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L’« alliance nucléaire » dirigée par la France se réunira à nouveau à Bratislava mardi 7 novembre, avec la Slovaquie comme hôte pour discuter du rôle de l’UE dans l’accélération du développement des petits réacteurs modulaires (SMR).
Lisez l’article original en français ici.
Fin août, l’eurodéputé conservateur slovène Franc Bogovič du Parti populaire européen (PPE) a présenté un rapport d’initiative qui sera voté en décembre sur la contribution de l’UE au développement des petits réacteurs modulaires (SMR).
Les partisans des SMR – de 10 MW à 300 MW, contre plus de 700 MW pour un réacteur conventionnel – pourraient apporter une contribution majeure à la décarbonisation de l’UE, en particulier de son industrie à forte intensité énergétique et des zones ayant un accès inégal au réseau électrique européen. .
Dans le même temps, les acteurs industriels, les chercheurs, les organismes de réglementation, les clients potentiels et la Commission européenne ont mis en place en juin un « pré-partenariat européen SMR », également pour contrer les ambitions des États-Unis, dont les projets pourraient rapidement voir le jour. Sol de l’UE.
Désormais, les États membres de l’UE montent également au créneau.
Pour lancer un message commun sur les SMR, l’Alliance nucléaire, initiée par la France en février, se réunira pour la cinquième fois mardi à Bratislava, en marge du Forum européen de l’énergie nucléaire (ENEF), qui s’ouvre lundi soir (6 Novembre).
L’objectif principal de la réunion est de soutenir le développement des SMR.
Avant la réunion, 12 ministres européens ont déjà envoyé une lettre commune sur le sujet au chef du Green Deal européen Maroš Šefčovič, à la commissaire à l’énergie Kadri Simson, au commissaire au marché intérieur Thierry Breton et à la commissaire à l’innovation et à la recherche Iliana Ivanova.
Vu par Euractiv France, la lettre commune appelle la Commission européenne à « créer une ‘alliance industrielle’ pour les PRM au niveau européen ». L’objectif est d’exhorter la Commission à « stimuler les investissements dans les capacités européennes SMR et le développement d’une chaîne de valeur européenne ».
Pour y parvenir, le soutien de la Commission doit « garantir que ces projets innovants bénéficient de la législation européenne existante et future », notent les signataires.
À la mi-septembre, Bogovič a déclaré à Euractiv France que le soutien européen à l’investissement pourrait être utilisé pour encourager la recherche, les collaborations internationales et les partenariats public-privé afin de développer les compétences, la main-d’œuvre, les projets de démonstration et les infrastructures pour les futurs PRM. L’UE pourrait également réduire les incertitudes réglementaires en matière d’investissement et promouvoir des mécanismes de financement tels que des subventions et des prêts à faible taux d’intérêt, a déclaré Bogovič.
Plus tôt, le député a également proposé de s’inspirer du modèle américain, qui autorise des crédits d’impôt pour les SMR et consacre 700 millions de dollars au développement de nouvelles formes d’uranium destinées à ces réacteurs.
Autrement dit, avec cette nouvelle réunion, il est demandé à la Commission « de faire preuve d’ambition », a déclaré la ministre française de l’Energie, Agnès Pannier-Runacher.
14 pays européens participeront à la réunion de Bratislava
Jusqu’à présent, 14 pays européens devraient être représentés à Bratislava : Belgique, Bulgarie, Croatie, République tchèque, Finlande, France, Hongrie, Pays-Bas, Pologne, Roumanie, Slovaquie, Slovénie, Suède et Royaume-Uni.
Contrairement aux réunions précédentes de l’Alliance, la Belgique sera un participant à part entière plutôt qu’un observateur. L’Italie restera observateur, tandis que Simson représentera la Commission européenne.
Les membres de l’Alliance nucléaire entendent user de leur influence pour « remettre à l’ordre du jour la question du financement européen du nucléaire », selon la lettre commune.
Cela pourrait ne pas plaire à l’autre groupe qui s’est formé au niveau européen – les « Amis des énergies renouvelables », créé par l’Autriche en opposition à l’Alliance nucléaire et auquel se sont joints des pays comme l’Allemagne, l’Espagne et le Luxembourg. .
Effectif et financement
La Commission européenne s’est déjà prononcée en faveur du développement de réacteurs nucléaires de troisième et quatrième génération, dont les SMR, dans le cadre de son Net-Zero Industry Act (NZIA) déposé mi-mars.
Les États membres de l’UE doivent encore s’entendre sur une position commune sur la NZIA, même si beaucoup s’intéressent aux SMR.
Alors que la Suède et la Finlande sont en train de définir une feuille de route et que la République tchèque identifie des sites potentiels, l’Estonie, la Bulgarie et la Roumanie ont déjà manifesté leur intérêt pour les SMR.
La France, quant à elle, s’est fixé des objectifs pour le développement des PRM et prévoit d’allouer 1,2 milliard d’euros de financements publics aux projets.
La réunion de mardi sera également l’occasion de planifier les besoins en personnel pour l’industrie des PRM. Selon le cabinet Pannier-Runacher, 300 000 emplois dans le nucléaire sont attendus dans l’UE d’ici 2050, dont 100 000 rien qu’en France.
Le cabinet mentionne également que de futures discussions sur l’énergie nucléaire pourraient être évoquées lors du sommet climatique COP28 à Dubaï, le bureau précisant que des réunions promotionnelles sur le sujet y seront effectivement organisées.
[Edited by Frédéric Simon]