a également augmenté.Mais comme pour de nombreux objectifs de l’ONU, progrès ne signifie pas succès : 2,2 milliards de personnes n’avaient toujours pas accès à l’eau potable en 2022, et 419 millions n’avaient d’autre choix que de se soulager en plein air. © 2023 AFP

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