Oxfam fait face à la controverse après la sortie de son « guide linguistique inclusif », qui demande aux travailleurs caritatifs de ne pas utiliser des phrases jugées coloniales ou patriarcales et de s’abstenir d’utiliser une terminologie genrée. Le guide propose également des alternatives pour référencer les personnes par âge. Les auteurs du guide reconnaissent que sa langue d’origine est celle d’une nation colonisatrice et que l’anglo-suprématie du secteur caritatif fait partie de sa colonialité. Oxfam a déclaré qu’il était fier de ses efforts pour un langage plus inclusif au sein de son organisation, tandis qu’un député conservateur a qualifié le document de « bizarre ».
Introduction
Oxfam, l’organisation internationale de développement qui travaille à mettre fin à la pauvreté, a sorti un nouveau « guide linguistique inclusif » de 92 pages qui a suscité la controverse. Le guide a demandé aux travailleurs caritatifs d’éviter d’utiliser une sélection de phrases jugées « coloniales » et « patriarcales ». Il a également averti les gens de s’abstenir d’utiliser une terminologie genrée et les a encouragés à envisager des formulations neutres pour « mère » et « père ».
Les auteurs du guide ont reconnu que sa langue d’origine est celle d’une nation colonisatrice et que l’anglo-suprématie du secteur caritatif fait partie de sa colonialité. Le guide existe pour soutenir les personnes qui doivent travailler et communiquer en anglais dans le cadre de cet héritage colonial.
Le guide linguistique inclusif d’Oxfam
Le guide linguistique inclusif d’Oxfam est un document de 92 pages qui fournit des conseils à ses travailleurs caritatifs sur le langage inclusif. Il avertit les travailleurs caritatifs d’éviter d’utiliser une sélection de phrases jugées « coloniales » et « patriarcales » et de s’abstenir d’utiliser une terminologie genrée.
Les auteurs du guide ont recommandé des alternatives pour référencer les personnes par âge. Ils ont suggéré que les travailleurs caritatifs puissent être plus respectueux en évitant les descripteurs tels que « jeunes », « personnes âgées » et « personnes âgées ». En fin de compte, la façon dont les travailleurs d’Oxfam se réfèrent aux personnes avec lesquelles ils travaillent dépend de la préférence de leurs clients. Le guide stipule que le personnel doit « respecter son choix » si les individus ont un nom de rôle préféré.
Les critiques du guide linguistique inclusif d’Oxfam
Le guide linguistique inclusif d’Oxfam a suscité la controverse après sa sortie. Un député conservateur a critiqué la brochure en la qualifiant de « bizarre » et a remis en question l’utilisation par l’organisme de bienfaisance de « temps et ressources précieux ». Le PDG d’Oxfam, Dhananjayan Sriskandarajah, a défendu la brochure lors d’une apparition à la télévision.
La présentatrice de télévision de Good Morning Britain, Kate Garraway, a déclaré que les gens s’étaient plaints que le guide était « un réveil devenu fou ». Mais M. Sriskandarajah a déclaré que le document était nécessaire pour informer la manière dont les travailleurs caritatifs mènent leurs activités, ce qui, selon lui, compte autant que ce qu’ils font.
L’importance du langage inclusif
Oxfam a déclaré qu’il était fier de ses efforts pour un langage plus inclusif au sein de son organisation. Un représentant d’Oxfam a affirmé que le guide n’était « pas normatif » et existait pour aider les auteurs « à communiquer d’une manière respectueuse de la diversité des personnes avec lesquelles nous travaillons ». Ils ont ajouté que « nous sommes fiers d’utiliser un langage inclusif ; nous ne réussirons pas à lutter contre la pauvreté en excluant les groupes marginalisés ».
Il est important de prendre en compte la manière dont nous utilisons le langage dans notre quotidien, y compris dans notre travail. Le langage inclusif est un moyen important de montrer la dignité et le respect de les gens avec qui nous travaillons. En éliminant les stéréotypes et en utilisant des termes neutres, nous créons un environnement plus inclusif pour tous.
Source link -57