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Soulagement pour le Premier ministre britannique alors qu’il faisait face à une rébellion au sein de son propre parti pour obtenir l’approbation de son plan controversé pour les demandeurs d’asile au Rwanda.
Premier ministre britannique Rishi Sunak a repoussé les rebelles conservateurs pour remporter un vote crucial en troisième lecture du projet de loi clé de son gouvernement sur la sécurité du Rwanda, mercredi soir.
Son autorité et son courage ont été mis à l’épreuve lorsque les législateurs ont voté sur le projet de loi prévoyant des mesures d’immigration plus strictes qui verraient certains demandeurs d’asile envoyés dans un aller simple vers le Rwanda.
Mais le projet de loi phare de Sunak sur la sécurité du Rwanda (asile et immigration) a été adopté par 320 voix contre 276, soit une majorité de 44.
Le projet s’est enlisé dans des contestations judiciaires, le premier vol d’expulsion ayant eu lieu en juin de l’année dernière ayant été bloqué par une injonction de dernière minute de la Cour européenne des droits de l’homme.
En novembre, la Cour suprême britannique a jugé le projet illégal, estimant que le Rwanda ne pouvait pas être considéré comme un pays tiers sûr.
En réponse à la décision du tribunal, la Grande-Bretagne et le Rwanda ont signé un traité s’engageant à renforcer la protection des migrants. Le gouvernement de Sunak affirme que le traité lui permet d’adopter une loi déclarant le Rwanda destination sûre.
La dissidence sur le projet de loi lui a coûté deux vice-présidents du parti – Lee Anderson et Brendan Clarke-Smith – qui ont démissionné pour voter contre le gouvernement sur les amendements. Un assistant ministériel subalterne a également démissionné.
Sunak a placé la politique d’immigration controversée et coûteuse au cœur de sa tentative de remporter les élections qui se tiendront plus tard cette année.
Pour ce faire, il lui fallait unir les conservateurs, qui sont loin derrière le parti travailliste d’opposition dans les sondages d’opinion.
Les modérés au sein de son parti craignaient que cette politique soit trop extrême, inquiétudes soulignées lorsque l’agence des Nations Unies pour les réfugiés a déclaré cette semaine que le plan rwandais « n’est pas compatible avec le droit international des réfugiés ».
En revanche, de nombreux membres de la puissante droite du parti pensent que le projet de loi ne va pas assez loin pour dissuader l’immigration vers le Royaume-Uni. Les tentatives des partisans de la ligne dure visant à durcir le projet de loi en fermant les voies de recours pour les demandeurs d’asile ont échoué mardi.
La politique rwandaise est la clé de l’engagement de Sunak à « arrêter les bateaux » qui amènent des migrants clandestins au Royaume-Uni via la Manche depuis la France.
Londres et Kigali ont conclu un accord il y a près de deux ans selon lequel les migrants arrivant en Grande-Bretagne via la Manche seraient envoyés au Rwanda, où ils resteraient de façon permanente.
La Grande-Bretagne a versé au Rwanda environ 280 millions d’euros au titre de l’accord – mais personne n’a encore été envoyé dans ce pays d’Afrique de l’Est.
Le projet de loi va maintenant être soumis à la Chambre des Lords, où ses pairs ont menacé de modifier le plan d’expulsion pour garantir qu’il soit conforme au droit international.