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Les hommes politiques traditionnels doivent trouver leur propre solution face au nombre croissant de migrants, de réfugiés et de demandeurs d’asile en Europe, indépendamment de la montée attendue de l’extrême droite aux élections européennes, selon la secrétaire d’État belge aux Migrations, Nicole de Moor, qui présidera jeudi une réunion des ministres européens de la migration dans le cadre de la présidence belge du Conseil de l’UE, qui durera six mois.
« Je ne pense pas qu’on puisse vaincre l’extrême en gardant le silence sur les problèmes. Résoudre les problèmes est la solution », a déclaré De Moor, dont le pays est aux prises avec sa propre crise de l’asile ces dernières années.
Pour De Moor, qui fait partie d’une coalition de sept partis ayant des points de vue très différents sur la politique migratoire, des mesures concrètes doivent « montrer ce que [migration] le pacte veut dire quelle est la différence sur le terrain, pour qu’il devienne très rapidement clair qu’il ne s’agit pas seulement d’une réforme sur le papier mais sur le terrain.»
Le travail en cours sur la migration est distinct des élections belges et européennes de juin, a souligné De Moor, même si les sondages montrent une hausse du soutien aux partis d’extrême droite anti-immigration (en Belgique, le parti d’extrême droite Vlaams Belang est en tête dans les sondages). Mais il faut trouver une solution viable en matière de migration, a déclaré De Moor, car il est vital que l’Europe soit en mesure de répondre aux préoccupations sur cette question.
Le système d’asile doit revenir « à l’essentiel », a-t-elle déclaré. « L’asile est là pour protéger les personnes qui fuient la guerre et les persécutions. Mais quand les gens voient que cela est utilisé à d’autres fins, on perd leur soutien. »
La Belgique souhaite commencer dès que possible à mettre en œuvre l’accord sur la migration négocié par l’UE en décembre après des années d’impasse politique. Les nouvelles règles, qui doivent encore être formellement ratifiées, modifieront la manière dont le bloc limite l’entrée et les déplacements des migrants dans les pays de l’UE. Les ONG voient l’accord migratoire de décembre comme un virage radical vers la droite après des années de tentatives infructueuses pour s’entendre sur des réglementations qui fonctionnent pour les pays frontaliers de l’UE demandant de l’aide pour faire face à un afflux de demandeurs d’asile et d’autres pays arguant que les migrants arrivent dans un pays de l’UE et ensuite passer à un autre.
Pour De Moor, les citoyens devraient pouvoir chercher protection en Europe lorsqu’ils en ont besoin. « Chaque mur, chaque barrière qui existe pour contrôler l’accès au territoire doit être accompagné… d’une procédure juste, prévisible et juste pour protéger les personnes qui ont besoin de protection », a-t-elle déclaré. «Mais ceux qui n’ont pas besoin de protection et qui viennent pour des raisons économiques ne peuvent pas simplement venir et entrer. [through] cette même frontière.
Les ministres européens des migrations examineront mercredi les prochaines étapes de l’accord. L’accord politique est actuellement mis au point par des experts juridiques, après quoi De Moor espère le ratifier « dès que possible ».
Le Belge, membre du parti de centre-droit chrétien-démocrate et flamand (CD&V), souhaite ensuite recentrer l’attention politique sur l’action sur le terrain. Pour ce faire, la Belgique proposera une trajectoire de mise en œuvre avec différentes étapes et projets pilotes « dans lesquels nous mettons déjà en pratique une partie de ce qui doit être mis en œuvre à travers le bloc, par exemple dans certains endroits ».