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C’est une image saisissante – un jeune homme noir vêtu d’un gilet et d’une culotte de soie, les cheveux tressés en tresses, tient un violon, l’archet en bandoulière sur l’épaule, avec le titre de « chevalier » inscrit sous ses pieds. Cette affiche de film ressemble presque à un portrait de Kehinde Wiley, une réaffirmation radicale de la tradition, une perturbation du récit qu’on nous a vendu. C’est une histoire qui a été écrasée sous la roue brutale de l’histoire, de la guerre et du racisme, et le film « Chevalier », sur le compositeur et violoniste français du XVIIIe siècle Joseph Bologne, Chevalier de Saint-Georges, promet de dérouler cette histoire perdue dans mode moderne et passionnante.
Le talentueux Kelvin Harrison Jr. joue Bologne, un rôle apparemment fait sur mesure pour l’acteur et musicien élevé à la Nouvelle-Orléans. Bologne, fils d’un propriétaire de plantation français et d’une jeune esclave sénégalaise, est né dans l’archipel caribéen de la Guadeloupe et a fait ses études en France. Il était un musicien, compositeur et escrimeur talentueux, a forgé des amitiés de haut niveau avec la reine Marie-Antoinette et Philippe Egalité, duc d’Orléans, et a combattu pendant la Révolution française.
C’est toute une vie, mais le scénario de Stefani Robinson ne sélectionne que les morceaux les plus sournois de son entrée Wikipedia pour ce biopic. Réalisé par Stephen Williams avec un sens de l’élan et de la fluidité, il est difficile de se débarrasser du sentiment que cette version de l’histoire de la vie de Bologne glisse sur les parties les plus intéressantes. Son enfance caribéenne et son éducation dans une école de musique française ne se voient que dans quelques images de montage ; sa direction de la seule légion de combattants de la Révolution française à inclure des personnes de couleur est décrite dans le texte à la fin. Au contraire, « Chevalier » se concentre sur ses relations compliquées avec Marie-Antoinette (Lucy Boynton), qui lui a accordé le titre de « chevalier », sa liaison avec la chanteuse mariée Marie-Joséphine (Samara Weaving), et son éjection ultérieure du Paris Opéra mené par la diva éconduite La Guimard (Minnie Driver).
Robinson a choisi de cadrer Joseph Bologne par rapport aux femmes blanches qui l’ont aimé et quitté, et dont l’accès au pouvoir a façonné la trajectoire de sa vie créative. C’est un sous-texte quelque peu fascinant, bien qu’inexploré, d’un film qui laisse ses autres thèmes à la surface du scénario plutôt banal et prévisible.
Malheureusement, c’est Joseph lui-même qui est tragiquement souscrit, laissant Harrison avec pas assez de matériel pour former le genre de performance dont il est capable. Nous voyons sa séquence de compétition, en particulier dans une séquence d’ouverture flamboyante dans laquelle il défie Wolfgang Amadeus Mozart dans un duel de violon, et plus tard, dans un match d’escrime qui est un combat pour l’égalité raciale, comme l’explique son copain Philippe (Alex Fitzalan). Cette compétitivité est un sous-produit de son perfectionnisme, rendu nécessaire par l’instruction de son père à être « excellent », et son désir d’être accepté dans les échelons les plus élevés et les plus blancs de la société française, un objectif qu’il abandonne plus tard. Mais nous voyons rarement comment cette compétitivité pourrait offrir un côté plus complexe et stimulant à sa personnalité. Lorsqu’il n’écrit pas de musique, Joseph est simplement battu par les caprices de ceux qui l’entourent, ne laissant à Harrison rien d’autre à faire que de réagir.
On ne sait pas exactement quel genre de film « Chevalier » veut être. Il flirte avec le fait d’être un récit pop contemporain de l’histoire de la vie de Joseph Bologne, dans le style de « Marie-Antoinette » de Sofia Coppola – la performance de Weaving est d’une modernité discordante – mais il semble également vouloir être une véritable pièce d’époque qui affirme la présence des Noirs , et des artistes noirs, dans l’histoire, trop souvent effacés et blanchis dans des films de ce genre. Mais le ton sans engagement sape l’authenticité du film, et Harrison se débat pour mettre en place une performance convaincante d’un personnage simple. Raconter l’histoire de Joseph Bologne, Chevalier de Saint-Georges, est un correctif crucial et nécessaire au dossier historique et à notre compréhension de cette période. Mais « Chevalier » le film ne parvient pas à exprimer l’esprit radical qu’il semblait promettre.
Walsh est un critique de cinéma du Tribune News Service.
‘Chevalier’
Noté : PG-13, pour le contenu thématique, un langage grossier, du matériel suggestif et de la violence
Durée de fonctionnement : 1 heure, 47 minutes
Jouant: Commence le 21 avril en version générale