Customize this title in frenchRome s’oppose à Budapest au sujet du châtiment d’un prisonnier italien

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Les tensions étaient vives après une rencontre entre le ministre italien des Affaires étrangères Antonio Tajani et son homologue hongrois Péter Szijjártó après que ce dernier ait accusé l’Italie d' »ingérence » dans la justice hongroise dans le cas de la prisonnière italienne Ilaria Salis.

Salis, un militant de gauche de 39 ans, est détenu à Budapest depuis le 11 février car il est soupçonné de voies de fait graves contre trois militants de droite.

Les images de Salis, menotté aux poignets et aux chevilles et enchaîné par un policier, ont suscité les critiques de l’opinion publique italienne et ont amené le gouvernement, dirigé par la Première ministre Giorgia Meloni, à suggérer à la famille de Salis de demander une assignation à résidence. à Budapest.

« Je suis choqué par les réactions italiennes (…) Cette dame a été présentée ici en Italie comme une sorte de victime, de martyre », a déclaré Szijjártó.

« Il est surprenant que l’Italie tente de s’immiscer dans une affaire judiciaire hongroise. Cette dame est arrivée en Hongrie avec un plan clair : attaquer des innocents dans les rues dans le cadre d’une organisation de gauche radicale », a-t-il ajouté.

Et puis : « Ces gens ont failli être tués (…) Aucun groupe d’extrême gauche ne devrait considérer la Hongrie comme une sorte de ring de boxe où l’on vient planifier de battre quelqu’un à mort (…) J’espère sincèrement que cette dame recevra la punition qu’elle mérite. en Hongrie ».

Meloni, allié du Premier ministre hongrois Viktor Orban, n’a pas tardé à préciser qu’il n’y avait « aucune ingérence » de la part de Rome, seulement un intérêt à protéger les droits des détenus.

« Nous faisons cela pour Mme Salis comme nous le faisons pour tous les détenus italiens dans le monde (…) Au sein de l’UE, les règles en matière de détention doivent être respectées. Nous sommes garants, nous avons dit ce qui pouvait être fait », a précisé le ministre italien.

En plus de rappeler que le gouvernement Meloni est « en contact permanent avec la famille de Salis », Tajani a déclaré qu’il avait écrit au ministre hongrois des Affaires étrangères « pour lui dire ce que nous pouvons faire » et que, si l’assignation à résidence était accordée à Budapest, Rome exige que la sécurité de la détenue et de sa famille soit garantie.

Pendant ce temps, une croix celtique et de violentes inscriptions contre Salis sont apparues sur un mur près de l’ambassade de Hongrie à Rome. Le père d’Ilaria, Roberto Salis, a parlé de l’ingérence du ministre hongrois dans le processus judiciaire à Budapest.

«Alors que le procès n’en est encore qu’à ses débuts, le représentant du pouvoir exécutif du gouvernement Orban estime qu’Ilaria aurait prémédité les attentats et tente d’influencer les décisions du juge en exigeant des sanctions exemplaires. Cela démontre clairement que l’affaire portée contre Ilaria est un procès politique et que le gouvernement Orban contrôle directement le système judiciaire hongrois au mépris des normes européennes », a déclaré Salis.

(Federica Pascale | Euractiv.it)

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