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La femme qui a lancé le bal

Rêveur n°9 — Espagne

C’est une image qui a choqué le monde et a donné le coup d’envoi au moment #MeToo du football : alors que la star du milieu offensif espagnol Jenni Hermoso montait sur scène après avoir aidé son équipe à remporter la Coupe du monde 2023 en Australie. Luis Rubiales, alors président de la fédération espagnole de football, lui a saisi le visage avec force et l’a embrassée sur les lèvres. L’acte de Rubiales a été filmé et diffusé dans le monde entier, soulevant ainsi le voile sur le sexisme dans le sport.

Rubiales, qui fait actuellement l’objet d’enquêtes pour coercition et agression sexuelle devant la Cour nationale espagnole, a d’abord balayé les critiques et refusé de démissionner de son poste (il nie toujours tout acte répréhensible). La fédération espagnole de football, la RFEF, a initialement soutenu Rubiales – et a traité Hermoso de menteur. Ce n’est qu’après une immense pression publique, notamment de la part du Premier ministre et de son vice-Premier ministre, ainsi que lors d’événements sportifs à travers l’Espagne et dans les rues de Madrid, que Rubiales a été contraint de quitter ses fonctions, suivi rapidement par plusieurs responsables de la fédération.

Le nettoyage du football espagnol qui a suivi l’épisode n’a pas réussi à apaiser la colère du public. La fureur a été ravivée lorsqu’Hermoso a été initialement exclu de l’équipe nationale espagnole à la suite du scandale (le nouvel entraîneur affirmant que c’était pour sa propre protection). Hermoso se trouve désormais dans une position peu enviable : elle est devenue un emblème des difficultés auxquelles les femmes sont encore confrontées lorsqu’elles luttent pour être prises au sérieux en tant qu’athlètes, même quelques instants après avoir atteint le sommet de leur sport. Alors que ses plaintes seront portées devant les tribunaux espagnols l’année prochaine et que le monde entier surveillera chacun de ses mouvements, la championne du monde de 33 ans aura un coup de projecteur qu’elle n’a jamais demandé. Compte tenu de son franc-parler jusqu’à présent, elle en tirera probablement le meilleur parti.

Consultez l’intégralité de POLITICO 28 : Promotion 2024 et lisez la lettre des rédacteurs pour une explication de la réflexion derrière le classement.



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