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Les tensions sont vives entre Israël et le Liban depuis des mois, avec des rafales de tweets en juin partageant à bout de souffle que le groupe libanais du Hezbollah avait érigé des tentes pour abriter des soldats sur le « territoire israélien », et les craintes générales d’une escalade militaire.
Mercredi, à l’occasion de l’anniversaire du début de la guerre d’un mois d’Israël contre le Hezbollah en 2006, des membres du groupe chiite ont été blessés lors d’une flambée à la frontière. Une source sécuritaire libanaise a confirmé l’incident à l’AFP, affirmant que les trois hommes avaient été « blessés par des tirs israéliens ».
Commentant l’incident, l’armée israélienne a déclaré que des « suspects » avaient tenté de « saboter la barrière de sécurité » qu’elle avait construite là-bas.
Il y a une semaine, Israël a également frappé le sud du Liban après qu’un missile antichar lancé à partir de là a explosé dans la zone frontalière.
Regardons de plus près:
Où tout cela se passe-t-il exactement ?
Le Liban et Israël ont peut-être convenu d’une frontière maritime entre leurs deux pays à la fin de l’année dernière, mais la frontière terrestre entre les zones contrôlées par les deux nations, y compris les hauteurs du Golan, est plus explosive.
Les tensions sont principalement localisées dans les zones du village divisé de Ghajar, des fermes de Shebaa et des collines de Kfar Chouba – toutes situées dans une petite zone le long de la frontière entre le Liban et les hauteurs du Golan syrien, qui ont été occupées par Israël en 1967.
Après qu’Israël ait envahi le Liban pendant la guerre civile de ce dernier (d’abord en 1978 puis à nouveau en 1982), il a continué à occuper le territoire du sud du Liban jusqu’en 2000, date à laquelle il a annoncé son retrait.
Alors que le retrait a été certifié par les Nations unies, le Liban l’a contesté, arguant que les fermes de Chebaa faisaient partie de son territoire, et non du plateau syrien du Golan, qu’Israël continue d’occuper.
Il y a donc ici deux questions distinctes qui mènent au différend actuel : la première est qu’Israël occupe les hauteurs du Golan et les traite comme son propre territoire en violation du droit international, et la seconde est qu’il y avait déjà un désaccord préexistant entre La Syrie et le Liban de l’autre côté de la frontière, avant l’occupation israélienne.
Ce désaccord entre la Syrie et le Liban remonte à la fin du mandat français dans la région dans les années 1940. Les habitants qui avaient des fermes dans la région, mais vivaient dans ce qui est devenu le Liban, contestent également l’emplacement exact de la frontière.
Les fermes de Shebaa et les collines de Kfar Chouba ne doivent pas être confondues avec les villages de Shebaa et Kfar Chouba, qui ne sont pas des territoires contestés et se trouvent au Liban. Mais, dans le Liban rural, les villages sont souvent entourés de collines inhabitées ou de terres agricoles qui leur appartiennent – d’où la propriété contestée des fermes de Shebaa et des collines de Kfar Chouba.
Pourquoi la situation est-elle tendue ?
Les tensions entre Israël et le Liban ont augmenté en juin après l’installation des tentes du Hezbollah et au milieu des affirmations du Hezbollah selon lesquelles Israël construisait un mur sur la partie libanaise de Ghajar, un village divisé par la « Ligne bleue » tracée par l’ONU délimitant la frontière de facto entre Israël, le Liban et les hauteurs occupées du Golan.
Alors que Ghajar est censé être partagé entre le Liban et Israël, ce dernier a occupé tout le village en 2006.
Début juin, Israël s’est plaint à l’ONU des tentes du Hezbollah, à des dizaines de mètres à l’intérieur de la zone des fermes de Shebaa et des collines de Kfar Chouba. Les médias israéliens ont depuis rapporté que le Hezbollah avait enlevé une tente, mais le groupe n’a pas confirmé cela.
Par ailleurs, ces derniers mois, des responsables libanais ont déclaré qu’Israël construisait un mur autour de Ghajar, le Liban avertissant qu’Israël pourrait annexer la partie nord de la ville à la partie contrôlée par Israël.
Quel est le dernier?
La Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), la force de maintien de la paix le long de la frontière, a déclaré qu’elle enquêtait sur les incidents. « En attendant, la situation est extrêmement grave », a-t-il déclaré. « Nous exhortons tout le monde à cesser toute action susceptible de conduire à une escalade de quelque nature que ce soit. »
Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a prononcé un discours télévisé mercredi pour commémorer la guerre de 2006 entre le Hezbollah et Israël, au cours de laquelle au moins 1 200 personnes au Liban ont été tuées, pour la plupart des civils, et environ 160 Israéliens, pour la plupart des soldats combattant le Hezbollah à l’intérieur du Liban.
« Israël n’ose pas bouger [Lebanese] territoire contre la tente parce qu’il sait ce qui va se passer », a-t-il dit, notant que la tente « sert les intérêts du Hezbollah et du Liban ».
«Nous avons mis notre tente sur la terre libanaise, et c’est une terre libanaise avec la reconnaissance de l’État libanais. Les Israéliens n’ont pas osé agir contre lui. Nos agents ont leurs directives en cas d’attaque israélienne », a déclaré Nasrallah.
Sur la question du mur, Nasrallah a noté que «[the village of Ghajar] est le territoire libanais occupé par Israël. La position du Hezbollah est claire : il n’y aura pas de solution tranquille à ce problème. Israël doit rendre Ghajar, et c’est la responsabilité du Hezbollah de le récupérer.
Le commandant de la FINUL, le général de division Aroldo Lázaro, a rencontré lundi à Beyrouth le Premier ministre par intérim Najib Mikati et le président du Parlement Nabih Berri.
Le ministre libanais des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, a également déclaré que les dirigeants libanais avaient dit à Lázaro qu’Israël devrait retirer ses troupes de la partie libanaise de Ghajar.