Customize this title in frenchQu’est-ce que la Journée des prisonniers palestiniens ?

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La Journée des prisonniers palestiniens est commémorée chaque année le 17 avril – une date approuvée par le Conseil national palestinien en 1974 comme une journée nationale dédiée à la liberté des prisonniers et au soutien de leurs droits.

La date a été choisie car elle marquait la libération du prisonnier Mahmoud Bakr Hijazi lors du premier échange de prisonniers entre les Palestiniens et Israël.

Fin mars 2008, le 20e Sommet arabe tenu dans la capitale syrienne, Damas, a approuvé l’adoption de la journée dans tous les pays arabes, en solidarité avec les prisonniers palestiniens et arabes détenus par Israël.

Selon la Commission palestinienne pour les détenus et ex-détenus, 4 900 prisonniers sont actuellement détenus en Israël, dont 31 femmes et 160 enfants.

Sont également inclus environ 1 000 prisonniers placés en détention administrative, ce qui signifie qu’ils sont détenus sans jugement et que toute « preuve » contre eux leur est cachée.

Il y a aussi plus de 20 prisonniers qui ont été arrêtés avant la signature des accords d’Oslo entre Israël et l’Organisation de libération de la Palestine en 1993. Le plus ancien, Muhammad al-Tus, est derrière les barreaux depuis 1985.

Les Palestiniens critiquent depuis longtemps Israël pour les conditions dans ses prisons. Selon la Commission, 236 personnes sont mortes dans les prisons israéliennes depuis 1967, et des centaines d’autres sont décédées après leur libération des maladies qui les ont frappées pendant leur incarcération.

La souffrance des détenus malades est l’une des principales préoccupations humanitaires, avec plus de 700 prisonniers atteints de diverses maladies, dont au moins 24 atteints de cancer et nécessitant des soins intensifs.

Arrestations cette année

L’année dernière a vu des arrestations quasi quotidiennes en Cisjordanie occupée et à Jérusalem-Est, alors qu’Israël intensifie ses raids.

Depuis début 2023, 2 300 cas d’arrestations ont été enregistrés par les établissements pénitentiaires, dont 350 enfants, pour la plupart originaires de Jérusalem, et 40 femmes et filles.

A l’intérieur des prisons

Les groupes de défense des droits de l’homme et les organisations de prisonniers disent que les conditions à l’intérieur des installations israéliennes sont dures. Ils citent le refus de visites, la torture psychologique et physique et la négligence médicale, avec des prisonniers malades incapables de recevoir un traitement approprié.

En outre, la politique d’isolement cellulaire s’est considérablement intensifiée depuis 2021, avec environ 35 prisonniers palestiniens actuellement en isolement, y compris des malades souffrant de maladies chroniques.

Le service pénitentiaire israélien a par le passé défendu son traitement des prisonniers palestiniens, affirmant que sa politique était parfaitement légale.

Les autorités israéliennes continuent d’interdire les visites familiales à certains prisonniers, avec un accent particulier sur ceux de Gaza.

Protestations de prisonniers

Au cours du mois de février et jusqu’au 22 mars, les prisonniers palestiniens ont mené une série de manifestations contre la politique carcérale israélienne, après l’annonce d’une nouvelle série de mesures par le ministre d’extrême droite de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir.

Les mesures ont fortement restreint la vie des Palestiniens dans les prisons israéliennes, notamment en limitant la quantité d’eau qu’ils peuvent utiliser, les heures pendant lesquelles ils peuvent se doucher et leur accès au pain.

La manifestation a finalement pris fin lorsque les détenus sont parvenus à un accord avec le service pénitentiaire israélien.

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