Customize this title in frenchRevue ‘Scarlet’: le nouveau charmeur énigmatique de Pietro Marcello

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Classifiez le doux nouveau film « Scarlet » de Pietro Marcello à vos risques et périls, car ses plaisirs sont aussi divers et inattendus qu’une promenade dans des terres inexplorées : cartographier le terrain ne serait pas aussi agréable que de laisser le lieu abriter ses propres vérités et enchantements.

Après « Martin Eden » du réalisateur italien, un chef-d’œuvre d’adaptation transposée qui a fait tomber le bildungsroman américain de Jack London sur Naples au XXe siècle, Marcello s’est tourné vers une autre œuvre littéraire, l’auteur russe Aleksandr Le roman de Grin de 1923, « Scarlet Sails », mettant en scène son embellissement cinématographique dans la pauvreté après la Première Guerre mondiale en Normandie, en France. (Les co-auteurs de Marcello sont Maurizio Braucci, Maud Ameline et Geneviève Brisac.)

Le résultat est un autre mélange saisissant, cette fois d’espace historique et d’émerveillement de conte folklorique, une ballade lancée pour arrêter la vie par la survie d’un pauvre veuf avant de trouver un but mélodique dans la libération d’une jeune femme franche. C’est la sorcellerie souple et harmonieuse de l’amour et de la fuite que Marcello recherche avec ce conte de campagne, ce qui signifie que « Scarlet » contre-programme également joliment avec les divertissements d’été plus coûteux en lice pour vos dollars de cinéma.

Non pas que le réalisme ne soit pas proposé non plus. Comme pour «Martin Eden», le réalisateur / co-scénariste Marcello – qui réalise également des documentaires – déploie des images d’archives non identifiées comme des sortes de non-fiction. Pour « Scarlet », il commence par un film teinté de soldats revenant de la guerre avant de s’arrêter sur la marche entravée et l’allure escarpée de Raphaël (Raphaël Thiéry) de son histoire, un menuisier rentrant chez lui pour apprendre que sa femme est décédée, lui laissant un petite fille, Juliette, dont il n’avait pas entendu parler. Il y a un gros plan douloureusement tendre de sa petite main pâle posée sur son gant calleux et crasseux, et nous sentons le contraste de délicatesse et de difficultés qui attend ce duo à travers leur monde. (Thiéry, un artiste visuel acclamé, avait déjà ces mains, mais c’est aussi un écran naturel.)

Artisan bourru au grand cœur et à l’oreille musicale (il marque le temps avec un accordéon solitaire), Raphaël peine à décrocher un travail stable localement, là où les attitudes envers les paysans ne sont pas amicales. Il se tourne plutôt vers la fabrication de jouets, vendant ses articles faits à la main à Paris à un propriétaire de magasin admiratif. À la maison, il élève sa fille adorée (jouée par trois enfants acteurs différents) avec l’aide collective de sa gentille fermière propriétaire Adeline (Noémie Lvovsky), de la famille d’un forgeron et – quand elle erre dans les bois – d’une voyante aux cheveux blancs ( Yolande Moreau) évoquant une vision de « voiles écarlates » et un départ fantasque pour la jeune Juliette.

Avec la réparation par Raphaël d’un piano désaffecté, cependant, et la croissance de Juliette en une rêveuse intelligente et résiliente avec un don pour la chanson – interprétée de manière captivante à l’âge adulte par la nouvelle venue Juliette Jouan – une sorte de magie teintée de Jacques Demy alimentée par la musique prend le dessus  » Écarlate. » L’intimité de 16 millimètres du directeur de la photographie Marco Graziaplena ajoute un éclat de livre de contes à son authenticité terrestre, jamais plus que lorsque le chant d’une nageuse Juliette attire un bel aviateur excentrique (Louis Garrel), dont le biplan venait de s’écraser à proximité – dans un conte de fées, apparemment .

Même si le récit reste fidèle à son atmosphère de portrait d’endurance face à l’adversité, la flottabilité adoptée se sent méritée et tient. Il y a des poèmes réglés sur des souches chantantes qui se transforment en thèmes, et parce que le compositeur du film est le maître de l’humeur Gabriel Yared, les mélodies s’attardent bien sans se sentir surjouées. C’est un rappel qu’à l’ère actuelle des paysages sonores et des gouttes d’aiguille, un motif astucieusement drapé et mélodieux peut être quelque chose à chérir.

Tout comme les dons de Marcello en tant que cinéaste, qui visent à réaliser quelque chose d’intemporel, si un peu insaisissable. On peut sentir un alignement avec l’aura de mystère, de labeur et de beauté éternelle évoquée par sa talentueuse compatriote Alice Rohrwacher (« Heureux comme Lazzaro ») et le duo d’Alessio Rigo de Righi et Matteo Zoppis (« The Tale of King Crab »), même si Marcello a choisi ici d’explorer une histoire russe et un décor français plutôt qu’italien. Le monde de « Scarlet » est d’abord celui d’un réalisme magique, dans lequel les spécificités s’effacent pour laisser place à des charmes plus énigmatiques et sans hâte.

‘Écarlate’

En français avec sous-titres anglais

Non classé

Durée de fonctionnement : 1 heure, 43 minutes

Jouant: Commence vendredi, Landmark Nuart, West Los Angeles; et Laemmle Glendale

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