Customize this title in frenchOfficier détenu pour violences policières lors des émeutes de Marseille suite à la mort de Nahel

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words

La garde à vue d’un policier français dans la ville de Marseille a suscité une nouvelle polémique lundi quelques semaines après de violentes émeutes, l’appel des chefs de police pour la libération de l’officier suscitant la fureur de la gauche et l’inquiétude au sein de la justice.

Publié le:

3 minutes

La France a été secouée par plus d’une semaine d’émeutes qui ont commencé le mois dernier à la suite du meurtre de Nahel M., 17 ans, par un policier lors d’un contrôle routier à l’extérieur de Paris. L’officier a été inculpé et emprisonné avant le procès.

Lors de l’incident de Marseille, un homme du nom de Hedi, 21 ans, dit avoir été battu par quatre ou cinq hommes qu’il a identifiés comme étant des policiers lors de troubles dans la ville suite à la mort de Nahel M. au début du mois.

Il dit avoir également été touché à la tête par une balle explosive tirée par la police. Il a subi des opérations et est maintenant rentré chez lui mais risque de perdre la vue d’un œil, selon son avocat.

En savoir plusBanlieues françaises : de nouvelles manifestations contre les violences policières enracinées dans des décennies de harcèlement et d’inégalités

Quatre policiers ont été inculpés la semaine dernière pour cet incident, dont l’un a été placé en détention provisoire avant le procès.

« Savoir qu’il est en prison m’empêche de dormir », a déclaré le chef de la police nationale française Frédéric Veaux dans une interview au journal Le Parisien publiée lundi.

« De manière générale, je pense qu’en amont d’un éventuel procès, un policier ne devrait pas être en prison, même s’il a pu commettre des fautes ou des fautes graves dans l’exercice de son travail », a-t-il ajouté.

Le chef de la police de Paris, Laurent Nunez, a tweeté qu’il partageait la position de Veaux.

Dans une interview à la télévision française, le président Emmanuel Macron a déclaré lundi comprendre « l’émotion » des forces de l’ordre après les récentes émeutes, tout en soulignant que « personne en République n’est au-dessus des lois ».

Interrogé sur les propos de Veaux, Macron s’est abstenu de réagir directement. « C’est (la décision d’emprisonner le policier) une décision qui a été prise par un juge, donc je ne vais pas la commenter. »

« Au-dessus de la justice » ?

Selon une source syndicale, qui a requis l’anonymat, plusieurs centaines de policiers marseillais se sont mis en arrêt maladie en signe de protestation contre la détention du policier.

D’autres ont répondu à l’appel du syndicat Unité SGP Police et se sont mis sous le soi-disant « code 562 » ce qui signifie qu’ils ne répondent qu’aux missions d’urgence et essentielles.

Mais dans une rare intervention publique, le haut magistrat de Marseille, Olivier Leurent, a appelé dans un communiqué à « la retenue afin que la justice puisse poursuivre l’enquête… sans pression et en toute impartialité ».

La figure de proue de France insoumise (LFI) de gauche dure, Jean-Luc Melenchon, a déclaré que les dirigeants français refusaient d’appeler la police « à respecter la loi » et que la police avait plutôt reçu le feu vert pour « faire la guerre ».

En savoir plusViolences policières : comment la France peut-elle lutter contre le profilage racial sans s’attaquer d’abord à la race ?

« C’est extrêmement grave, toute la hiérarchie policière se place au-dessus de la justice et des règles de la détention provisoire », a ajouté le chef du Parti socialiste Olivier Faure.

« Ce qui est en jeu ici, c’est la démocratie et le respect de l’Etat de droit. Le Parlement doit être convoqué de toute urgence », a-t-il ajouté.

Les propos du préfet de la police nationale étaient « scandaleux » et « extrêmement graves dans un Etat de droit », a déclaré Cécile Mamelin, vice-présidente du Syndicat des magistrats.

Le comportement de la police française, accusée par la critique d’être marqué par le racisme institutionnel, avait été scruté à la loupe avant même la mort de Nahel M.

Les procureurs français ont également ouvert une enquête sur une collecte en ligne pour le policier français qui a tué Nahel M. qui a reçu des promesses de plus de 1,6 million d’euros (1,7 million de dollars) avant sa fermeture début juillet.

(AFP)

Source link -57