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© Reuter. Le logo du cabinet comptable PricewaterhouseCoopers (PwC) est visible au sommet d’un bureau bruxellois de la société, à Diegem, Belgique, le 21 septembre 2023. REUTERS/Yves Herman
Par Lewis Jackson
SYDNEY (Reuters) – PwC Australie nommera des personnes extérieures à son conseil d’administration et publiera des états financiers audités dans le cadre d’une refonte de la gouvernance visant à rapprocher le partenariat des normes des sociétés publiques à la suite d’un scandale lié à la fuite de documents fiscaux confidentiels.
Le « quatre grands » cabinet de services professionnels est mêlé à un scandale national depuis les révélations en janvier selon lesquelles un ancien associé avait divulgué à des collègues des plans fiscaux confidentiels du gouvernement qui ont ensuite été utilisés pour obtenir des contrats avec des clients internationaux.
Des mois d’indignation ont contraint 12 associés, dont le directeur général, à démissionner, ont incité des clients des secteurs public et privé à geler leurs liens et ont empêtré les clients Google (NASDAQ :), Uber (NYSE 🙂 et Facebook (NASDAQ :).
PwC Australie annoncera mercredi son intention d’appliquer certains principes de gouvernance de la Bourse australienne, notamment la nomination de deux administrateurs non exécutifs et d’un président non exécutif à son conseil d’administration, selon des extraits de plans fournis par PwC.
Le cabinet publiera également des états financiers audités à partir de septembre 2025.
« De haut en bas, nous nous engageons à reconstruire et à regagner la confiance de nos parties prenantes », devrait déclarer le directeur général Kevin Burrowes.
Les changements font partie de la réponse de PwC Australie à un examen indépendant de plusieurs mois sur sa gouvernance et sa culture, qui sera publié dans son intégralité mercredi.
L’examen de l’ancien PDG de Telstra (OTC :), Ziggy Switkowski, a été annoncé en mai par la société. Les termes de référence rendus publics en juillet excluaient les actions historiques.
Des enquêtes menées par des cabinets d’avocats externes sur les fuites et le comportement des employés de PwC ont également été commandées, mais le cabinet ne s’est pas engagé à les rendre publiques.
L’Australie a annoncé le mois dernier qu’elle durcirait considérablement les sanctions contre ceux qui promeuvent des stratagèmes fiscaux douteux et renforcerait les régulateurs en réponse au scandale. Une enquête policière distincte est toujours en cours.