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La maire de Paris, Anne Hidalgo, a un message pour les rats qui envahissent la ville lumière : pourquoi ne pouvons-nous pas être amis ?
Après des années passées à lutter contre la vermine, l’administration d’Hidalgo a annoncé cette semaine son intention d’adopter une approche différente et de tenter de parvenir à un état de coexistence plus pacifique avec les rongeurs.
« Avec les conseils du maire, nous avons décidé de constituer une commission sur la question de la cohabitation », a annoncé Anne Souyris, adjointe à la santé publique de la ville, lors de la réunion du Conseil de Paris jeudi. Elle a ajouté que le groupe serait chargé de trouver la méthode de traitement des rats qui s’est avérée à la fois « efficace » et « pas insupportable » pour les Parisiens.
L’annonce implique une dérogation au plan anti-rats de la ville de 2017, une stratégie de 1,7 million d’euros qui impliquait l’installation de poubelles hermétiques dans toute la ville et l’utilisation intensive de raticides dans des milliers d’opérations d’extermination agressives.
L’annonce de Souyris a suscité des chahuts de la part d’hommes politiques comme Geoffroy Boulard, maire du 17e arrondissement de la ville, qui a exprimé à plusieurs reprises ses inquiétudes face à la « prolifération des rats » dans la ville.
« L’équipe d’Anne Hidalgo ne déçoit jamais » tweeté Boulard, exprimant son incrédulité face à l’approche douce du problème des rongeurs. « Paris mérite mieux.
Mais des associations de défense des animaux comme Paris Animals Zoopolis ont salué le pari de la ville sur des relations plus cordiales avec la population de rongeurs de la ville.
« Les méthodes actuelles sont inefficaces et cruelles », le groupe tweeté. « Mise en place d’un [working group] réfléchir et expérimenter de nouvelles méthodes est essentiel ; nous soutenons des alternatives autres que la lutte antiparasitaire.
Tsars et furets
Paris a toujours eu une relation intense avec ses rats-habitants.
Les rongeurs étaient responsables de la prolifération de la peste bubonique qui a anéanti près de la moitié de la population de la ville au 14ème siècle, mais ces mêmes rats ont été une aubaine pendant le siège de Paris de 1870-1871, au cours duquel ils sont devenus un aliment de base pour les affamés. habitants.
Bien que la population de six millions de rats de la ville soit restée relativement stable ces dernières années, les grèves des ordures ce printemps ont fait craindre que les rongeurs ne s’enhardissent et revendiquent une plus grande domination sur la capitale française.
Paris n’est en aucun cas unique en ce qui concerne les rats et d’autres villes ont adopté diverses mesures pour contrôler les populations.
Plus tôt cette année, New York a embauché son tout premier tsar des rats et a alloué 3,5 millions de dollars pour une « zone d’exclusion » des rongeurs couvrant la moitié nord de Manhattan. La ville parie sur une stratégie combinée d’inspections sanitaires, de pièges et de rénovations de bâtiments pour s’attaquer au problème des rongeurs dans des quartiers comme Harlem.
D’autres villes ont cherché des approches agressives, mais écologiques, du problème.
En 2021, la ville française de Toulouse a commencé à utiliser des furets pour fermer les colonies de rats dans les espaces publics.
« Des pièges sont placés à la sortie des terriers et jusqu’à trois furets sont lâchés pour débusquer les rats », explique Françoise Ampoulange, conseillère municipale en charge du bien-être animal à Toulouse. « Les pièges traditionnels n’attrapent généralement que les jeunes rats, mais ce système réussit à attraper les couples ‘alpha’ qui produisent les portées de la colonie. »
La stratégie est une alternative utile aux systèmes conventionnels, étant donné qu’il existe des règles strictes sur l’utilisation des poisons, a déclaré Ampoulange. Les rats capturés par les furets sont ensuite euthanasiés au gaz.
La hausse des températures liée au changement climatique devrait rendre les villes encore plus attrayantes pour les ravageurs comme les rats dans les années à venir, favorisant les conditions permettant aux rongeurs de se reproduire toute l’année.
Avec toutes les chances contre eux, il est probable que Paris ne sera pas la seule ville à s’abandonner à l’inévitable : c’est le monde des rats et nous y vivons.