Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words
Une attaque contre la deuxième plus grande base navale du Pakistan a mis en lumière le séparatisme latent dans la province du Baloutchistan, la plus grande mais aussi la plus rétive du Pakistan. Un soldat paramilitaire du Corps frontalier du Baloutchistan pakistanais a été tué avec quatre militants de la brigade Majeed de l’Armée de libération du Baloutchistan (BLA) lors d’une attaque contre la base navale pakistanaise PNS Siddique, l’Inter-Services Public Relations (ISPR), la branche des affaires médiatiques de l’armée pakistanaise. , mardi (26 mars).
Regardez aussi | Pakistan : attaque d’une installation navale au Baloutchistan
PNS Siddique, située dans la ville de Turbat au Baloutchistan, anciennement connue sous le nom de Naval Air Station Turbat, est l’une des quatre bases aéronavales actives du Pakistan et un aéroport militaire important. Après PNS Mehran, la base détient le statut de deuxième plus grande base aéronavale du Pakistan.
Brigade Majeed : « l’escouade suicide » de l’Armée de libération du Baloutchistan
La Brigade Majeed est décrite comme la « brigade suicide » de la BLA. Le Pakistan a interdit le BLA en tant que groupe séparatiste militant.
Selon la Jamestown Foundation, un groupe de réflexion américain sur la politique de défense, la brigade tire son nom de deux frères, Majeed Langove Senior et Majeed Langove Junior, qui ont été impliqués dans des attentats suicides distincts contre l’armée pakistanaise pendant plusieurs décennies.
La tentative d’assassinat de Majeed Senior contre le Premier ministre pakistanais de l’époque, Zulfiqar Ali Bhutto, lors de la visite officielle de Bhutto à Quetta en 1974, fut un moment majeur dans l’histoire du séparatisme de la BLA. Majeed Senior a été tué lors de cette tentative d’assassinat.
Majeed Junior a perdu la vie alors qu’il tentait de défendre ses camarades lors d’un raid des forces de sécurité pakistanaises en 2010. Par la suite, la BLA a créé la Brigade Majeed comme escouade suicide après la mort de Majeed Junior.
Les activités violentes de la Brigade Majeed ont commencé avec son premier attentat suicide signalé en décembre 2011, au cours duquel elles ont ciblé Shafeeq Mengal, fils d’un ancien ministre fédéral pakistanais et chef d’un escadron de la mort ciblant les insurgés baloutches.
Bien que Mengal ait survécu à l’attaque, 13 autres personnes ont été tuées.
Après le lancement officiel du Corridor économique Chine-Pakistan (CPEC) en 2015 lors de la visite du dirigeant chinois Xi Jinping au Pakistan, la BLA s’est concentrée sur la prétendue exploitation par Pékin des ressources baloutches dans le cadre de l’initiative « la Ceinture et la Route ».
La brigade a poursuivi ses assauts avec des attaques ultérieures, dont une contre un bus transportant des ingénieurs chinois en août 2018, suivies d’attaques contre le consulat chinois à Karachi en novembre 2018, l’hôtel Pearl Continental de Gwadar en mai 2019 et la Bourse du Pakistan en juin 2020. .
Alors que l’effectif global de la BLA est estimé entre 1 000 et 1 500 combattants, la Brigade Majeed reste une faction plus petite et exclusive, comprenant environ 100 à 150 membres, dont des femmes. Armée d’un éventail d’armes telles que des engins explosifs improvisés, des grenades propulsées par fusée, des mines antichar et antipersonnel et des armes à feu de qualité militaire comme le fusil américain M4, l’arsenal de la brigade comprend également des explosifs comme le C4 pour fabriquer des gilets suicide.
La Brigade Majeed accorde à ses kamikazes la liberté d’interagir avec leurs familles et amis avant leurs missions, selon les observateurs des activités séparatistes dans la région.
De plus, les bombardiers participent à la sélection des cibles et à la planification des attaques, avec la liberté de s’opposer ou de se retirer de la mission à tout moment.
(Avec la contribution des agences)