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Le Partido Popular de centre-droit et le parti d’extrême droite VOX se sont engagés à résister activement, par des moyens légaux, à l’approbation de la loi d’amnistie, dont le Premier ministre espagnol par intérim, Pedro Sánchez, a promis qu’elle serait adoptée par le Parlement en échange du soutien des séparatistes catalans pour son deuxième mandat.
Suite à l’accord sur la future loi d’amnistie pour les personnes impliquées dans la tentative sécessionniste de 2017 en Catalogne, conclu entre le PSOE de Sánchez et la Gauche républicaine de Catalogne (ERC) séparatiste, la voie de Sánchez vers un second mandat de Premier ministre semble être ouverte.
Mais le chemin à parcourir risque d’être semé d’embûches, car la loi d’amnistie, l’une des principales revendications des indépendantistes catalans en échange de leur soutien, devra vaincre l’opposition active du PP (PPE) et de VOX (ECR), respectivement, première et troisième forces d’opposition au Parlement.
Les deux formations – qui gouvernent en coalition dans plusieurs régions et conseils municipaux – considèrent l’accord, que Sánchez voit comme une opportunité de normaliser la détérioration des relations entre Madrid et la Catalogne, une « trahison » de la démocratie espagnole et une monnaie d’échange payée par le leader socialiste. pour revenir au gouvernement.
Le PP prendra toutes les mesures nécessaires contre une loi « sans fondement juridique », a promis jeudi le leader du PP, Alberto Núñez Feijóo, a rapporté EFE.
Il s’agit d’une « aberration démocratique », d’une « indécence morale » et d’une « humiliation pour l’Espagne », a-t-il ajouté.
« Sánchez soumet l’Espagne à une indignité qui n’est que de sa faute », a ajouté Nuñez Feijóo sur X.
Un « danger pour la démocratie »
Les critiques ont été plus virulentes de la part de l’ancien premier ministre José María Aznar, également du PP.
« Sánchez représente un danger pour la démocratie constitutionnelle espagnole et nous, Espagnols, devons en être conscients. Il a mis la Constitution et l’État de droit au service de ceux qui veulent la briser », a-t-il déclaré jeudi.
La nouvelle loi doit surmonter son premier obstacle au Sénat, où le PP dispose de la majorité absolue après les élections générales anticipées du 23 juillet. Le parti de droite aura au moins la possibilité de retarder l’approbation de la loi d’amnistie, car il pourra décider d’appliquer ou non la procédure d’urgence aux projets de loi qui lui sont soumis par le Parlement.
Dans son préambule, la future loi d’amnistie mentionnera, entre autres points, la nécessité de l’approuver pour « favoriser la coexistence démocratique » en Catalogne, selon un rapport exclusif de El País publié jeudi, qui précise que cet objectif sera toujours poursuivi dans le cadre de la Constitution espagnole.
Mais la droite et l’extrême droite voient les choses différemment et comptent sur le soutien indirect de la justice dans leur combat.
En effet, un groupe de juges politiquement conservateurs au sein du Conseil général du pouvoir judiciaire (CGPJ), l’organe directeur des juges espagnols, a annoncé jeudi qu’il se réunirait la semaine prochaine pour adopter une résolution ferme contre la mesure d’amnistie.
Les juges les plus critiques à l’égard de Sánchez affirment que la future loi d’amnistie « implique de dégrader et de transformer » l’État de droit « en un objet de marketing au service de l’intérêt personnel (de Sánchez), qu’il entend présenter, à partir du rejet du pluralisme politique. , comme l’intérêt de l’Espagne », selon le texte divulgué par El País.
Les associations de juges de droite et conservateurs ont assuré jeudi que l’approbation de la loi d’amnistie pour les personnes impliquées dans les événements de 2017 est le « début de la fin » de la récente démocratie espagnole.
Puigdemont garde le suspense
Pendant ce temps, le soutien catalan à l’investiture de Sánchez reste incomplet.
Alors que l’ancien président catalan et leader de JxCat, Carles Puigdemont, rencontrait jeudi la direction politique de son parti à Bruxelles, Puigdemont, qui est convaincu qu’il ne fera pas face aux tribunaux espagnols s’il retourne en Catalogne, a laissé son « oui » final au soutien d’un second mandat. pour Sanchez avec ses sept sièges au Parlement en l’air.
Il reste en effet encore quelques détails en attente, et il n’y aura pas d’annonce finale de Puigdemont tant que tout ne sera pas finalisé, ont expliqué des sources de JxCat.
D’autre part, le président de l’ERC, Oriol Junqueras, a formellement validé jeudi l’accord avec le PSOE et a expliqué le pacte à la direction de son parti.
« Notre obligation est de garantir la coexistence (en Catalogne) dans le cadre de la Constitution », a déclaré jeudi après-midi le ministre de la Présidence, Félix Bolaños (PSOE), après avoir rencontré Junqueras.
Bien que les séparatistes de JxCat et d’ERC aient abandonné, au moins temporairement, la demande d’un référendum d’autodétermination pour la Catalogne, ils ont obtenu de Madrid, en plus d’une loi d’amnistie très généreuse, d’autres concessions politiques clés.
Parmi les plus notables figurent le transfert complet et progressif de Madrid au gouvernement régional catalan du réseau ferroviaire de banlieue (Rodalies), qui comprend les voies, les trains et le financement et dessert quotidiennement près de 400 000 personnes, a rapporté El Periodico de Catalunya.
Les séparatistes ont également amélioré le « déficit fiscal » de la Catalogne, c’est-à-dire la différence entre ce que la région contribue à l’État espagnol et ce qu’elle reçoit de Madrid, que le gouvernement régional, la Generalitat, estime à environ 22 milliards d’euros..
(Fernando Heller | EuroEFE.Euractiv.es)