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Washington (AFP) – Une mine de documents hautement sensibles du gouvernement américain circulant en ligne comprend des évaluations secrètes du conflit en Ukraine ainsi que des rapports indiquant la surveillance de proches alliés américains.
Le Pentagone affirme que la violation pose un « risque très grave pour la sécurité nationale » et le ministère de la Justice a ouvert une enquête pénale à ce sujet.
Les responsables américains n’ont cependant pas confirmé publiquement que les éléments présentés sur les photographies publiées sur les réseaux sociaux et d’autres sites sont authentiques, et leur authenticité n’a pas pu être immédiatement vérifiée de manière indépendante.
Voici quelques points clés des documents examinés par l’AFP :
Pertes dues au conflit en Ukraine
Un document – soi-disant une évaluation de l’état du conflit au 1er mars – évalue le nombre de morts au combat en Russie entre 35 500 et 43 500, et celui de l’Ukraine entre 16 000 et 17 500.
La Russie a également perdu plus de 150 avions et hélicoptères, tandis que l’Ukraine a perdu plus de 90 avions.
Une autre version du document – qui a apparemment été modifiée numériquement – indique que les pertes ukrainiennes de troupes et d’équipements sont supérieures à celles de la Russie. Le Pentagone a averti que les documents « ont le potentiel de répandre la désinformation ».
Pénurie de missiles anti-aériens
Deux documents datés du 28 février mettent en évidence des problèmes importants avec les défenses aériennes ukrainiennes, qui ont joué un rôle déterminant dans la protection contre les frappes russes et ont empêché les forces de Moscou de prendre le contrôle du ciel.
La capacité de l’Ukraine à fournir des défenses aériennes à moyenne portée pour protéger la ligne de front « sera complètement réduite d’ici le 23 mai », indiquent les deux documents.
L’un d’eux note que les systèmes SA-10 et SA-11 de l’ère soviétique représentent près de 90% de la protection ukrainienne à moyenne et haute portée, et dit que – sur la base de l’utilisation des munitions à l’époque – ils devaient fonctionner hors de missiles début mai et fin mars, respectivement.
Le document énumère les réponses possibles, y compris le réapprovisionnement en munitions des alliés et partenaires à court terme, et la sollicitation de contributions des systèmes de défense aérienne occidentaux – dont un certain nombre ont déjà été promis – à moyen terme.
Frappe d’un drone ukrainien à l’intérieur de la Russie
Un document non daté indique que le 28 février, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exprimé sa préoccupation au général en chef du pays et à un autre responsable au sujet du manque de missiles de Kiev avec la portée nécessaire pour frapper les forces de Moscou à l’intérieur de la Russie, et a suggéré d’utiliser des drones pour le faire.
Le récit – qui indique la surveillance américaine d’un partenaire proche – peut aider à expliquer la réticence des États-Unis à fournir à l’Ukraine les armes à plus longue portée qu’elle recherche, alors que Washington tente d’éviter que ses armes ne soient utilisées à l’intérieur de la Russie.
Kiev semble cependant avoir mené de telles frappes avec d’autres moyens, et l’hésitation de Washington est antérieure à l’échange mentionné dans le document.
Israël proteste
Un autre document non daté indique que les dirigeants du Mossad israélien ont plaidé du début à la mi-février pour que les responsables des services de renseignement et les citoyens privés protestent contre un plan de réforme judiciaire controversé qui donnerait aux législateurs beaucoup plus de contrôle sur la Cour suprême.
Le document attribue les informations à des signaux électroniques interceptés, indiquant que les États-Unis espionnent un pays avec lequel ils entretiennent des liens étroits.
Problèmes de munitions en Corée du Sud
Selon un document détaillant les communications du 1er mars entre deux responsables coréens, le Conseil de sécurité nationale de Corée du Sud était « embourbé dans les inquiétudes » quant à la possibilité que les États-Unis donnent à l’Ukraine les munitions qu’ils cherchaient à Séoul.
Cela aurait violé la politique de la Corée du Sud de ne pas fournir d’aide létale à l’Ukraine, dont les forces ont fait face à une pénurie critique de munitions d’artillerie. Comme les documents précédents, celui-ci pointe vers la surveillance américaine d’un allié.
La révélation a suscité des critiques en Corée du Sud sur la vulnérabilité des lieux sensibles, mais le bureau du président Yoon Suk Yeol a repoussé, affirmant qu’il disposait d’une « sécurité à toute épreuve » et que les allégations d’écoute clandestine étaient des « mensonges insensés ».
L’opposition du pays a exhorté mercredi le gouvernement à enquêter sur l’espionnage apparent.
Vols de surveillance de la mer Noire
Un document daté du 27 février détaille les vols de surveillance au-dessus de la mer Noire par les États-Unis, la Grande-Bretagne, la France et l’OTAN de fin septembre à fin février, utilisant à la fois des avions avec équipage et des drones, dont le MQ-9 Reaper.
Environ deux semaines après la date du document, Washington a déclaré qu’un avion russe Su-27 avait heurté un MQ-9 américain, nécessitant que le drone soit abattu dans la mer Noire. Moscou a nié toute responsabilité.
© 2023 AFP