Customize this title in frenchRéunion des ministres des Affaires étrangères du G20 : discours du haut représentant/vice-président Josep Borrell lors de la session sur « Le rôle du G20 dans la gestion des tensions internationales actuelles »

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Tel que livré

Cher Président,

Je voudrais souhaiter la bienvenue aux représentants de l’Union africaine à leur première réunion du G20 en tant que membre permanent. Dans 25 ans, une personne sur quatre dans le monde vivra en Afrique. C’est pourquoi une voix africaine forte est essentielle lorsque nous discutons des défis mondiaux.

Aujourd’hui, le paysage mondial est marqué par de multiples crises, confrontations et escalades.

La multipolarité est une réalité vivante, mais le multilatéralisme – qui devrait la sous-tendre – est en crise.

Oui, nous sommes aujourd’hui confrontés à de graves crises. Permettez-moi d’en mentionner deux : la guerre d’agression contre l’Ukraine et le conflit israélo-palestinien à Gaza.

Il y a presque exactement deux ans, la Russie lançait sa guerre d’agression contre l’Ukraine.

La guerre est de retour en Europe, mais elle devrait concerner tous les pays du monde. Il s’agit d’une violation flagrante des principes fondamentaux de la Charte des Nations Unies : souveraineté et intégrité territoriale. Et cela nous affecte tous, en termes d’économie, de pénurie et de déstabilisation.

Dans le même temps, nous ne pouvons fermer les yeux sur la tragédie subie par la population civile de Gaza. Trop de vies innocentes ont été perdues. 90% de la population [is] être déplacés de leurs foyers. Cette catastrophe humanitaire [is] ce n’est pas un phénomène naturel, ce n’est pas un tremblement de terre, ce n’est pas une inondation. Il s’agit d’une catastrophe humanitaire provoquée par l’homme et elle doit cesser.

C’est pourquoi 26 des 27 membres de l’Union européenne exhortent le gouvernement israélien à ne pas entreprendre d’action militaire à Rafah et exigent une pause humanitaire immédiate qui conduirait à un cessez-le-feu durable, à la libération inconditionnelle des otages et à [the] fourniture d’une aide humanitaire plus importante et plus rapide.

Le problème n’est pas qu’Israël doive respecter le droit international et le droit humanitaire. Certes, tout le monde doit le faire. Le problème est : font-ils cela ?

C’est pourquoi deux membres de l’Union européenne – deux États membres – ont posé la question [on the table]. Nous en discuterons dans le cadre de notre accord d’association UE-Israël. Ceci est particulièrement important à la suite de la décision contraignante de la Cour internationale de Justice (CIJ).

L’Union européenne a mis en garde contre la situation en Cisjordanie. Ce n’est pas seulement Gaza, c’est [also] à propos de la Cisjordanie. La Cisjordanie est en ébullition. Les colons extrémistes attaquent sans discernement les civils palestiniens.

Certains membres de l’UE ont déjà pris des mesures en sanctionnant les colons violents. Ce qui se passe en Cisjordanie est le véritable obstacle – eh bien, il existe de nombreux obstacles, mais celui-ci est important – à la solution à deux États.

Chers ministres, nous pouvons être en désaccord sur l’Ukraine. Mais nous sommes d’accord sur la nécessité d’une solution à deux États au conflit israélo-palestinien. Et s’il existe un consensus sur le fait que seule une solution à deux États résoudra ce conflit – aussi [long-lasting] conflit -, nous devons alors redoubler d’efforts pour mettre en œuvre cette solution.

Si nous réaffirmons cet objectif ici aujourd’hui – tout le monde – nous devons travailler sur les moyens de l’atteindre. Et cher Mauro [Vieira, Minister for Foreign Affairs of Brazil], cher Ministre, nous apprécierions que vous mentionniez, lors de votre conférence de presse, que le G20 soutient cette solution à deux États. Et nous avons besoin d’un cadre – et quel meilleur cadre que les Nations Unies ? Comme toi, cher Argentin [Foreign] Ministre [Diana Mondino], a dit. Le [UN] Le Conseil de sécurité peut fournir ce cadre en reconnaissant le principe de la solution à deux États par le biais d’une résolution unanime qui pourrait lui conférer une légitimité internationale.

Nous devons empêcher une escalade régionale – beaucoup d’entre vous l’ont dit. C’est pourquoi l’Union européenne vient de lancer une nouvelle opération maritime en mer Rouge, [Operation] Aspides, pour protéger les navires commerciaux. De nombreux pays de la région sont les premiers à en souffrir [the escalation in the Red Sea]. Il s’agit d’une opération défensive qui montre l’engagement de l’Union européenne en tant que garant de la sécurité.

Malheureusement, nous avons consacré des ressources financières qui étaient censées être mieux utilisées au développement durable et réaffectées au renforcement de la défense et de la production militaire. Il s’agit d’une mauvaise allocation des ressources, mais c’est la conséquence de certaines actions.

Nos priorités devraient être une paix juste en Ukraine – à la fois « juste » et « paix » en Ukraine – et la fin de la catastrophe humanitaire à Gaza. Les deux tragédies sont d’origine humaine. Mais aucun d’eux n’est dans notre destin. Y mettre fin libérera des ressources politiques et financières pour relever bon nombre des défis qui doivent être résolus.

Le G20, qui représente plus de 80 % du PIB mondial, a un rôle crucial à jouer à cet égard.

Merci.

(Il n’y a pas d’enregistrement vidéo disponible)

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