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L’interdiction n’affectera pas les scooters électriques privés, dont 700 000 ont été vendus dans tout le pays l’année dernière.
Les Parisiens ont voté massivement pour interdire les trottinettes électriques dans les rues de la capitale française.
L’interdiction a remporté entre 85,77% et 91,77% des voix dans les 20 arrondissements parisiens qui ont publié les résultats dimanche, selon le site Internet de la ville de Paris.
La maire Anne Hidalgo a salué le référendum consultatif comme un succès et a déclaré que son résultat était « très clair ».
« Il n’y aura plus de trottinettes en libre-service à Paris à partir du 1er septembre », a-t-elle précisé.
Le taux de participation au vote de dimanche a été très faible.
La mairie a déclaré que plus de 103 000 des 1,38 million d’électeurs inscrits à Paris avaient voté.
Le vote a été appelé au milieu des inquiétudes à Paris concernant des centaines d’accidents impliquant les micro-véhicules, qui ont été introduits en 2018 et sont accessibles via des applications pour smartphone.
L’année dernière, la capitale française a enregistré 459 accidents avec des scooters électriques et véhicules similaires, dont trois mortels.
« Étaient heureux. C’est ce que nous combattons depuis plus de quatre ans », a déclaré à l’AFP Arnaud Kielbasa, co-fondateur de l’association Apacauvi, qui représente les victimes d’accidents de trottinettes électriques.
Kielbasa, dont la femme et la petite fille ont été heurtées par un conducteur de scooter électrique, a ajouté : « Tous les Parisiens disent qu’ils sont nerveux sur les trottoirs, nerveux quand ils traversent les routes. Il faut chercher partout. »
Il y a actuellement trois exploitants de véhicules à Paris. Il s’agit de Lime, basée en Californie, de Dott, basée à Amsterdam, et de Tier, basée à Berlin.
Le maire Hidalgo ne devrait plus renouveler les contrats des opérateurs à partir du 31 août. Les contrats actuels courront jusqu’en septembre 2023.
Lorsqu’ils sont entrés sur le marché, les opérateurs se sont vu proposer un contrat de trois ans, qui exigeait que la vitesse des scooters soit plafonnée à 20 km/h (12,5 mph), avec des aires de stationnement désignées.
Des opérateurs comme Lime – qui affirment être injustement désignés comme responsables de la nature souvent chaotique des rues parisiennes – avaient proposé de nouvelles réglementations, notamment la fixation des plaques d’immatriculation et la garantie que les conducteurs avaient plus de 18 ans afin que la police puisse identifier les contrevenants et limiter l’utilisation à un passager.
Lime et Tier ont envoyé des codes promotionnels gratuits aux utilisateurs et ont employé des influenceurs en ligne pour persuader les jeunes électeurs de voter contre l’interdiction.
Mais de telles mesures n’ont pas convaincu les habitants.
« Ils sont dangereux, tant pour ceux qui les utilisent que pour les piétons », a déclaré à l’AFP Françoise Granier, médecin de 68 ans qui a voté dans le neuvième arrondissement de la capitale.
« Et la police n’intervient jamais. »
La consultation n’affectera pas les scooters électriques privés, dont 700 000 ont été vendus dans tout le pays l’an dernier, selon le ministère français des Transports.
Environ 100 000 trajets sont effectués chaque jour en France sur des e-scooters de location dans près de 200 communes, selon le ministère.
Montréal au Canada a interdit tous les scooters électriques à la location ou à usage privé en 2020, tandis que la capitale du Danemark, Copenhague, a interdit les versions de location en 2020 avant de les ramener un an plus tard avec des conditions plus strictes.