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Les migrants « arrivent et ne parlent pas français. [They] Je n’ai pas d’amis, pas d’argent, pas de relations… Il est essentiel de les aider à s’intégrer », a déclaré un volontaire chrétien à Euronews.
« La migration doit être un choix libre ».
Tel sera le message du pape François à l’occasion de la 109e Journée mondiale des migrants et des réfugiés, le dimanche 24 septembre.
Cela arrive à un moment sensible, avec plus de 12 000 migrants arrivant en une semaine sur l’île italienne de Lampedusa.
La migration sera un thème majeur de la visite du Pape à Marseille, la deuxième plus grande ville de France.
Le Pontife se rendra dans la ville le samedi 23 septembre pour le « Rencontres Méditerranéennes« , un événement organisé par la Conférence épiscopale italienne qui vise à rassembler quelque 70 évêques de toutes les rives de la Méditerranée.
Il y a deux ans, le pape François a décrit la mer Méditerranée comme « le plus grand cimetière d’Europe », envoyant un message clair à l’Union européenne selon lequel il faut faire davantage pour sauver des vies en Méditerranée.
Le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, n’est certainement pas sur la même longueur d’onde. Cette semaine, il a déclaré que la France « n’accueillerait pas les migrants venant de Lampedusa ».
Un prêtre marseillais vient en aide aux mineurs non accompagnés
A Marseille, des paroisses comme Saint-Ferréol, située dans un coin animé du Vieux-Port, au sud de la ville, se sont engagées à accueillir les migrants.
Son recteur a eu envie d’agir lorsque de jeunes migrants ont occupé son sanctuaire.
Le curé se préparait pour la messe du 21 novembre 2017 lorsqu’un groupe de jeunes s’est rassemblé dans l’église.
« Ils voulaient passer la nuit ici », raconte Steves Babooram à Euronews. « Nous sommes parvenus à un accord et ils sont restés. Mais ils n’ont pas voulu partir ensuite. »
Le groupe a voulu se faire entendre car sa situation n’était pas correcte, a expliqué le prêtre.
Les jeunes hommes attendaient d’obtenir le statut de « mineur non accompagné » (UM), a-t-il poursuivi.
Avec cette reconnaissance, ils auraient droit aux soins de l’État français, quelle que soit leur nationalité ou leur situation sociale. Ils seront hébergés, formés et aidés à accéder aux emplois en demande.
« Combler les lacunes »
Cette expérience l’a amené à fonder Groupe Raphaëlune association de bénévoles aidant les migrants.
« Nous apportons un accompagnement pédagogique, mais c’est avant tout un accompagnement humain », a déclaré à Euronews Christian de Bénazé, coordinateur du Groupe Raphaël.
« Nous ne nous substituons pas aux services de l’Etat, nous ne pouvons pas les héberger, mais nous pouvons combler les lacunes. »
L’association prend en charge une cinquantaine de mineurs, leur propose des activités de loisirs et culturelles et accompagne leur insertion.
La plupart ont entre 16 et 17 ans et sont musulmans, ce qui ne fait aucune différence pour les volontaires chrétiens.
« La question est : comment pouvons-nous les aider ? » dit Bénazé.
« Ils arrivent et ne parlent pas français. [They] Je n’ai pas d’amis, pas d’argent, pas de relations… Il est essentiel de les aider à s’intégrer. »
« Rétablir la confiance et la fierté »
Une autre association, Actavista, partage la même conviction. Elle emploie des personnes en situation précaire pour travailler sur des projets de restauration.
Du Fort d’Entrecasteaux à Marseille à l’Abbaye de Montmajour en passant par le Château de Chambord, Actavista participe à la restauration de nombreux monuments classés et accompagne chaque année l’emploi de 500 personnes.
Plus d’un tiers des salariés sont des migrants.
« Plus leur situation est difficile, plus il est important de leur donner un bon travail. Restaurer des bâtiments historiques les aide à reconstruire leur vie », a déclaré à Euronews Pâquerette Demotes, directrice générale d’Actavista.
« C’est un tremplin vers l’emploi, mais nous ne voulons pas les garder longtemps. Notre rôle est de… les aider à reprendre l’habitude de travailler. »
Formés à la restauration des monuments patrimoniaux, les gens peuvent « rester de 9 à 10 mois et repartir dès qu’ils trouvent un emploi », précise Demotes.
« Beaucoup d’entre eux travaillent dans le secteur de la construction, tandis que d’autres trouvent des voies différentes. L’objectif principal est de les aider à trouver un emploi. »
« La Méditerranée est un lien »
Les évêques réunis à Marseille partagent le même sentiment : il est vital d’accueillir les immigrés.
Le cardinal Cristobal Lopez, archevêque de Rabat au Maroc, estime que « la Méditerranée est un lien » et non une frontière.
« Le rôle de l’Église n’est pas seulement d’aider les migrants mais aussi de réformer les mentalités », explique Rafic Nahra, archevêque du Patriarcat latin de Jérusalem.
« La culture ne peut qu’enrichir les gens, mais nous devons prendre soin des habitants qui ont peur de perdre leur identité et changer les attitudes des gens. »
« L’Europe ne peut pas mener une politique purement répressive », a ajouté Lopez. « Nous ne pouvons pas tout fermer. Nous avons besoin d’un moyen d’entrer, sinon les choses vont exploser. »