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Au cours d’un procès pour fraude de 11 semaines devant le juge Arthur Engoron de New York, Donald Trump a pratiquement demandé un verdict sévère. Vendredi, il a réalisé son souhait et plus encore.
Engoron a rendu une décision cinglante de 92 pages ordonnant à Trump et à ses coaccusés de payer 364 millions de dollars pour avoir fraudé la population de New York. Et ce chiffre gargantuesque sous-estime en fait le prix à payer : avec l’ajout des intérêts avant jugement requis par la loi de New York, Trump envisage de se rapprocher de 500 millions de dollars.
Combiné aux 83 millions de dollars qu’un jury a condamné Trump à payer le mois dernier pour diffamation de l’écrivain E. Jean Carroll, l’ancien président fait face à un choc financier qui dépasse même son propre compte probablement gonflé des liquidités de son empire.
Comme Carroll, les New-Yorkais ne verront peut-être pas l’argent de sitôt ; Trump a promis de faire appel du verdict, même s’il devra payer l’amende ou au moins obtenir une caution pour ce faire.
Cette décision impose néanmoins une véritable responsabilité à un homme qui a réussi à l’esquiver à maintes reprises. L’opinion d’Engoron met Trump au pilori pour son témoignage insensible et inconscient et semble le considérer comme un enfant absentéiste ayant besoin d’une surveillance sans relâche et d’une punition sévère.
Même si l’aspect financier de la sanction a fait la une des journaux, ce n’est qu’une des nombreuses façons dont Engoron a frappé l’ancien président.
Le verdict punit en outre Trump d’une perte de contrôle sur ses affaires. Engoron a nommé un deuxième contrôleur, présenté comme un directeur indépendant de la conformité, pour rejoindre l’ancienne juge Barbara Jones dans la supervision de l’empire de Trump. L’effet net est que Trump, après toute une vie passée à faire ce qu’il voulait au mépris des règles, devra descendre de son perchoir et demander la permission à quelqu’un d’autre pour toutes sortes de décisions commerciales auparavant unilatérales, du moins à New York.
Engoron a mis en place le remède pour sauvegarder les actifs désormais provisoirement dus au peuple de l’État. Ce n’est plus à Trump d’en faire ce qu’il veut.
Le juge a en outre interdit à Trump d’exercer les fonctions d’administrateur ou de dirigeant d’une entreprise new-yorkaise pendant trois ans. Cela signifie qu’il ne peut pas essayer de se sortir des ennuis et de la surveillance en créant une autre société.
Cet avis constitue également un coup dur pour la marque que Trump a passé toute sa vie à mythifier. Les titans du commerce n’ont pas tendance à cracher d’énormes jugements de fraude ni à demander la permission à qui que ce soit pour faire un chèque.
La mesure dans laquelle la marque Trump est soutenue par des mensonges a toujours été sujette à caution. Après le verdict d’aujourd’hui, la marque est encore moins soutenue.
Le jugement d’Engoron ne se limite pas non plus à Trump lui-même. Ses fils s’exposent également à d’importantes sanctions financières et n’ont pas le droit d’occuper des postes de direction dans une entreprise new-yorkaise pendant deux ans.
Et les ennuis de Trump ne font en réalité que commencer. La veille du verdict, un autre juge de New York lui a ordonné d’être jugé le mois prochain dans l’affaire Stormy Daniels, ce qui pourrait entraîner une condamnation pour crime et même une peine de prison. À l’horizon se profilent également trois autres procès pénaux, un litige civil concernant les événements du 6 janvier 2021 et les résultats d’un contrôle fiscal potentiellement dévastateur.
Même sa seule stratégie de défense apparente à long terme – retourner à la Maison Blanche pour éviter de nouvelles poursuites – ne parviendrait pas à réparer une grande partie des dégâts.
Le verdict cinglant d’Engoron ne laisse aucun doute sur le fait que l’arrogance et la politique de brûlis caractéristiques de Trump ont joué un rôle important dans le jugement. Le juge a souligné son « absence totale de contrition et de remords », qui, selon lui, « frise le pathologique ».
À cet égard, il a comparé Trump défavorablement au cerveau criminel Bernie Madoff, qui a au moins eu l’humilité d’apprécier les dommages qu’il avait infligés et de présenter ses excuses au tribunal et à ses victimes.
Trump, en revanche, n’a qu’une seule vitesse. On peut compter sur lui pour continuer à aborder la campagne et ses comparutions en série devant les tribunaux avec sa marque distinctive de vantardise outrageusement malhonnête. Si les autres cas se déroulent comme celui-ci, cela pourrait encore être sa perte.
Harry Litman est l’hôte du Podcast « Parler du gouvernement fédéral ». @harrylitman