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Bakou (AFP) – Le Haut-Karabakh est désormais pratiquement vide après que presque tous les Arméniens de souche ont fui la république autoproclamée suite à l’offensive militaire éclair de l’Azerbaïdjan fin septembre.
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Après trois décennies de lutte, les séparatistes du Karabagh ont accepté de désarmer, de dissoudre leur gouvernement et de réintégrer Bakou, qui se prépare désormais à reprendre le contrôle du territoire séparatiste.
Réintégration
La quasi-totalité des quelque 120 000 habitants du Karabakh sont désormais partis, Erevan accusant l’Azerbaïdjan de mener une campagne de « nettoyage ethnique » pour nettoyer le territoire.
Mais Bakou a nié cette affirmation et a appelé les résidents arméniens du territoire à rester et à « se réintégrer » en Azerbaïdjan, affirmant que leurs droits seraient respectés.
« L’égalité des droits et des libertés, y compris la sécurité, est garantie à chacun, quelle que soit son appartenance ethnique, religieuse ou linguistique », a déclaré la présidence azerbaïdjanaise dans un communiqué.
Mais le Karabakh est désormais vide et pratiquement aucun Arménien ne vit ou n’est retourné dans les zones reprises par l’Azerbaïdjan après les combats de 2020.
Bakou a également évoqué « un grand retour » des 750 000 Azerbaïdjanais qui ont fui le Karabakh, l’Arménie et les territoires environnants après le premier conflit des années 1980 et 1990.
Désarmer après 30 ans
Même si la majeure partie des combats a cessé dans le Haut-Karabakh, des incidents épars ont encore eu lieu.
Moscou a déclaré lundi que les forces russes et azerbaïdjanaises avaient été la cible de tirs de tireurs isolés, tandis que l’Arménie a signalé qu’un militaire avait été tué le long de la frontière commune avec l’Azerbaïdjan.
Bakou affirme que « le processus de désarmement et de démantèlement est achevé » sur le territoire.
« Il n’y a (plus) aucune force armée arménienne illégale dans les avant-postes de combat. De même, de nombreuses bases, bases militaires, ont déjà été libérées », a déclaré à l’AFP le porte-parole de l’armée azerbaïdjanaise, le colonel Anar Eyvazov.
Un arsenal de plus de 2 000 fusils et 22 véhicules blindés a été saisi, selon un décompte provisoire.
Mais la principale préoccupation est la présence de mines dans la zone, alors que le déminage vient tout juste de commencer.
En l’absence de cartographie précise, les estimations sur l’ampleur du problème varient considérablement.
L’Azerbaïdjan a signalé des millions de mines, tandis que d’autres sources suggèrent qu’il y en aurait au moins 100 000.
L’avenir de la mission russe de maintien de la paix au Haut-Karabakh, forte de 2 000 hommes, reste également à déterminer.
Le Kremlin a déclaré que l’avenir de la mission, qui a été déployée dans la région montagneuse dans le cadre d’un accord de cessez-le-feu négocié en 2020, serait déterminé par la Russie et l’Azerbaïdjan.
L’intégration économique
Les centaines de milliers d’Arméniens qui ont fui le Karabakh ont laissé derrière eux maisons, bétail et moyens de subsistance.
Bakou a déclaré que les questions de propriété seraient « réglementées conformément aux lois de la République d’Azerbaïdjan », sans donner plus de détails.
Il a également déclaré que les infrastructures physiques et sociales du Karabakh seraient alignées sur le niveau moyen de l’Azerbaïdjan, garantissant ainsi la pleine circulation de la monnaie nationale.
Et le territoire serait relié aux services nationaux, l’eau, l’électricité et les télécommunications étant parmi les premiers à être installés.
© 2023 AFP