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analyse
Au: 29/03/2023 16:42
Même s’ils insistent sur le fait d’avoir obtenu de nombreux petits succès importants, le résultat du comité de coalition semble mauvais pour les Verts. Surtout, le FDP l’a emporté.
Les premières impressions peuvent être trompeuses : bien plus de la moitié des décisions et mesures du « paquet de modernisation » portent clairement l’écriture verte. Le document d’accord de coalition aborde un large éventail de questions de politique écologique et climatique. Et pourtant, quand on regarde les points de discorde les plus importants au feu rouge, on s’aperçoit vite que les autres partenaires l’ont emporté, surtout les libéraux.
Michel Weideman
ARD Capital Studio
Qu’il s’agisse de « l’intérêt public exceptionnel » de l’extension du réseau autoroutier – 144 tronçons du tracé doivent être réalisés plus rapidement -, que ce soit la renonciation à l’obligation de remplacer les systèmes de chauffage au fioul et au gaz ou l’abandon des objectifs climatiques fixés dans le secteur des transports : là où les partenaires de la coalition se sont resserrés ces dernières semaines, le FDP sort désormais du ring en grand vainqueur. Les Verts, en revanche, sont techniquement éliminés pour l’alliance gouvernementale, mais cela ne restera pas non plus sans conséquences pour l’avenir des Verts.
Le milieu vert se détourne
Il est encore remarquablement calme à la base verte. Dans les associations d’État et les groupes de travail du parti, les résultats de la réunion marathon semblent devoir être traités en premier. Cependant, les critiques des décisions relatives aux feux de circulation et du rôle de l’establishment vert affluent des initiatives climatiques et des groupes environnementaux.
Le milieu vert se détourne de la direction du parti et du groupe parlementaire avec des propos étonnamment clairs. Cela aura très bientôt un impact sur la base du parti, où le ressentiment face aux défaites antérieures dans des décisions controversées couve encore. Inoubliable est la parole de pouvoir de la chancelière lorsqu’il s’agit d’allonger les durées de fonctionnement des centrales nucléaires et à charbon – pour de nombreux vétérans du mouvement antinucléaire, une violation plus que symbolique d’un tabou, accepté presque sans résistance par les Verts en l’armoire.
La déception concernant le compromis sur l’extraction du charbon à Lützerath, négocié par le ministre fédéral de l’Économie, persiste également. Et le compromis imposé par le FDP et accepté par Robert Habeck sur la fin européenne pour les véhicules à moteur à combustion s’est également heurté à une incompréhension.
Classification par Christoph Mestmacher, ARD Berlin, pour l’enquête gouvernementale auprès du chancelier Scholz
tagesschau24 15h00, 29.3.2023
Du tigre au tapis de chevet ?
L’explosion de colère calculée de Habeck contre les « inhibiteurs de progrès » dans le feu de signalisation ne visait donc pas moins sa propre base. Maintenant, après plus de deux jours de négociations, le tigre rhétorique Habeck se dresse là comme le tapis de chevet tant cité – du moins aux yeux de ceux pour qui la pure doctrine verte est encore la première ligne directrice de toute action politique.
Il ne sert à rien que les chefs de partis insistent sur une analyse détaillée des résolutions du « paquet modernisation » et listent toutes les petites – pas même anodines – réussites que l’on peut trouver dans le journal d’un point de vue écologiste. La perception du public reste différente.
ça pourrait devenir serré
Le prochain test décisif pour Habeck et la ministre des Affaires étrangères Annalena Baerbock, la ministre de l’Environnement Steffi Lemke et le ministre de l’Agriculture Cem Özdemir est imminent. Le groupe de la Chancellerie n’a pas dit un mot sur le budget fédéral tout aussi âprement disputé. Ce n’est que lorsque les chiffres budgétaires de base seront fixés – et plus encore lorsque le gouvernement fédéral rédigera le budget qui sera présenté au début de l’été – que l’on se rendra compte à quel point la position des Verts a effectivement été affaiblie après la confrontation à la Chancellerie.
Si les dirigeants verts des ministères de l’économie et des affaires étrangères, des départements de l’environnement et de l’agriculture ne s’affirment pas contre le ministre des Finances du FDP Lindner avec leurs milliards de demandes, les choses pourraient devenir difficiles pour les figures de proue des verts – pas seulement au sein de leur propre parti.