Customize this title in frenchQue peut-on faire face à l’ampleur du harcèlement à l’école et en ligne ?

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Le récent suicide d’une écolière française de 13 ans a relancé le débat sur le harcèlement à l’adolescence. A l’école ou en ligne, des solutions existent pour les protéger, mais trop peu sont effectivement mises en place.

La semaine dernière, tous les collégiens de France ont suivi une heure de cours sur le cyberharcèlement. L’idée était de mettre en lumière les dangers des réseaux sociaux et comment ils peuvent détruire la vie de quelqu’un. Et pire encore.

Le 12 mai dernier, Lindsay Gervois s’est suicidée. Elle avait 13 ans.

Dans son lycée de Vendin-Le-Vieil, elle avait été harcelée pendant huit mois. Le suicide chez les jeunes est souvent lié au harcèlement à l’école. Les tentatives de suicide et les pensées suicidaires sont plus élevées chez les victimes d’intimidation (12 % et 36 %, respectivement) que dans la population générale (9 % et 27 %).

Face au tollé, le gouvernement français a annoncé que la lutte contre le harcèlement serait la « priorité absolue » pour la rentrée 2023.

Nora Tirane-Fraisse milite depuis 10 ans contre le harcèlement à l’école. Sa fille Marion s’est pendue à l’âge de 13 ans le 13 février 2013. Nora est la fondatrice et déléguée générale de l’association Marion La Main Tendue. Elle travaille sans relâche dans les écoles et a créé deux « Maisons de Marion » en région parisienne.

En 2022, elle a reçu plus de 8 300 demandes. Dans toute la France, elle a effectué près de 230 visites dans des écoles et rencontré 15 000 enfants et adolescents.

Selon Nora, l’épreuve de Marion a commencé à un âge précoce, et elle dit que c’est à ce moment-là que les enfants doivent être éduqués.

« Pour Marion, c’est arrivé quand elle avait 13 ans », dit-elle. « Mais comme je le dis, ce sont toutes les petites railleries, les moqueries et l’exclusion que l’enfant minimise et que nous, les adultes, minimisons. Mais j’ai pu voir qu’elle n’était pas invitée, qu’elle était exclue. »

« Les choses ont vraiment dégénéré lorsque l’adulte référent de l’école n’était plus là », poursuit Nora. « Peu importe à quel point j’intervenais en tant que représentante des parents pour la rassurer, à un moment donné l’enfant décide : ‘J’arrête, je ne joue plus. Ce n’est pas drôle. Je n’irai plus à l’école, je rapportent des choses et ils n’en tiennent pas compte ». Et c’est ce qui s’est passé entre le 12 et le 13 février.

Pour Jean-Pierre Bellon, philosophe et directeur de la Centre RÉSISqui forme des professionnels depuis une vingtaine d’années, il faut écouter la victime mais aussi travailler avec les harceleurs.

« Les étudiants ont besoin de se sentir responsabilisés, nous devons les arracher à la mentalité de troupeau et essayer de les impliquer dans la résolution du problème, et cela ne signifie pas que nous ne devrions pas punir dans certains cas », explique-t-il.

« Nous jouons un rôle : « Je m’inquiète pour ton ami, il ne va pas bien. Qui peut me dire ce qu’on pourrait faire ? »

En 2022, la loi française a érigé en infraction le harcèlement scolaire à l’école. Le harcèlement à l’école peut être puni de 10 ans d’emprisonnement et de 150 000 € d’amende si les faits conduisent la victime à se suicider ou à tenter de se suicider.

L’Espagne, un pays durement touché

Pour lutter contre le cyberharcèlement, la Commission européenne a lancé le Un meilleur Internet pour les enfants programme en 2008, qui est maintenant en cours de déploiement dans 31 pays.

En Espagne, la AEPAE L’association lutte contre le harcèlement scolaire. L’Espagne est l’un des pays européens les plus touchés par ce phénomène, avec plus de 11 000 cas graves détectés entre janvier 2021 et février 2022, et de nombreux suicides. Enrique Perez-Carrillo, président de l’AEPAE, regrette que ce sujet soit souvent minimisé dans les écoles.

« L’année dernière, la figure du coordinateur, qui est un enseignant dans l’école même, a été introduite », dit-il. « Nous, à l’AEPAE, disons que cette intervention doit être externe car l’école n’est pas impartiale. L’école, par défaut, ne prend pas parti pour la victime, mais minimise plutôt le problème pour le rendre invisible afin qu’il n’affecte pas l’école. réputation. »

Le harcèlement à l’école est un fléau mondial : près de 130 millions d’élèves âgés de 13 à 15 ans dans le monde (soit un peu plus d’un sur trois) sont victimes de harcèlement à l’école, selon le site Atlasocio.

Si vous êtes concerné par l’un des problèmes soulevés dans cet article

En France, les mineurs victimes de cyberharcèlement peuvent appeler le **3018.**7 jours sur 7, de 9h à 23h, une équipe dédiée de psychologues, juristes et spécialistes des outils numériques est là pour les conseiller et intervenir , notamment avec les réseaux sociaux, de faire supprimer le contenu en quelques heures.

Des lignes d’assistance dans le monde entier peuvent être trouvées ici.

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