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Euronews Culture s’entretient avec Kaouther Ben Hania, le réalisateur du film nominé à la Palme d’or intitulé « Four Daughters », fait parler et réfléchir Cannes.
Au Festival de Cannes, la réalisatrice tunisienne Kaouther Ben Hania provoque une tempête. La réalisatrice nominée aux Oscars est en course pour la Palme d’or de cette année avec son film « Four Daughters ».
S’adressant à Euronews Culture, elle a décrit comment elle se sentait côtoyer certains des plus grands noms de l’industrie.
« J’étais, non pas ravi, mais fou de joie quand j’ai été annoncé comme étant en compétition officielle, et quand j’ai appris les noms des autres réalisateurs, Ken LoachWes Anderson, Wim Wenders… c’est juste fou ce qui m’arrive et je suis très heureuse d’être ici », a-t-elle expliqué.
Situé dans le contexte de la « révolution du jasmin » qui a fait tomber Le président tunisien Ben Ali en 2011, ‘Four Daughters’ mêle fiction et réalité pour raconter l’histoire d’Olfa, une mère qui a vu deux de ses filles rejoindre l’Etat islamique.
« J’ai trouvé fascinant de voir comment l’histoire d’Olfa et de ses filles, la petite histoire est liée à la grande histoire de la Tunisie, comment la Révolution (de 2011) a affecté leur vie – en fait Olfa le dit à un moment donné-, « Quand il y a c’était la Révolution je voulais faire ma révolution aussi, divorcer de mon mari, partir… « La liberté, c’est ça. »
Le film relie des témoignages réels et des scènes rejouées impliquant Olfa et ses deux filles cadettes avec des actrices professionnelles.
Le résultat est le récit sensible d’une histoire unique rendue possible par une équipe de tournage composée principalement de femmes.
« Quand on a commencé le tournage, ou du moins la préparation, je voulais choisir une équipe très féminine, et même les hommes qui étaient sur le plateau, je voulais qu’ils soient « women’s friendly » comme on dit, parce que je savais que j’étais va emmener tout le monde dans une confession intime, quelque chose de très thérapeutique, de très introspectif et de très féminin à propos d’Olfa, de ses filles, de leurs histoires, mais aussi des actrices. Il était très important d’avoir un espace sûr où tout le monde était empathique, sans jugement. »
21 films sont en compétition pour la Palme d’Or de cette année – qui sera décernée le samedi 27 mai.