Customize this title in frenchPas de rancune : la France toujours invitée dans le groupe européen « favorable aux énergies renouvelables »

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L’exclusion de la France d’une réunion des pays pro-renouvelables organisée par l’Autriche lundi 19 juin « ne crée pas de précédent » puisque Paris sera invité aux prochaines réunions, a déclaré à EURACTIV un diplomate européen proche du dossier.

Lisez l’histoire française originale ici.

Avant le Conseil Énergie de lundi (19 juin), 14 ministres de l’Énergie de l’UE se sont réunis séparément dans le cadre de l’alliance « Amis des énergies renouvelables » – un groupe créé fin mars par la ministre autrichienne de l’Énergie Leonore Gewessler en réponse à la politique nucléaire menée par la France. alliance créée en février.

Selon Gewessler, le groupe pro-nucléaire travaillait contre les intérêts de l’UE, et Vienne a cherché à rétablir un certain équilibre en lançant un groupe rival dédié à la promotion des énergies renouvelables.

Pannier-Runacher n’a initialement pas été invité au groupe favorable aux énergies renouvelables. Elle plus tard Demandé à joindre il, arguant que les énergies renouvelables représentent 19,3% du mix énergétique français – plus que la part de 19,2% de l’Allemagne, qui était invitée.

Par la suite, Gewessler a invité Pannier-Runacher à rejoindre le groupe, comme le confirme une lettre de Gewessler à son homologue français datée du 9 mai et obtenue par EURACTIV France : « Je vous invite cordialement à la prochaine réunion des ‘Amis des énergies renouvelables’, », lit-on dans la missive.

Cependant, les choses ont changé le 17 mai.

Déterminée à défendre son industrie nucléaire, la France a fait pression pour le report d’une réunion technique sur la directive sur les énergies renouvelables (RED), demandant des « garanties » supplémentaires concernant l’hydrogène d’origine nucléaire.

Le déménagement de Paris a provoqué la colère des partisans des énergies renouvelables car il a retardé l’adoption finale de la directive, sur laquelle un accord politique avait été trouvé le 30 mars après une longue nuit de négociations avec le Parlement européen.

En réponse, la France a été exclue de la réunion de lundi du groupe des « Amis des énergies renouvelables ».

« Des personnes partageant les mêmes idées »

« Ce groupe est un groupe lâche aux vues similaires, sans politique d’invitation permanente », a expliqué un diplomate bruxellois familier avec le dossier, interrogé par EURACTIV sur les raisons de l’exclusion des Français.

« À l’origine, nous voulions nous coordonner sur la directive sur les énergies renouvelables. Cette fois, la France n’était pas invitée », a confirmé le diplomate.

C’est une ligne plus dure que la lettre du 9 mai, dans laquelle Gewessler reconnaissait l’engagement de la France dans le développement des énergies renouvelables.

« Je suis tout à fait d’accord avec vous que […] la production d’énergie renouvelable est un élément crucial d’une future stratégie énergétique européenne durable », lit-on dans la lettre de Gewessler à Pannier-Runacher.

« Je suis convaincu que nous trouverons un moyen de relever les défis futurs et d’accélérer ensemble le déploiement des technologies d’énergie renouvelable, malgré nos divergences de vues sur l’énergie nucléaire », a ajouté le ministre autrichien.

« Aucun précédent »

Le bureau de Pannier-Runacher a refusé de commenter les raisons de l’exclusion du ministre de la réunion favorable aux énergies renouvelables.

Cependant, depuis l’approbation finale de la directive sur les énergies renouvelables vendredi dernier, le ministre français de la transition énergétique a vigoureusement défendu le bilan de la France en matière d’énergies renouvelables.

A la veille du Conseil Energie de lundi, elle a écrit un cinglant réponse sur Twitter à Sven Giegold, le secrétaire d’Etat allemand au climat, notant qu' »en 2022, la France a produit plus d’énergie renouvelable que l’Allemagne pour sa consommation finale, avec 20,7% contre 20,4% ».

Les commentaires de Pannier-Runacher sont venus en réponse à remarques antérieures de Giegold que l’approbation récente de la directive sur les énergies renouvelables permettrait à la France d’investir massivement dans les énergies renouvelables « aussi régulièrement que nous le faisons actuellement avec succès en Allemagne ».

Ces tensions se sont toutefois apaisées, des sources confirmant que la France reste dans le club des pro-renouvelables.

L’exclusion de la France de la réunion de lundi « ne crée pas de précédent pour de futures invitations », a déclaré le diplomate européen proche du dossier.

> Lire la lettre ci-dessous :

2023-0318879 Lettre d’invitation_230619_230508

[Edited by Frédéric Simon/Nathalie Weatherald]

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